2011 : Hollande

  • J1 : Mercredi 27 Juillet : Martin … Pablo Picasso sort du corps de Martin ; Bergambacht – Haastrecht : 41kms

Remontage Cyclotin

Départ camping Bergambacht

Bergambacht

Maison dans les polders

Place de Gouda

Les fameux fromages

Ben , un tracteur

Pablo Martin Picasso

Réveil grasse mat’ ce matin, les enfants se sont couchés tard la veille pour cause d’excitation suite au long voyage (10h de voyage : il a fallut qu’ils se défoulent en arrivant au camping)

Donc on se lève à 8h45, une fois que Martin a bien émergé et qu’il commence à essayer de me sortir de mon sac de couchage.

Malgré la pluie de la nuit, ce matin il fait beau et assez chaud, ce qui nous surprend tant on s’attend à un bon climat breton.

Le petit dèj se fait donc au soleil et dans la bonne humeur. Martin boit son lait en mode système D , car le biberon est resté derrière nous, résultat , il boit dans son verre à eau. Et même si c’est un peu « chaud chaud », ça descend bien.

Atelier remontage de Cyclotin avant de partir pour la petite étape d’aujourd’hui qui fait sur le papier 29kms. On fait les courses au Lidl sur coin (on n’est pas trop dépaysé ) et on rachète un biberon dans une ….. parfumerie ….. qui ait également vente de para-pharmacie ! Bon, ben on n’est pas chez nous et heureusement qu’on s’est renseigné auprès de la police locale car on n’aurait jamais pensé trouver se genre d’article à coté des parfums Channel.

Départ de Bergambacht à 14h30 ….. mais en fait non, il nous faut urgement casser la croûte avant que ça râle de trop … et ô miracle, 5mn plus tard nous voilà dans une aire de jeux avec une table à pique-nique ! Mais qu’il nous faudra fuir sous les premières gouttes de pluie.

Nous quittons la ville pour rouler au travers des polders et les paysages sont superbes, les maisons sont toute avec un charmant petit pont qui permet d’accéder à maison et les jardins, pires que les jardins anglais : une pelouse verte sans mauvaise herbe et coupée de près, de magnifiques fleurs le tout agrémenté de quelques décorations : chiens en pierre , coq , poule et diverses animaux … original.

La route est agréable, assez étroite et les voitures ne roulent pas vites du tout. Certaines portions de routes ont effectivement une piste cyclable isolée de la route des voitures mais on trouve quand même également la piste cyclable peinturlurée sur la route.

Les garçons sont moyennement de bonne humeur et le ratage de « la photo » du tracteur achève de mettre Clément dans un état insupportable. Heureusement qu’une pause gouter agrémentée d’une traditionnelle banane et surtout le fait d »avoir pu trouver d’autres tracteurs ont permis de remettre tout ça en ordre.

Arrivée à Gouda : la ville est charmante comme tout, la place est originale avec l’hôtel de ville en style gothique et de petits personnages animés à chaque 30mn du son de cloche. Mais pas de fromage à l’horizon .. ha si, au détour d’une petite ruelle, un marchand de tome de Gouda, exactement comme on l’imaginait.

Suite de l’aventure et maintenant direction le Camping de Moordrecht …. et déjà, ce fut un raté sur le camping : on est tombé sur un camping avec uniquement des bungalows et pas d’emplacement de tentes …. le proprio nous renseigne et nous envoie vers Haastrecht (prononcer aastrert, on insistant sur les R : j’ai fait une tentative de prononciation à la française et me suis fait reprendre tout de suite. Quoiqu’il en soit, ce monsieur très aimable nous a bien renseigné (même sur la distance à parcourir : 7kms) et avec un petit soulagement nous posons notre tente non sans avoir piqué un fou-rire devant le nouveau Pablo Picasso de la famille : Martin, qui , il faut bien dire était très sage depuis quelques temps c’est pris pour un artiste en dessinant de jolis motifs sur ses mains, pieds, jambes, bras , tête et même le ventre ! Et ne parlons pas du tee-shirt qui risque d’être bon à jeter tellement il a bu l’encre des crayons !

On s’installe donc et faisons un brin de causette avec nos voisins italiens qui eux aussi voyage avec leur 2 enfants en vélo et chariotte ! Sympa tout ça !

….

  • J2 (28 Juillet) : Haastrecht – Wassenar : 67,56kms  « …. j’voulais appuyer sur le bouton »

Départ camping Haastrecht

Sur la route

Pause pique-nique

Premier moulin

Entrée porte Ouest Delft

Delft

Quand est-ce qu’on arrive ?

Den Haag (La Haye)

Réveil tardif encore ce matin. Martin dort toujours à poings fermés quand Clément émerge et nous gratifie : « il fait jour ! », ah oui ? Bon , on fait

trainer un peu et surtout on réveille Martin en douceur. Mission réussie ….. 10mn, le temps qu’il se rende compte qu’il a faim et donc se mette à brailler le temps de préparer le biberon. Heureusement que le reste du camping est réveillé, car si c’est pas le cas, maintenant, c’est fait !

Drôle de camping d’ailleurs, les bungalows semblent être en réalité des espèces de maisons secondaire avec un fouillis épouvantable !

Nicolas tape la causette avec les italiens qui se renseignent sur nos vélos et nous voilà fin prêt à partir à 11h00 , mouais ! Pas trop mal compte tenu de l’heure du réveil (08h45)

Par contre, aux 52kms initialement prévus , viennent se rajouter les 7kms de déviation au camping, soit donc, 57kms plus la marge d’erreur et on devrait se retrouver avec une étape de 60kms, donc un gros morceau.

Nous reprenons la route de Gouda, que l’on commence à connaître maintenant (3 ème fois que l’on y passe ) pour reprendre la route de Moordrecht , où l’on s’arrête pour faire quelques courses. On se fait d’ailleurs abordé par une gentille dame qui se renseigne sur les tandems et donc notre voyage. Sympa ces néerlandais. Ché pas si ils sont tous comme ça , mais en tout cas ceux qui nous abordent sont très gentils et pleins de sourires (et même ceux qui ne nous abordent pas, on les voit avec la banane et ça c’est super).

La route continue le long des polders. La pause de midi arrive assez vite et on déjeune en bordure d’une rivière.

L’étape suivante est Delft via de petites et moins petites routes ,, des routes un peu moins droites que hier puisqu’on longe la rivière. Et comme de toute façon y a des pistes cyclables partout à coté des routes, ça ne pose pas de problème.

L’entrée de Delt se fait par la porte Ouest. La ville est très jolie avec de petits ponts qui enjambent les canaux, on est en plein dans le cliché des villes hollandaises avec les ponts et des quantités phénoménales de vélos, tellement nombreux qu’il devient difficile par moment de passer et de circuler au milieu des piétons et des vélos. On remarque également l’originalité du transport des enfants à vélo : par des bennes à l’avant du vélo ou bien sur un siège juste avant le guidon. En tout cas les vélos hollandais sont en majorité avec leur guidon extra haut et comportant quelques fois un prolongateur de triathlète ! Et pourtant les guidons sont super hauts

Delft et on rencontre des français qui eux sont épatés par le tandem. Et qui comme nous s’extasient sur les pistes pour les vélos et surtout , ce qui devrait nous servir : « ici , il y a des pistes partout , donc si on se retrouve hors de la voir cyclable c’est qu’il y a un problème », à retenir !

A nouveau , on nous demande un petit topo de notre voyage …. etc etc ….résultat, on quitte Delft à 17h00 avec encore 20kms à parcourir, donc 2h00 en étant large !

Mais ça c’était sans compter la fatigue du Clément qui commence à râler. Ce serait bien d’arriver !

Vite , on regarde sur la carte si il y a un camping à La Hague, ce qui ferait diminuer l’étape de 5kms.

Bref, on continue la route de Delft à Den Haag (La Hague) truffée de feux qui peuvent être déclenché par un appui sur un bouton, ce que Clément s’attribue comme mission super déterminante , tellement importante que c’est un drame quand le feu est vert ou bien qu’il n’y a pas de bouton.

L’entrée de Den Haag est assez pénible mais bon on est dans une grande ville et il y a malgré tout des pistes cyclables partout avec des voies bien séparées des voitures et avec leur propres feux.

La ville est assez stalinienne et tranche avec le style de Delft ou bien de Gouda. On s’arrête malgré tout faire quelques photos et on décide quand même de tracer vers le camping initialement prévu car celui-ci n’est plus qu’à 5kms.

La sortie de la ville se fait bien et on traverse un parc avec des statues originales dont une d’un gars à 4 pattes nous montrant sont derrière ou bien un peu plus loin, un dinosaure rouge.

Après une petite traversée de parc, nous voici arrivé à notre étape : le camping Duinhorst, camping 4 étoiles avec un jeton à 50centimes pour les douches, un jeton à 20centimes pour faire la vaisselle avec de l’eau chaude ! Un peu mesquin cette affaire , surtout pour un camping 4 étoiles!

Les garçons font un petit tour au jeux du camping avant de diner à 22h00, bref, pas très tôt tout ça. Ils seront au lit ce soir à 22h45, une bonne grasse mat’ en perspective demain car ils ont du s’endormir en à peu près 6s

  • J3 (29 Juillet) : Wassenaar – Rijnsburg – 33,69kms – « Clément tu dors sur Cyclotin ? «

Madurodam : entrée du site

Madurodam : la ville maquette

Notre troll n°1

Martin a une touche

L’heure de la sieste a sonné

« En route chevalier »

Equipement de pluie de sortie

Où Clément s’endort sur Cyclotin

Les 2 gars parfaitement réveillés à la piscine

Aujourd’hui , programme allégé puisqu’on compte aller visiter la miniville de Madurodam.

La camping étant tout près, après un traditionnel départ à 11h30 …. (tiens c’est bizarre, cette année on décolle une heure plus tard que l’an dernier ! Se serait-y pas que les garçons dorment plus tard ? )

Donc Madurodam disais-je, un concept original qui devrait plaire aux enfants puisque le centre (assez cher soit dit en passant : 15 euros par adulte et 10,5 pour Clément) contient plusieurs groupes de maquettes représentant un port, l’aéroport d’Amsterdam, les monuments de La Haye (tiens d’ailleurs j’ai parlé de La Hague hier mais en fait il s’agit de La Haye (Den Haag en hollandais, ça m’a confusionné), des quartiers d’habitation hollandais , des églises …… mais ce qui plait le plus ce sont toutes ces mini-voitures et trains qui circulent automatiquement. Par contre quel supplice pour les enfants de ne pas avoir le droit d’y jouer !

Heureusement, pour calmer leur frustration il y a « les jeux » pour enfants ! Ouf !

Sortie du site : 13h15, on décide alors de manger à coté de l’entrée et nos vélos se font photographiés par les touristes de passage , ou pas (les touristes).

On reprend pour la 3ème fois du séjour la même route puisque l’étape d’aujourd’hui passe par devant notre camping de la veille. On poursuit, direction l’intérieur de la côte et ses dunes. La route pour y aller est sympathique dans des espaces boisés. Cela semble être l’endroit où se sont installés les ambassades ? De grandes demeures , avec clôture et drapeau étranger ….

La route se poursuit au milieu des dunes et il faut d’urgence sortir la panoplie anti-pluie car le ciel, menaçant depuis plusieurs kms nous arrosent copieusement. Ce qui ne semble pas déranger le moins du monde les hollandais que nous croisons, soit en mode ballade , soit en mode vélo de route (sportif ! Quoi). Cette partie semble être très réputée car il y a énormément de cyclistes à se ballader et il faut dire que ça change. Le relief n’est plus aussi plat et la végétation est sauvage. C’est dommage que la météo soit mauvaise car le coin est charmant. On y a même croisé une fille galopant dans les dunes et d’ailleurs on y croise de nombreux chemins pour chevaux.

Et c’est là que l’on remarque que lors d’un de nos arrêts pour mettre ou enlever la cape de pluie (je ne sais plus) que Clément dort sur Cyclotin, incroyable ! On peut donc s’endormir sur le tandem et ce, malgré un temps exécrable !

Nous quittons les dunes pour rejoindre le bitume tracé de 3 voies . Mais késécé que donc ? Ah tiens les 2 voies (aller et retour) pour les vélos et la 3ème pour les piétons et pas de voiture. Génial ! Trops fort ces néerlandais. C’est effectivement tout un réseau cyclable qu’ils se sont fait. Rien à voir avec nos pistes qui s’arrêtent d’un seul coup. Ici , il y a une réelle continuité. Un bel exemple à suivre. Et en plus, lorsqu’on traverse la route des voitures, sauf indication contraire , celles-ci doivent s’arrêter, ce qu’elles ont effectivement.

D’ailleurs la ville de La Haye, qui est pourtant une grosse ville est très agréable car beaucoup de vélos et de piétons , ce qui allège considérablement la circulation. On n’a d’ailleurs eu aucun problème pour y circuler, je n’ose imaginer la même chose à Paris ! Impensable !

Nous traversons alors la ville de Rijnsburg sous un temps redevenu sec et sous les éclats de rire des 2 frères car Clément a fini dans la carriole au vu du temps exécrable. Le circuit nous fait passer à 17h00 devant un camping avec aire de jeux. Au départ , on ne devait s’y arrêter que pour le goûter mais en y réfléchissant , on décide de scinder l’étape en 2 et donc de ne pas poursuivre jusqu’à Volgende comme on avait prévu de le faire hier soir. Cela signifie alors que l’on rajoute une étape au circuit, soit 19 en tout au lieu de 18.

Le camping est extra, pas de jeton pour la douche et surtout une superbe piscine couverte qui nous tend les bras et on ne s’y prive pas et les garçons non plus. Martin et Clément tournent en boucle sur les tobbogans et l’eau doit être à 28 ou 30. Idéal comme remontant. Les garçons sont contents et nous on espère que la météo de demain sera meilleure, car en sortant de la piscine , un bon petit crachin breton nous racompagne jusqu’à la tente et il nous faut sortir la bâche de protection pour passer la soirée au sec.

On est perdu sans notre Wifi, heureusement que certain camping nous font poser notre tente à coté de la borne.

Bon, voici les traces des 3 derniers jours :

J1 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J1a.gpx
J2 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J2.gpx
J3 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J3.gpx

  • J4 (30 Juillet) : Rijnsburg – Bloemendel an Zee : 42,65kms – « Un vent à décorner les boeufs »
Et un moulin, un
Bonjour petit poney
Pause de midi : Les jeux
Champs de fleurs
Un petit tour de manège
Pause goûter bien à l’abri du vent
La mer du Nord

Ce matin, réveil à 8h30, comme d’hab maintenant et ce n’est pas Martin le premier levé, loin de là, c’est le grand frère qui sonne le clairon. Petit dèj sous la bâche car il a
bien plu cette nuit et même au petit matin, de petites gouttes de crachin s’évertue à essayer de nous arroser.

Finalement, cette fois-ci on gagne et on plie la bâche pour constater que ….. la chariotte de Cyclotin a perdu son fanion et impossible de se rappeler si il était présent la veille au soir ou pas.

Cela vient s’ajouter aux objets que l’on sème sur notre route depuis le début de l’aventure : notre petit ballon jaune fétiche : disparu , volé par un petit gars de 1 an ? Les
tupperwares, laissés au bord de la route lors d’un goûter ou bien lors de courses, une vis des cales des chaussures de Nicolas et pour finir donc le fanion, snif ! Donc
vous qui lisez ces lignes , si un jour vous allez en Hollande et que vous trouvez tous ces objets, merci de nous prévenir, on passera les chercher (si vous ne retrouvez pas la vis des cales, on ne vous en voudra pas :-))

Ce matin, à nouveau , Nicolas tape la discute avec nos voisins anglais cette fois-ci qui, comme nous sont en itinérant mais qui dorment dans des chalets (au chaud et à
l’abri de la pluie , eux !) et qui sont très intéressés par le tandem. Ayé, je comprends pourquoi on met 3h00 pour lever le camp le matin.

Il est donc 11h30 quand nous prenons la route pour terminer l’étape de hier. Aujourd’hui, le thème c’est la tulipe. Nous traversons les champs de tulipes récoltées, ce doit
être jolis tous ces champs en fleurs, fallait venir au mois de Mai pour les voir !

Bon, c’est dommage, mais ça donne quand même une idée de l’ampleur des cultures et il reste quand même quelques sauges, et même jonquilles !

Beaucoup de vent ce matin et avec la pluie en plus, Clément a froid devant et demande à rejoindre la cariolle, ce qu’il fait , histoire de reprendre des forces en rigolant
avec son frère et en attendant de meilleurs jours. Car , comme il y avait du Wifi hier soir, j’en ai profité pour regarder la météo des 5j à venir et ça devrait s’améliorer : de
nuageux tout gris avec 20% de risques de pluie (prévisions pour Samedi), on va passer à très nuageux avec des éclaircies et toujours 20% de risques de pluie pour
Dimanche. Par contre Lundi, c’est nettement meilleur avec des températures au dessus de 20° . Wait and see alors car c’est ce qu’on nous a dit tout le mois de Juillet en France!

13h00, on s’arrête près d’un entreprise de fleurs qui elle même est à coté d’une petite aire de jeux et d’un terrain de foot. Le patron, nous propose l’accès à la cantine et
aux toilettes . Très sympa ce Monsieur, qui en plus parle français car ayant travaillé à Angers et faisant du commerce avec la France.Le pique-nique du midi se fait même sous quelques rayons de soleil.

On repart et flic floc floc, revoila la pluie sous forme d’averses, on se couvre , on se découvre car rouler avec les ponchos donne chaud.Tout le monde est en tenue
pluie, temps froid : les garçons en patalons + pull polaire + veste et nous idem, 3 couches pour le haut et corsair pour moi sur la bas.

Nous passons les villes qu’on avait initialement prévu de rejoindre hier soir Lisse, Hillebom et pour voir qu’il nous a fallu 2h00 pour faire 16kms. Pas terrible comme
moyenne, mais avec tous les arrêts : « je voulais faire la photo de ce mouton », les arrêts pipi, les arrêts pour mettre et enlever les vestes , les arrêts photos, ben du coup, la moyenne horaire prend un sacré coup, mais ça fait partie du voyage !

Vogelenzang, nous passons devant le camping que nous visions la veille et la trace prévue devait nous faire traverser un parc qui …. est interdit au vélo : il s ‘gait d’un
site de captage d’eau et seul les piétons munis d’un ticket sont autorisés à y faire de la rando. Il faut donc faire le tour et passer par la banlieue de Harlem dont les
habitations sont gigantesques : de vrais maisons de stars. Z’ont pas l’air trop pauvre par ici.

17h00 et nous arrivons à la station balnéaire de Zandvoort ou nous comptons nous y arrêter pour faire des courses. Autre ambiance, que je déteste , la station a
touriste, un peu de racailles, pleins de petits magasins de de petits restau le long de la route principale. Beurk !

Et il y a une fête foraine: les garçons auront droit à leur tour de manège et nous , nous nous arrêtons le long de la plage sur une terrasse abritée du vent pour y déguster
une petite bière et voir qu’il y a quand même un peu de gens sur la plage malgré le temps (des joggeurs, promeneurs, kite-surfeur), il y a même quelques enfants qui sont
aller faire un tour dans l’eau ! Ouch, on n’est même pas aller mettre le petit bout d’un orteil tellement ça souffle !

Suite du parcours, le long de la mer : on peut y voir des séries de bungalows directement sur la plage et également une fête ambiance Ibiza, sur la plage également.

On arrive finalement au camping : Kennemer Duin. Un grand , immense camping sans aucun charme. On déteste et les 24 euros sont chers payés au vu de l’emplacement
: zone de tente sans emplacement précis, un peu les uns sur les autres avec en plus un accès internet payant et sans aucune garantie de capter le réseau au niveau de
la tente. Donc ce soir, ce sera service minimum : la lessive attendra, et l’update du blog aussi !

Diner pas très agréable : trop de vent et Martin a froid malgré ses 3 couches de vêtements. Si demain soir c’est pareil, il aura droit à 2 couches supplémentaires.

Malgré tout , les garçons sont super et après une petite phase d’adaptation, on retrouve nos 2 garçons comme on les aime : qui profite de ce qu’ils ont et découvre avec
émerveillements les nouveautés. Clément est un peu moins dur qu’au début et Martin aussi (mais bon, quand on rate « la photo du mouton », forcément, il faut dégainer du bonbon)

Encore une bonne journée , en plein air et les garçons battent à nouveau leur record d’endormissement !

  • J5 (31 Juillet) : Bloemendel an Zee – Caastricum : 46kms – « Le jour des dunes »
Biberon au chaud
Des fleurs pour Maman
Concours d'équitation
Repos des guerriers
Dans les dunes
Ballade dans les dunes

Mauvaise nuit, Martin fait de la fièvre ce matin et s’est réveillé plusieurs fois dans la nuit. Heureusement qu’une Maman était à coté de lui pour faire un câlin. Il posait même sa tête tout contre moi, j’adore ces moments même à 3 ou 4h00 du mat’.
Martin tout patraque donc et qui manque de punch à l’heure du petit dèj’. Ce qui empêche de réveiller le camping sous les braillements habituels de Mr Martin, le temps de
préparer son biberon. Non, là, il est tout calme et tout sage. Un petit coup d’Advil et pouf ! Le voilà prêt à jouer au ballon.
Ce matin, pas de Mr ou Mme bavard à venir discutailler le bout de gras à propos des vélos , le tout additionné d’un réveil plus matinal que d’habitude et nous voilà prêt à
rouler à 10h30 ! Comme à l’ancien temps. Alors est-ce dû au Martin ou bien aux Mr et Mme Bavard ? Affaire à suivre …
Le circuit nous fait prendre une piste à vélo dans les dunes et c’est nettement plus agréable d’y circuler sans la pluie et le vent de l’autre jour. En effet, les nuages sont
hauts et on sent un changement de temps : la température augmente et des trouées de ciel bleu apparaissent. Chouette, la météo aurait donc raison ?
Ça monte, ça descend, ça tournicote dans ces dunes, ça nous change des routes toutes plates et c’est super. Par contre super fréquenté par les hollandais en vélo. Il y
a de tout : des vélos de routes mais surtout des vélos hollandais qui semblent être assisté électriquement (ou alors faudra qu’on m’explique comment on fait pour faire de la roue libre dans une montée)
Nous sortons des dunes pour reprendre la piste cyclable baptisée LF 1 Noord See et au détour d’un carrefour nous tombons sur une petite citadelle où a lieu un
concours hippique de saut d’obstacles. Génial , une pause émerveillement pour les enfants , même si ils ont peurs quand les chevaux s’approchent trop près d’eux.
Clément nous assaille de pourquoi : « pourquoi ils sautent? « « pourquoi ils ne doivent pas faire tomber les barrières ? » « sinon quoi ? » ….. la série continue , même si
de mon vélo je n’entends pas toujours toutes les questions. C’est super qu’il s’intéresse à ce qu’il voit et à ce qu’il vit ! Mais c’est Nicolas qui cette année doit répondre aux
questions , même dans les montées … »pffut ! Clément ! Pffutt ! Attends , t’auras la réponse en haut de la petite bosse » car il faut bien le dire , ce que j’appelle bosse ,
c’est une montée à une altitude de 15m …. où là là, attention au mal des montagnes !
13h00, nous arrivons dans la zone sud d’Ijmuiden, ville probablement industrielle au vu des fumées blanches rejetées. Pique-nique dans une petite aire de jeux et en route
pour toper le water-taxi pour traverser la rivière. Ben , pas trouvé le water-taxi. Après avoir visité la marina, failli embarqué sur le ferry pour l’Angleterre et cherché en
vain ce fameux bac, on décide de prendre la série de pont pour traverser la ville, sous le soleil et la chaleur.Chouette , la canicule ? Rêvons un peu.
Finalement nous arrivons , après une dizaines d’arrêts (pause-pipi, « j’ai froid », Nico remet ou en fait non enlève une pelure) à Wijk an Zee ou nous faisons quelques courses.
Ensuite en route pour les 10 derniers kms en direction du camping au travers du parc national des dunes. Super agréable !
17h30, arrivée au camping, gigantesque celui-là aussi. En fait j’aime pas trop les campings 4 étoiles, trop de monde, même pour les garçons, ils n’osent pas aller s’intégrer
dans les jeux tellement il y a du monde. Pour les prochaines fois, un camping 2 étoiles sera largement suffisant !
J4 , J5 : où sommes nous ?
Ici
J4 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J4.gpx
J5 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J5.gpx

  • J6 (01 Août) : Caastricum – Groët : 39kms « est-ce qu’on peux camper ici ? Hurh ddrazrda jorjor ! Ah ! Heu ! Sprechen sie deutch ? English ? Nein ? Avec les mains , ça marche ? »
Au soleil
Les dunes (suite)
Arbres brûlés
Le plus fort de tout les papas du monde
Chevaux
A la plage

Après avoir passé la soirée et la nuit à grelotter de froid dans nos sacs de couchage prévu pour 7° (il a fait 4° pendant la nuit), on fini cette fameuse nuit en ayant trop
chaud dans la tente , car ô miracle …. que voyons nous en levant la tête ? Un Martin malade et de mauvaise humeur certes, mais surtout un beau ciel bleu et un soleil
chaud. Tellement chaud que le petit dèj se faisant au soleil, se fait aussi en tee-shirt. Quel bien ça nous fait ! On sent que ça va être une journée belle et chaude.
Départ 11h25 du camps (ben oui, lever 09h00, la grasse mat’ malgré tout ), et après 3 tours de tyrolienne pour Clément, en fait nous partons à 11h45.
Retour dans les dunes , et sous le soleil c’est magnifique , très sauvage , peu d’arbre et assez vallonné : des pentes à 10% , si , si ! C’est marqué sur le panneau !
Donc comme on monte de 10m d’altitude max, ben si ça dure 100m, en ben paf : 10% dans la vue.
J’aurai utilisé mon petit plateau aujourd’hui. Et Nicolas aussi malgré l’assistance non électrique de Clément qui pédale, mais à l’envers !
Ben oui, comme on se fait doubler par tous les Papys, Mamys de Hollande, on a eu le temps d’examiner leur vélo, pour découvrir que la plupart ont une assistance
électrique : batterie sous le porte-bagage et assistance dans le moyeu. De surcroit , beaucoup n’ont plus le système de pignon, mais les vitesses intégrés dans le moyeu
également. Sans compter la dynamo , elle aussi dans le moyeu. Bref, force est de constater que nos amis hollandais ont une longueur d’avance sur nous sur les vélos urbains !
12h30 , nous arrivons à Egmond-an-zee où nous pensons pique-niquer, mais nous changeons rapidement d’avis vu le monde sur la plage et surtout sur le parking. Nous
avons moyennement confiance pour y laisser nos vélos. Changement de programme , nous nous dirigeons vers la sortie de la ville , et là, stop ! Une aire de jeux,
impeccable pour y pique_niquer au soleil. Clément s’amuse comme un petit fou sur le parcours ludique pendant que nous essayons de faire manger Martin, toujours sans
succès. Le pauvre, tout patraque ; il lui faudra une bonne heure pour commencer à vouloir faire un peu de jeux.
La route reprend au milieu des dunes qui sont dans le parc national. Les dunes sont vraiment impressionnantes et certaines sont très hautes. On ne voit même pas la mer de la route.
Bergen-an-Zee : traversée de la ville infernale : la vélo-route LF1 qui nous mène vers le nord nous fait prendre des sens-interdit pour les voitures. Ça passe peut-être
pour des vélos seuls , mais quand notre convoi voit arriver en face un gros 4×4, là ça devient tout de suite plus compliqué.
Beaucoup de monde ici sur les stations balnéaires , et des gens plutôt aisés avec de belles voitures de luxe. D’ailleurs, pour ce qu’on en a vu, le pays semble plutôt riche. Beaucoup de belles maisons.
Retour à nos moutons , où plutôt chevaux, car dans ces dunes que nous parcourons aujourd’hui, il y en a quelques uns.
Le paysage change légèrement avec maintenant plus de sable sur les dunes et au détour des petites routes nous découvrons des parking entiers de vélos sur les accès plages. Impressionnant ! On n’en a jamais vu autant de parqués.
Et pendant que Nicolas et Clément jouent à qui sera la plus grosse bête, je continue mon petit bout de route , regrettant ces moments là, qui nous donne des phrases cultes.
Mais , mise à part « le dernier à la tente est une poule-mouillée, et le premier à la tente est une poule sèche », je sens que les journées pédalages avec les réflexions de Clément me manque !
17h00, nous arrivons à Groët et constatons à nouveau que le camping visé ne comporte que des bungalows mais , on est orienté vers son voisin qui comporte quelques emplacements de tentes (2 ou 3) .
Par contre la patronne ne parle que très peu l’anglais et l’allemand et s’évertue à nous faire de grande s explications du pourquoi du comment des 3 poubelles (la verte, la
verre, le papier) et pis là c’est pour faire la vaisselle, mais pas pour évacuer le manger , le manger c’est dans la poubelle verte. Là c’est pour la douche, 0,50 centimes les
6mn d’eau chaude (qui font plutôt 5, car après avoir lavé Clément j’ai eu un timing réglé à la seconde près pour prendre ma douche). La c’est le lavabo, mais faut nettoyer
avec le chiffon après , idem pour la douche. Bon, un peu écolo et avec quelques principes la dame (faut pas laisser les enfants vadrouiller tout seuls, ils doivent venir aux toilettes avec un adulte. Mais ça fait partie du charme du voyage !
Un rapide passage dans la ville de Groët pour faire les courses, pour que Clément fasse son tour de manège car il y a une « Kermis », une fête forraine quoi, et
s’apercevoir que la ville est sans intérêt. Elle nous sert tout juste de base pour l’étape de demain.
L’emplacement est néanmoins tranquille et même Martin retrouve son sourire et un peu de son punch avec de magnifique « non », tu veux manger ? « non », on va faire
dodo ? « non », on va mettre le pyjama ? « non », on fait l’apéro ? « oui » Ouf !
21h30, Martin met exactement 1s pour s’endormir : le temps de le mettre dans son sac de couchage , de lui faire un gros câlin et paf ! Aux pays de Morphée. Clément suit
, de quelques minutes. Ils sont supers et pour une fois Clément n’a pas hurlé pour prendre la douche
Demain, direction Den Helder pour prendre le bateau pour Texel …….. à suivre au prochain épisode

  • J7 (02 Août) : Groët – Den Hoorn – 49kms – « Capitaine, attendez-nous ! »
Petit dèj au soleil
La digue
Accès à la digue
La digue (suite)
Vue sur le plat pays
Et un petit coup de trampoline
Piste cyclable
Les bourins
La route des dunes
En route pour Texel via le Ferry

Ce matin, de mieux, en mieux, on se lève à 09h15. Et les gars ont bien roupillé jusqu’à la dernière minute. Martin semble en meilleure forme, mais le pauvre s’est fait une
belle piqûre qui est bien gonflée. A part ça , tout va bien, il fait un soleil radieux et on prend le petit dèj au soleil en tee-shirt.
Pliage et départ à 11h15. Ouaih, on est dans les temps. Direction Den Helder, tout au Nord.
On repart en direction de la mer et , comble du luxe, il y a 2 pistes cyclables qui longent la digue.
Pas les digues à 2 balles fabriquées avec 2 ou 3 cailloux, comme chez nous. Non Monsieur, une digue une vraie, bien large et bien haute.
On passe sur la piste coté mer histoire de voir la mer du Nord, puisqu’on suit la piste LF1 Noord Zee. Et comme les tri-lingues que vous êtes , vous aurez bien entendu compris, la piste de la mer du Nord.
Peu de plage du coup et donc envahies par les hollandais et les quelques allemands ou anglais (assez peu en fait). Quand au français …. pas vu….. d’ailleurs, beaucoup
de gens nous font des réflexions en hollandais qu’on comprend rien , alors , on leur fait un grand sourire , en espèrant que c’est pas des insultes !
Donc la digue de la mer du Nord, ben c’est large , une vraie autoroute et donc tout aussi monotone. Ca nous permet juste de rouler côte à côte pour une fois et de croiser
toutes sortes d’engins à 2 ou 3 roues. Des carrioles pour les enfants , mais aussi pour les chiens. Des obèses en bidet électrique (des espèces de chaises électriques à
3 ou 4 roues – j’en ai même vu un l’autre jour prendre un virage à fond et décoller une de ses 2 roues arrières) et toujours ces mamies qui nous doublent avec leur vélo
électrique comme si de rien était. Ca commence à devenir énervant cette affaire !
Aujourd’hui, pas de vent, mer calme et bleue , une mer qui donnerait presqu’envie de se baigner si l’accès au plage n’était pas aussi noire de monde.
Retour de l’autre coté de la digue pour avoir une superbe vue sur le pays. Les prairies sont vertes, avec des chevaux , des moutons , quelques moulins au loin et des champs de tulipes, hélas absentes car hors saison.
13h00, nous arrivons à Callantsoog, noire de monde elle aussi et prenons une route au pif dans la ville afin d’y dénicher une éventuelle aire de jeux pour y pique-niquer.
Et bingo, après avoir traversé un petit parc, nous en trouvons une, qui certes appartient à un camping mais qui nous convient tout à fait pour y déjeuner. On s’est même beaucoup amusé avec le trampoline !
On repart en traversant le camping et passons à coté d’une méga aire de jeux, et là, pas moyen d’y couper, les garçons l’ont vue, on les laisse donc profiter !
On reprend la route, le temps se couvre et il fait super lourd. Nous retrouvons un paysage de dunes où la végétation est un peu différente et qui tournicote et monte et descend comme il faut, un vrai régal.
Il est 16h00, on nous nous approchons de Den Helder, lieu pour le passage en bateau dur l’île de Texel. Le départ des bateaux a lieu toute les demi de chaque heure.
Allons nous avoir celui de 16h30. On crie « bateau, attendez-nous … » et il s’en est fallu de peu pour le rater, mais non, on est dedans et Clément et tout émerveillé ainsi
que son frère. La traversée est rapide : 30mn et déjà nous reprenons la route pour Den Hoorn, lieu de notre camping. Les traditionnelles petites courses au magazin Spar du coin et hop au camping.
Bonne surprise ce camping, une aire de jeux conséquente, une piscine, un restau et un accès internet gratuit malgré ce que nous a dit la dame de l’accueil.Il serait parfait pour une journée off ce camping.
En attendant, demain, on fait le tour de l’île. On a donc posé la tente pour 2 nuits. Ce qui signifie que demain : pas de pliage, on peut donc espérer partir avant 11h15 ……. ……suite au prochain épisode …..
J6 , J7 : où sommes nous ?
Par ici
J6 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J6.gpx

J7 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J7.gpx

  • J8 (03 Août) – Den Horn – Den Horn (Texel) : 56kms « quand 2 tandems Pino se croisent ….. »
De beaux purs sangs
Les parapluies !
Le tour de Texel sous la bruine
Pause déjeuner au restau
Miam miam
Le phare au nord de Texel
Crevaison !
Tandems Pino

Ce matin, ben il pleut. Trop beau 2 jours de beau temps, fallait que ça s’arrête et de façon assez radicale. La bonne grosse pluie qui mouille.
De façon inespérée, nous arrivons à caser le petit dèj entre 2 averses. Mais , hélas, pas de départ réussi avant 11h15, notre heure fétiche pour cause d’averses nous faisant trainer les préparatifs.
Une accalmie permet néanmoins de lancer l’étape du jour : le tour de l’île de Texel.
C’est donc sous une petite pluie que nous commençons notre étape qui fait une pause au bout de 500m , à la sortie du camping pour retourner chercher les outils et la pompe.
1km plus, c’est la pause bourrin : des chevaux broutent juste à coté de la piste et Clément, me voyant les caresser voudrait faire pareil, mais tellement brave qu’il est restera finalement les regarder.
On reprend finalement la route pour s’arrêter à nouveau pour une pause pipi cette fois-ci. Ah ben c’est sûr qu’à cette allure, je ne sais pas si on aura le temps de faire tout le tour.
Bon, finalement, ce départ semble le bon et Clément pousse la chansonnette toute la matinée. Au top ten : « promenons nous dans les bois », ça tombe bien, on y est,
« une souris verte », « vache , vache , grosse vache, toute la journée tu mâches », je l’aime bien celle-là et comme il y a aussi des vaches, c’est tout à fait de circonstance.
Après un passage boisé et arrosé, où nous avons quand même croisé des parapluies en vélo, nous remontons vers le nord et retrouvons un paysage de dunes. Cette
partie est un parc national et une piste vélo la traverse, ce que nous faisons également.
L’heure tourne et Martin crie famine , ça fait du bien de l’entendre , lui qui n’était pas en super forme ces derniers jours, le voilà de retour !
Nous cherchons donc un coin pour pique-niquer qui comporte les critères suivants : à l’abri de la pluie et comportant une aire de jeux. Pas exigeant quoi ! Comprends pas
pourquoi on ne trouve rien au milieu de ce paysage sauvage peuplé de moutons beiges et marrons. Et pourtant, le miracle à presque eu lieu : on a trouvé des jeux à côté d’un restaurant.
Petite discussion, Nicolas vérifie qu’il n’y a pas d’abri et optons pour le restau et un méga Hamburger – frites mayo, le tout fait maison. Un repas super équilibré quoi. Entre ça et les apéros du soir …..
L’estomac bien rempli , nous reprenons nos destriers pour le ch’nord de l’île que nous atteignons assez rapidement. De Cocksdorp , c’est le nom de la ville au nord de lîle.
On y trouve un phare dans lequel on peut y monter pour 3 euros, mais étant donné qu’aujourd’hui tout est gris, on n’arrive même pas à distinguer la mer du ciel, ben on regardera le phare d’en bas.C’est pas mal aussi d’en bas.
C’est alors que je constate que la roue droite de la chariote de Martin est dégonflée, sans doute une crevaison lente. Un petit coup de pompe et hop on repart, en espérant que ça suffise pour le reste de la journée.
Nous entamons alors notre descente vers le Sud par un bout de digue en alternance avec une route sans circulation ce qui nous permet de rouler côte à côte. Trop cool.
C’est alors que l’inattendu se produit, surprise, incroyable, que croisons nous ? Un autre tandem Pino, comme le notre et piloté par qui ? Des français. Alors qu’on a vu
aucun touriste français depuis Delft, les seuls que l’on croise on un tandem ! Et évidement, ben on cause d’histoires de tandem. Il s’agit d’un couple en camping-car mais
qui part en tandem pour la journée avec leur chien dans la remorque. Ils font une partie de ce que l’on compte faire mais dans l’autre sens (du moins pour la partie Ouest,
car ils en ont fait plus que ce qu’on prévoit de faire dans la partie Est du pays).
Retour à la ballade, qui depuis midi se fait continuellement sous la pluie et même si il ne pleut qu’une goutte sur 2, ben on aimerait bien que ça s’arrête, histoire de voir l’île
et ses magnifiques paysages autrement qu’au travers les gouttes se trouvant sur mes lunettes.
En tout cas, pour ceux qui aiment l’Irlande, l’Ecosse ou bien encore la Cournouaille, le panorama y ressemble beaucoup, mais en plus plat !
L’heure su goûter approche et nous dénichons une école dont le portail est ouvert et nous permettant d’accéder à l’aire de jeux, très bonne idée et comme en plus il y a
une avancée devant l’entrée de l’école, ben nos 2 critères sont réunis pour la pause et reprendre des forces pour atteindre la fin de l’étape. C’est alors, que notre œil
aguerri sonne la sonnette d’alarme, « n’y aurait-il pas une trouée de ciel bleu , là bas au Sud ? Justement là où nous allons ? », ben oui Mesdames et Messieurs, car
aussitôt franchi les barrières du camping, la pluie s’arrête enfin et le soleil refait son apparition. On n’aura même pas besoin de sortir la bâche pour manger ce soir.
Pendant que je prépare le repas Clément joue au ballon avec le petit voisin allemand, et même si chacun fait ses commentaires dans sa langue, ben finalement pour taper dans un ballon , pas besoin de savoir causer la langue de l’autre.
Les 2 garçons s’amusent, espionnent les voisins, envoient le ballon dans toutes les tentes avoisinantes, ils sont inséparables et Martin quelque fois le plus zouave des 2. ….. prochaine étape : à suivre …..
J8 : où sommes nous ?
L’aventure continue par ici : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J8.gpx

  • J9 (04 Août) : Den Hoorn (Texel) – Westerland : 44,59 kms – « La route des tracteurs »

Les anglais en Trikes

Sur le ferry : retour Den Helder

Den Helder : pause déjeuner

Champs de fleurs (il en reste quelques unes)

La maison aux buis

Les 2 propriétaires de la maison aux buis

Champs de blé au pied des éoliennes

et un petit moulin au détour d’un chemin

et un tracteur , un !

ce soir c’est diner dans la tente

diner dans la tente

J9 : où sommes-nous ?
Par ici : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J9.gpx

  • J10 (05 Août) : Westerland – Harlingen : 64kms « The digue »
Balançoire
Drôle d'interlocuteur
Pause sur la digue
Martin mort de rire
Entrée de la digue

 

Martin et Clément au spectacle du pont levant
Roule , ma poule
La digue
25 kms .... pas mal avec notre chargement !

Et ben, le croirez vous si je vous disais que ce matin pas de pluie et que le soleil revient ? Et ben si, même qu ‘il fait trop chaud dans la tente ! Ce qui ne nous empêche pas de trainer jusqu’à 09h00 et encore, il a fallu réveiller Martin.
Les allemands d’à coté ont perdu leur toit de tente au cours de la nuit qui fut effectivement ventée et humide. 2 jeunes qui , on se demande , font dans ce camping où il n’y
a rien à faire. D’ailleurs, la grosse dame d’à coté a sorti son transat et assiste au spectacle de la journée : une famille française en vélo qui plie bagage ! Quel spectacle !
On devrait faire payer car ce n’est pas la première fois qu’on sert de spectacle !
A part ça , rien de sensationnel puisqu’on part à 11h30, direction Den Oover pour prendre la digue.
Au travers de la campagne, on roule pendant 1h00 pour atteindre la ville. On y trouve d’ailleurs une école qui laisse ses portes ouvertes pour qu’on puisse bénéficier des
jeux. C’est super pour nous, car les 2 garçons peuvent du coup en profiter pleinement. Il fait beau et chaud, le vent est de Sud-Ouest, idéal pour prendre la digue.
Un bâtiment massif ainsi qu’un pont tournant (dont nous assistons à la manœuvre), signale le début de la digue. Celle-ci fait 30kms de long, impressionnant comme construction. Une œuvre titanesque. D’autant que dessus il y a une autoroute.
Nous commençons alors la traversée à une bonne allure : tout plat, tout droit , le vent dans le dos et ça ayé, le compteur s’affole : les premiers kms sont avalés à 25kms/h, une vitesse phénoménale pour nous vu le chargement que l’on a.
La ballade devient vite monotone même qi on ne peut qu’être impressionné du monument, le fait d’être à coté de l’autoroute fait perdre un peu du charme de la traversée.
Km 15, on fait une pause et on découvre qu’au milieu de la digue, il y a un ….. camping ! Faut vouloir dormir ici !
Clément chantonne toujours les tubes à succès de l’été, le tout entre-coupé de batailles de gros animaux : « moi je suis un moustique « , « alors moi je suis une araignée ,
et je mange les moustiques » , « bon, ben moi je suis un lézard et je mange les araignées « …… et ainsi de suite jusqu’à ce que le premier qui en a marre abandonne et donc perde au jeu.
La piste cyclable est suffisamment large pour rouler de front et c’est super agréable de rouler côte-à-côte , avec Martin qui fait le zouave dans la carriole et qui se manifeste dès que je le double.
Les kms défilent et nous approchons de la fin de la traversée quand tout à coup, nous distinguons 3 trikes. Et oui, il s’agit bien de nos 3 anglais que nous avons fini par rattraper ! Nos routes se séparerons à la sortie de la digue.
Il reste maintenant que quelques kms pour rejoindre le camping que nous atteignons à 17h00. Juste à l’heure du goûter et d’une petite bière fraîche pour nous.
Encore , un petit coup de vélo pour faire les courses et tourner un peu dans la ville assez touristique et qui ne comporte que des troqués et des restaus (nous on veut une supérette).
Par ailleurs, la ville semble être un sacré port de plaisance , vu le nombre de bateaux et pas de petites coquilles de noix, non, des vrais bateaux, de toutes les tailles mais surtout des grands et quelques uns en bois.
Une étape donc un peu décevante au niveau du passage de la digue. Par contre , la campagne verdoyante sous le soleil est absolument magnifique .. ….suite à la prochaine étape …..

  • J11 (06 Août) : Harlingen – Sint Annaparochie : 45kms « l’orage qui dura 30s »
Harligen
La route des moutons
Les moutons noirs
Pause déjeuner
Pique-nique
Course de cariolles
L'orage qui dura 30s
L'orage qui dura 30s (suite) ... trempés des pieds à la tête
Les garçons n'ont pas trop souffert ! mais le rouge est de mise
Les exploits de Martin !

Ce matin, réveil aux aurores : 9h00, on émerge à peine. Résultat, on sort du lit à 9h30. Petit à petit , ça dérive, ce qui signifie qu’il serait peut-être temps de faire une
pause, mais Nicolas n’est toujours pas satisfait du couple camping-météo. Va bien falloir quand même s’arrêter car les enfants commencent à s’énerver lors des fins de journées , et en plus les cuisses sont lourdes , surtout le matin au démarrage..
Il fait bon, plutôt chaud, ce qui laisserait peut-être envisager un peu de soleil, mais non, le temps reste lourd et gris.
On quitte donc le camping à 12h00, après avoir discuté avec nos voisins belges qui connaissent assez bien la Hollande et qui selon qui, le pluie d’ici ne mouille pas ! Forcément avec un camping car et une grande tente …
Un dernier petit coup de jeux du camping et on y go.
Petit passage par le port d’Harligen qui comporte un nombre assez impressionnant de vieux gréements et qui donc est une ville assez touristique. On y a croisé plusieurs français dans le camping !
Hors de la ville, on suit la route qui longe la digue , direction le nord. Et sur cette route , les moutons paissent au bord de celle-ci, tranquillement, à peine gêné par notre
convoi. Cyclotin s’amuse à leur faire peur , et ce que son équipage ne voit pas c’est que les moutons sont tellement effrayé qu’ils nous font une belle petite crotte de peur !
Premier petit village traversé : Seixbeirum, suivi de Franeker comportant une belle église et une belle petite place !
Suivent Peins et Ried ou nous nous arrêtons pour une pause goûter dans une cour d’école pour les jeux. Nous reprenons la route alors que les premières gouttes de pluie font leur apparition.
Rien de sensationnel jusque là, mais tout à coup, changement de note, c’est un vrai déluge qui s’abat sur nous, on ne voit plus la route et il nous faut nous abriter comme
on peut le temps de l’ondée, moi sous un arbre et Nicolas et Clément sous un toit de maison. En 30s on est trempé comme des soupes même si on avait auparavant déjà
mis nos affaires de pluie, les cuissards , chaussettes , chaussures et gants sont bon pour être essorés. Heureusement, ça se calme, mais on se souviendra du
passage à Ried ! Et bravo à mon Clément qui malgré tout est de bonne humeur et continue de parler et de chantonner tout le temps, même si là, il a eu un petit peu peur .
La route continue et on se fait allègrement doubler par une carriole tirée par 2 chevaux ! Assez inattendu, il faut bien le dire .
Sint Annaparochie, c’est l’heure de course et une dame parlant français nous oriente vers le magasin du coin. C’est curieux, on est Samedi et seulement quelques magasins semblent ouverts (alimentaire surtout)
Et maintenant, direction le camping ….. et là, ça se gâte, le camping n’est pas à sa position GPS. Sglurp ! Heureusement qu’au carrefour précédent il y avait un panneau
qui indiquait un camping. On rebrousse donc chemin pour atterrir dans un mini- camping, qui certes n’a pas de jeux pour les enfants , mais qui est tout tranquille et où il n’y a pas besoin de sa pièce de 50c pour prendre sa douche !
Et c’est là qu’on découvre la dernière bêtise de Martin. Je viens de mentionner les courses de la journée , car justement, c’est dans la carriole de Martin qu’on les met le
temps d’atteindre le camping. Et le bougre n’a rien trouvé de mieux de prendre les desserts du soir et d’ouvrir le chapeau avec ses dents et de manger tout le pot et de façon miraculeuse sans s’en mettre partout !
Les 4 pots sont percés avec ses petites dents, mais il n’en a mangé qu’un , Ouf !
On s’installe, on prend les douches bien chaudes et on se prépare pour le diner quand à nouveau, des gouttes de pluie ! Encore ! Quel pays, l’année prochaine, on partira en Italie ou bien Espagne !
Les enfants ont déjà diner , donc c’est déjà ça car il nous faut en catastrophe se replier et ranger tout dans la tente et y finir le repas, pas fun , surtout que Martin excité par on ne sait quoi ne tient pas en place.
Il finira par baisser les bras , même si il aura fallu se battre pour le mettre au lit. Quel diablotin celui-là ….. ….. suite à la prochaine étape ……

  • J12 (07 Août) : Koude Vaart (Sint Annaparochie) – Bartleheim : 55kms – « les 10kms les plus longs et les plus ventés »
Retour sur la digue
ça ne passe pas : on reprend la route
Champs de blé et moulin
Chevaux sur la piste cyclable
La pose pour Clément
Vente de fleurs sur la route
Dokkum

Après le déluge de hier soir, que croyez-vous qu’il arriva ? Et ben si , ce matin grand soleil sur la camping. Réveil matinal donc par Clément à 08h00. Martin , lui pionce toujours et il faut petit à petit le réveiller.
On finit la vaisselle de la veille , on met les affaires à finir de sécher (surtout les chaussures ) et hop petit dèj et on plie pour un départ à 11h15 (on a un peu trainer et surtout il a fallu préparer la salade de pâtes pour midi.
On est sur le départ quand un gentil couple nous souhaite un bon voyage en français et montrant qu’aujourd’hui, il ne pleut pas (pas encore du moins).
On est d’ailleurs assez étonné des gens qui parlent français. Autant sur l’autre partie de la Hollande, personne ne le parle autant ici, ce n’est pas la première fois qu’on
nous parle en français et pourtant, le région semble moins touristique et avec encore moins de touristes étrangers ! Doit bien y avoir une raison !
On décide de suivre les conseils d’une autre famille de cyclo-randonneurs et partons le long de la digue, quand tout à coup …. quoi ? Que pensez-vous qu’il arriva ? Et
ben le gros grain : gros nuage noire, pluie épaisse et vent de folie, bref de quoi mettre une Babeth de mauvais poil.
On se croirait à la Toussaint tellement le coup de vent est fort et il suffise que je m’arrête pour mettre une couche supplémentaire pour que le soleil revienne ! Arghhh ! Quel pays, je vous le dis !
Par contre le vent, lui continue de souffler et pour le moment, tout va bien car il est dans le dos.
La route de la digue est sympa et je m’attendais à trouver la mer au pied de celle-ci (coté mer) et bien pas du tout, il y a des champs avec des vaches. Sur notre route ,
nous retrouvons les moutons (comme la veille) que Clément prend en photos sous tous les angles.
Vaincu par un portillon empêchant les bêtes de sortir mais aussi au carriole de passer et nous voilà contraint de suivre une route parallèle à l’itinéraire prévu.
Un petit tour dans la campagne et nous atteignons Marrum pour la pause déjeuner dans la cour d’une école. On devient coutumier du fait maintenant et c’est plutôt un bon plan, assez facile à trouver.
On continue la route et on découvre de-ci delà des moulins à vent (et on comprend pourquoi il y a des moulins) qui agrémente le paysage, très vert (là aussi , on
comprend pourquoi : doivent pas avoir de problème de sècheresse les paysans du coin)
On notera aussi pas mal de maison en vente (Te Koop : à vendre , on comprend bien le néerlandais maintenant)
On voit aussi que les hollandais aime bien les grosses voitures américaines des années 70 : des énormes buick, chevrolet sont garées de temps en temps dans les rues)
Dokkum , passage par le centre-ville : très joli avec la rivière qui traverse la ville, notre premier aperçu se fait au bord de la rivière avec plusieurs bateaux qui semblent
faire des remontées/descentes de rivières (et des anciens bateaux, tout en bois. Et tout avec en fond un beau moulin. Superbe décor !
Clément assiste au spectacle de lever de pont et évidemment Martin , qui veut tout faire pareil que son frère aussi (même qu’il se fait à la série des « pourquoi » (« quoi » en langage Martin)
Dokkum, c’est aussi la ville ou on change de cap : direction le Sud , 11kms plus bas pour atteindre le camping. Et c’est là qu’on a vécu les plus longs 10kms de notre histoire.
Le vent que l’on avait jusqu’à présent de dos , puis en latéral, ben maintenant, c’est pleine poire qu’on l’a.
10kms interminable , à 10kms/h, sur une portion de route toute plate et toute droite , et avec aucune végétation à la ronde (pas d’arbre pour couper le vent)
« ça aurait pu être pire : il aurait pu pleuvoir comme ce matin » me dit Nico, ce soit être pour remonter le moral des troupes qui n’est pas très haut aujourd’hui et pourtant
après le grain de ce matin , il fait finalement assez beau (pas le beau ciel bleu sans nuage, mais du soleil quand même)
Enfin Burdaard (avec son moulin), on y cherche la supérette, mais pas de bol paraît qu’elle n’existe plus. Ou là, là, ça sent pas bon le repas du soir et en plus on est
Dimanche. Au pire on a de quoi faire des pâtes au jambon et également les petits dèj de demain. De ce coté là, on peut s’en sortir. Reste plus qu’à trouver le camping et avec le bol qu’on a , il va au moins ne pas exister.
En tout cas à Burdaard, y a un mini-camping à coté de la marina si besoin,
On prend donc la direction de Bartleheim pour trouver notre fameux camping et mirâcle, il est là, au bord de l’eau et devinez quoi ! Il y a un restau qui est en plus ouvert ce soir. Finalement, on va quand même avoir notre petit bière du soir.
Le Monsieur est très gentil et sa dame aussi car quand on est arrivé au restau pour manger après avoir pris nos douches, la dame nous a dit que normalement c’était trop
tard pour manger mais qu ‘elle allait cuisiner pour nous. C’est y pas beau ça ? Merci Madame, on recommande d’ailleurs ce petit restau au bord de l’eau. Le mijoté de boeuf , spécialité maison y est excellent !
Repus nous regagnons notre tente , et hop dodo !
… Suite à la prochaine étape …..en espérant qu’il y ait du WIFI !

  • J13 (08 Août) : Bartelheim – Sneek : 45kms « le jour de l’apocalypse »
Visite de Leewarden
Leewarden
Puni au milieu de la place
Nettoyage des canaux
Les 2 compères à l'abri
Sneek : diner au chaud
Diner en famille ..... miam miam

Bon, ben évidement, ce matin il pleut et donc petit dèj sous la bâche Super, on ne l’avait pas encore fait jusqu’à présent, et ben ça y est.
Malgré notre réveil à 08h00, il nous faut plus de temps pour plier du fait de la pluie. Ça râle, ça s’énerve, bref, le moral n’est pas au mieux. Les garçons doivent rester
dans la tente le temps de ranger les affaires et évidement, il leur manque de quoi jouer au ballon à l’extérieur alors ça s’excite.
Finalement, au moment de ranger la tente , la pluie s’arrête et on peut finir de plier tranquillement (même si la tente est toute trempée) Ce qui nous donne un départ à 11h15, comme d’habitude.
Nous continuons alors notre route vers le Sud, en espérant que le temps soit meilleurs. Mais ce fut une succession d’averses et d’éclaircies tout au long de la journée.
Midi, nous arrivons à Leewarden, ville assez grande Nous pique-niquons à l’entrée de la ville dans la cour d’une école (comme d’hab)
Petite visite de la ville : église très impressionnante de briques rouges, petites ruelles assez touristique, tour de Pise locale (début de construction d’une église , interrompue du fait de l’instabilité du sol).
On sort de la ville et retour à la campagne et retour du vent également que l’on prend en latéral cette fois-ci ce qui est encore pire que de face, car cela nous déporte de
notre trajectoire. Clément, en a même peur et froid, il finira la journée dans la carriole à se chamailler avec son frère, pour le plus grand bonheur de Nicolas..
Oosterwierum, c’est l’heure du goûter, à nouveau dans une école. Et c’est là que tout se gâte. Le soleil cède sa place à de gros nuages gris et la pluie commence à
tomber. Nous profitons d’une petite accalmie pour nous mettre en route car il ,nous reste une dizaine de kms à faire avant d’atteindre le camping.
A nouveau, ce fut les 10kms les pires que l’on ait fait : vent latéral, ciel gris, pluie fouettant le visage, bref les conditions sont apocalyptique et il nous faut faire des
pauses à l’abri des arbres pour reprendre des forces. La tête engoncée dans les épaules, le yeux rivés sur le GPS donnant la route et surtout les kms restant, on pédale en attendant que ça passe.
Sneek arrive enfin et nous visons la camping du centre ville histoire de pouvoir se faire un restau ce soir , car faire la popotte dans ces conditions n’est vraiment pas possible.
2 bières et un vrai gueuleton de côtes de porc (la « gross portie » , frites, endives jambons, les garçons auront droit à leur nuggets frites (que Clément terminera
entièrement : l’air ça creuse). On aura tout fini , même ce que Martin a laissé dans son assiette, tout est terminé. … suite à la prochaine étape….
J10, J11, J12, J13 : où sommes nous ?

Hé oui, on est en Friesland et y a pas beaucoups de touristes donc petits campings sans WIFI, d’où cette absence de quelques jours.
Tout va bien, c’est quelque peu humide : on se souviendra de cette portion comme : en Hollande il pleut plusieurs fois par jour !

Bon voici où on est est :
J10 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J10.gpx
J11 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J11.gpx
J12 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J12.gpx
J13 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J13.gpx

  • J14 (09 Août) : Sneek – Molkwarum :47kms « le hollandais à vélo roule toujours dans le sens du vent (proverbe hollandais)
Petit dèj dans la tente
Visite de Sneek
Sneek : sa place
Sneek : ses habitants
Les romanos encore de sortie
Y a pas à dire : c'est vraiment le pays du vélo
Petite route de campagne
Le "raccourci"
Passage de pont
Sortie du raccourci (en poussant)

Espoir ? Non, pluie ! Encore ! Une tentative de petit déjeuner dehors , avortée et contraint de se réfugier dans la tente. On ne l’avait pas encore fait jusqu’à présent. Et finalement, on se dit qu’il y a pas mal de place dans cette tente pour y manger. Que ça sert à rien de se trimbaler chaises et table ou bâche car de toute façon, on ne peut pas les utiliser par temps de pluie.

A nouveau pliage de matériel sous la pluie qui cessera très temporairement le temps du départ.

Ici, pas besoin de prévision météo, il suffit de regarder le ciel et d’étudier le niveau de gris du nuage qui nous arrive dessus. Si gris foncé, alors pluie, si gris clair, alors pluie 1 goutte sur 2.

Ce matin, c’est gris foncé. Bonnes averses mais brèves, le tout entrecoupé d’éclaircies qui nous donnent trop chaud avec nos K-Way.

Les 2 garçons sont dans la carriole car en plus de la pluie il y a du vent , comme hier. Ils seront donc bien mieux à l’abri pendant que Papa et Maman pédalent sous la flotte. Super !

Visite de la ville de Sneek, très jolie d’ailleurs et pour l’heure de midi , nous avons droit à un concert de cloches de l’église qui va durer 1h00, le temps de notre visite.

Place sympathique avec plusieurs terrasses de café; plusieurs canaux traversent la ville , on y trouve donc plein de petits ponts à traverser. C’est même quelque fois un peu casse-tête pour changer de rive.

Beaucoup de bateaux et pas des petits. Comme les hollandais ont des grandes maisons, ils ont aussi de gros bateaux. De gros voiliers et même un certain nombre en bois. Ils sont magnifiques. Pas mal de ces bateaux semblent emprunter les canaux pour descendre de la mer située au nord (Waddenzee) vers l’Ijsselmer située à l’est d’Amsterdam. Tout plein de ponts à passer et donc un spectacle pour Clément qui assiste les yeux émerveillés aux levés des ponts.

Passé Sneek, nous arrivons à la ville suivante (Ijslt) où nous décidons de nous arrêter manger et faire une pause après quelques kms de vent de face le tout agrémenté d’averses.

Nous trouvons rapidement l’école avec ses jeux, mais de gros nuages gris (foncés) pointent leur bout de leur nez. Nous sommes alors contraint d’effectuer un repli stratégique vers le auvent du magasin d’à coté où nous pique-niquons assis par terre, tels de vulgaires va-nu-pieds.

14h30, il nous faut reprendre la route vers le Sud.

Au bout de quelques kms, un croisement nous indique la ville de Parrega via 2 routes différentes. La première est celle de mon tracé et la 2ème celle proposé par les hollandais et qui semble plutôt faite pour les vélos. En plus cette 2ème route est plus courte en km. Nous décidons donc de la prendre. Le début est charmant si ce n’est toujours ce vent latéral qui me fait pédaler penchée et qui m’empêche de prendre des photos en roulant.

Tout à coup, la route s’arrête pour laisser place à un petit chemin pas plus large que 2 roues de carriole. On ne sait pas très bien où ça va nous mener ni si on va pouvoir passer mais on continue la route.

La route est étroite, on a du vent latéral et le canal est juste à gauche. Un vrai jeu d’équilibriste. Qui a dit que le vélo c’est facile ?

Un petit passage de pont plus tard et nous rejoignons la route des voitures pour arriver à Parrega.

S’en suit la ville de Workum où nous tournons pour trouver un espace de jeux pour le goûter (pas étonnant que l’on ai des kms en plus à la fin de la journée !) sans succès.

Clément, dans la carriole jusque là commence à râler et n’a pas eu son bol d’air de la journée. Il est donc de mauvaise humeur et râle assis au milieu de la route quand il voit qu’il n’y a pas de jeux.

Finalement, après quelques gâteaux et bonbons, tout le monde est prêt pour terminer l’étape. Clément repasse sur cyclotin, le temps étant redevenu meilleur et surtout pour éviter les chamailleries dans la carriole.

La route part vers le Sud-Est ce qui nous fait pousser des cris de joie : le vent est dans le dos ! Génial, quel soulagement après 2j et demi de vent de face. C’est là d’ailleurs, que l’on constate avec amusement, que nous nous sommes jamais fait doubler par des hollandais mais que nous en avons croisé un certain nombre à vélo dans l’autre sens. C’est à ce demander si il n’ont pas un réseau de galerie souterraine qu’ils empruntent en cas de vent de face !

Retour à nos moutons et au vent qui à nouveau souffle dans notre nez pour atteindre la petite ville de Hindeloppen, en bord de mer. Au détour d’une petite rue, on y trouve une petite supérette pour nos traditionnelles courses. Puis route vers Molwarum, terme de notre étape.

Et pour une fois, on est bien content de rouler à l’abri de la digue, qui certes nous cache le paysage coté mer mais qui surtout nous coupe du vent.

Enfin nous arrivons au camping, pas très en avance, et bien content d’y être arrivé ! Et mon dieu ! Quel vent , encore !

…..suite à la prochaine étape … dans 2 jours car demain : repos ! ….. »

 

  • J15 (10 Août)  : Molkwarum – Molkwarum : 10kms – « Repos, restau, bingo »

Aujourd’hui, pas d’étape . Repos au camping et après l’éclaircie du matin : pluie le reste de la journée.
Au programme : lessive, sieste et jeux de carte …..les petites courses sous la pluie battante et restau

  • J16 (11 Août) : Molkwarum – Staroven – Enkhuizen – Berkhout : 37kms – « Le Hollandais va toujours en camping avec ses bottes »
Stavoren
Vieux gréement à Stavoren
Interlude en attendant le bateau
La gare navale : on pique-nique

 

La bateau arrive
Embarquement effectué
On quitte Stavoren
Jeu de cartes
J'ai soif moi !
Et glou et glou et glou
Clément , dans la cariolle
no comment

Ce matin, réveil 08h30 je crois par …. Nicolas. Les 2 autres saucisses pioncent secs et se réveillent en douceur jusqu’au moment, ou , parfaitement réveillés, commencent leur java dans la tente.

Et ce que j’adore, c’est tous les matins, ce petit sourire de coquin de Mr Martin, c’est l’un de mes moments préférés (avec ceux ou on se dit, tiens il ne pleut pas ? )

Il a plu toute la nuit, on serait donc en droit de demander une éclaircie pour le petit déjeuner. Que nenni, il fait il continue de pleuvoir, ce qui nous oblige à petit déjeuner dans la tente.

Je ne crois pas qu’on l’ai encore fait, et c’est assez sportif avec les enfants. Eux , ça ne les gêne pas trop la pluie en fait. Le seul truc c’est qu’ils ne peuvent pas aller se défouler dehors et du coup se chamaille dans la tente ou bien dans la carriole.

En fait, il a tellement plu que ça fait floc floc dehors quand on marche. Le sol est gorgé d’eau , et en allant aux toilettes, je m’aperçois que les hollandais et allemands du camping sont …. en bottes ! Incroyable, j’aurai jamais eu l’idée de partir avec mes bottes au camping. Faut croire que eux sont habitués au camping spongieux.

On plie sous la flotte , et pile au moment de charger la carriole : une éclaircie (enfin, du gris clair , couleur qui , je vous rappelle annonce : « accalmie temporaire avant l’arrivée du gros nuage gris avec de la pluie »)

11h23, on part, on est dans les temps (à peine 1mn de retard, car d’habitude on part à 11h22). Direction Staroven pour prendre le bateau pour traverser la mer Ijssselmer et rejoindre le Nord-Est d’Amsterdam.

Évidement , pendant les 5kms pour aller à l’embarcadère, ben il pleut. On achète les tickets pour la traversée et on fait un petit tour de la ville. De magnifiques voiliers sont là. Il y a même des 3 mats , tout en bois, superbe.

En attendant le bateau, un couple nous aborde. Ils habitent la Nouvelle-Calédonie et le femme est hollandaise. Ils viennent chercher leur bateau à Sneek, pour le ramener, mais sont bloqué à cause du temps. D’ailleurs, ils nous expliquent que c’est la semaine de la régate à Sneek, d’où la présence de tous ces bateaux. Ils nous racontent aussi que ça fait 2 mois qu’ils naviguent et que sur ces 2 mois, ils n’ont eu qu’une semaine de beau temps. Donc nous avec nos 10j de mauvais temps …c’est de la rigolade !

Traversée sympa , les vélos sont à l’arrière du bateau. Et nous jouons aux cartes au chaud et au sec.

15h30, nous arrivons à Enkhuizen ou à nouveau il pleut. Résultat, Clément migre vers la carriole. Et nous poursuivons la route le long de la côte. La pluie c’est arrêtée, il y a un peu de vent mais moins que les jours précédent, ma ballade devient agréable. Jusqu’au moment où ? Il pleut ? Non , pas encore ….. non, la route est coupée par des travaux. Demi tour donc jusqu’à la prochaine route à gauche. Mais pas d’itinéraire parallèle possible, il nous faut donc abandonner l’idée de la ballade le long de la côte pour passer par les villages de Venhuizen puis Hem et pour finir Hoorn.

Hoorn, on se souviendra des cordes qui se sont abattues lors de la traversée de la ville pour aller faire les courses. Et encore pire pour rejoindre le camping … merci le GPS qui nous a mené à bon port sous une grosse pluie battante!

Le monsieur de l’accueil nous propose une cabine pour la nuit, ce qui nous acceptons immédiatement. Les garçons sont au sec, mais nous on est trempé comme des soupes : je dégouline au dessus du comptoir , les gants de vélo et les chaussettes sont à tordre et je ne sais même pas si les chaussures seront sèches pour demain.

Au moins cette nuit on est au chaud et au sec. On pensait avoir déjà eu le pire et ben non, aujourd’hui fut la pire journée : il à plu tout le temps. On a du se gourer de saison ; ici il n’y a pas d’été et aujourd’hui ce devait être la Toussaint. D’ailleurs, il manque une cheminée dans leur cabine ….

….Suite à la prochaine étape ….

 

  • J17 (12 Août) : Berkhout – Amsterdam : 46kms « the last day »
Notre petite maison
Arrivée à Edam
Traversée d'Edam
Pas de nain de jardin ici ... mais des hippo dans l'eau
Pause déjeuner dans la cour de l'école
Moulin à vent
Héron
Aille aille aille, la cariolle est en train de céder
Camping d'Amsterdam

Après une bonne nuit au chaud et à l’abri, nous nous réveillons tranquillement au son des gouttes de pluie. Il pleut ! Encore ! Et à grosses gouttes en plus ! Bref pas de quoi mettre un breton dehors, et encore moins un breton cycliste qui a déjà essuyé 5 jours de mauvais temps. Un cycliste qui a ses gants trempés, ses chaussures pas sèches.

Une fois le petit dèj plié, nous discutons des options des jours à venir. Le fait de rouler la tête dans le guidon pour se protéger de la pluie nous fait dire que dans ces conditions, il serait peut-être préférable de stopper l’aventure à Amsterdam, puisqu’il est impossible de profiter de quoi de ce soit. Ce qui supprimerait les 2 dernières étapes. Décision est faite.

Aujourd’hui, direction Amsterdam . On pose la tente, on visite la ville une demie-journée en vélo et je file récupérer la voiture à Bergambacht. Ce qui fait une trotte de 65kms à la louche. Sans carriole ni bagage, on estime la durée de pédalage à 4h00 plus le retour en voiture à Amsterdam : 1h00, ce qui devrait tenir dans l’après-midi. Il faut juste programmer le GPS pour avoir une trace à suivre facilement sans perdre de temps.

A force de discutailler, ben aujourd’hui qu’il n’y a pas de tente à plier, on part à 11h45 et le temps semble se calmer. Le patron du camping nous a parler d’une journée et surtout d’une après-midi clémente, wait and see.

Cela semble se confirmer. Clément passe donc devant pour la dernière journée en itinérant avec Cyclotin. Comme l’année dernière, le fait de savoir que c’est la dernière étape me fait un petit pincement au cœur, même si il est vrai le temps ne fut pas de la partie. Conclusion, l’année prochaine : c’est l’Espagne.

Rapidement , on retrouve la route de la digue et c’est tellement agréable de rouler sans pluie , ni vent , avec les bavardages et questions de Clément, que du coup on a envie que cela continue.

On y retrouve nos moutons ainsi que hérons et canards dans les polders.

Edam, on s’arrête pour déjeuner dans une école. Et dès notre arrivée dans la cour, nous voilà accueilli par la police qui nous demande si on a vu quelque chose ou plutôt quelqu’un dans l’école. Car il semblerait qu’il y ait un cambrioleur. Sglurp, ou sommes nous arrivés ? Finalement, fausse alerte, ce n’est que l’homme de ménage.

On reprend la route de la côte direction Vollendam ou incroyablement, nous tombons sur une horde de touristes. Jamais on n’en a vu autant. C’est quelque peu bizarre, car même si la ville est une ancienne ville de pêcheur qui peu à peu a perdu son cachet du fait des touristes, les boutiques le long de la mer n’ont rien d’exceptionnel.

Vite, nous fuyons cet endroit pour retrouver nos petites routes de campagnes. Le soleil semble même faire une tentative de retour et nous nous arrêtons pour enlever une couche (de vêtement).

…… et maintenant , Mesdames et Messieurs les lecteurs, parlons un peu technique….. depuis hier on se demande, si il peut nous arriver quelque chose de pire que le fin de la journée de hier…..et la réponse était : le problème technique sous la pluie battante.

Et bien , point de pluie battante mais problème technique. Depuis midi, la carriole cargo semble piquer du nez vers l’avant. Un premier coup d’oeil à midi coté timon/vélo n’avait rien révélé d’anormal. Mais maintenant que l’on est arrêté sur le bord de la route, la carriole pique vraiment du nez à l’avant et après inspection, en effet : l’attache qui permet de relier la carriole au timon est en train de se dessouder et on se demande d’ailleurs comment ça tient. Bref, point rassuré, nous reprenons la route sans réparation car impossible à réaliser. Nous croisons seulement les doigts pour que cela tienne jusqu’au camping encore à 10kms de là.

Finalement, sans encombre nous rejoignons le camping au cœur d’Amsterdam, et quel camping ! On a bien du discutailler une demi-heure pour savoir ou mettre la tente, car la zone de tentes est remplie avec des igloos dans tous les sens. Impressionnant et hallucinant. Finalement, entre 2 tentes, on arrive à se caser ….entre la tente avec sa plante verte, les jeunes qui fument le cannabis en musique . Folklorique !

…… suite à la prochaine étape ..

 

J14, J15, J16, J17 : où sommes nous ?
Toujours là :
J14 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J14.gpx
J16 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J16.gpx
J17 : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J17.gpx

  • J18 (Vendredi 13 Août) Amsterdam – Amsterdam ; Amsterdam – Bergambacht : 15 + 70kms « Le final »
En route pour la visite d'Amsterdam
Amsterdam, sa place
La grand rue et le tramway

 

Le musée "Madame Tussaud"
Le quartier calme
Les voiturettes sur les pistes cyclables
3 semaines plus tard
Fin de la journée

Ben, comme hier après-midi il faisait beau, du coup ce matin il pleut. Un petit crachin qui ne durera pas. Le camping se réveille peu à peu et certains à coup de bière ou de pétard, mais le tout dans une ambiance bonne enfant, même si certains jeunes ont un peu de mal.

Bizarre ce camping, on y côtoie des familles avec enfants et des jeunes (en majorité), venus profiter des Coffee-shop d’Amsterdam.

D’ailleurs, ce matin, c’est visite de la ville (rapide, car nous décollons à 10h30, malgré le fait qu’il n’y ai pas de tente à ranger, on attend la fin de la grosse averse.

Nous avons prévus de visiter le centre ville en vélo (c’est ce que recommande les guides) et en effets, il y a des pistes cyclables partout , des 2 cotés de la route avec des feux pour les vélos.

Du coup, une partie de la veille ville, n’est réservée qu’au vélo, et bon nombre de touristes à pied marche sur la route ce qui rend la conduite un peu acrobatique et stressante car les Amsterdamais ? Sont stress en vélo : on se fait doubler de tous les cotés et la sonnette va bon train. Pour le coup, Clément y met tout son coeur et des qu’il y a des gens devant lui, fait fonctionner sa sonnette. Autant dire que ça a fait dring dring toute la matinée.

Un petit tour par la grand place, devant le musée de Madame Tussaut, la veille église , le quartier rouge avec ses belles dames potelées en vitrine qui nous font un grand sourire devant notre convoi. Pour Clément, qui n’a rien vu évidemment, ce ne sont que des dames en maillot de bain qui regardent par la fenêtre., les Coffee-shop avec ses clients un peu hagards , et avec des odeurs de pas que du tabac (en fait pas d’odeur de tabac du tout !)

Au détour d’une ruelle, nous entendons « Oyé ! Hello ! » , nous recroisons un couple que avec enfants que nous avions vu au camping à coté de Sint Annaparochie, assez incroyable de les retrouver là à nouveau !

On fini la visite par un petit parc pour le pique-nique et là, nous nous séparons.

Comme prévu , je file vers le Sud pour récupérer la voiture. Une ballade de 65kms sans chargement, ce devrait être pas mal comme sortie un peu sportive pour changer.

Sportive oui, mais pas très rapide en moyenne. Bien sur je ne roule pas à 15km/h mais plutôt 25 , mais ça c’est sans compter les feux pour vélo. Comme par défaut ils sont aux rouges, ben il faut s’arrêter tout le temps. J’ai pas compter le nombre de boutons sur lesquels j’ai appuyer mais il y en avait un certain nombre !

1h00 plus tard, je sort véritablement de la ville pour retrouver la campagne et ses petites routes avec en prime le petit crachin qui va vite se transformer en grosse pluie , avec le vent qui va avec.

Je suis le tracé GPS , pas trop mal, quelques ratés (routes inexistantes et plus souvent, routes interdites au vélo : faut trouver l’alternative cyclable)

Bon, c’est bien joli tout ça, on pédale, on pédlae , mais va falloir songer à retirer des sous pour payer le camping. Et c’est là que ça se gâte : premier distributeur : « solde insuffisant », arrrggghhhh, à tout les coups je suis arrivée à la limite de retrait à l’étranger. 2Ème banque , pareil, 3ème idem.

Bon, ben va falloir réfléchir à comment récupérer la voiture sans payer le camping, car je n’ai que 10 euros en poche.

17h30, j’arrive au camping après 04h00 de vélo, je suis trempée et ça goutte de partout, les chaussettes sont bonne à jeter. Après discussion auprès du propriétaire du camping, nous convenons que je revienne le lendemain pour le payer. Sympa et très arrangeant car il ne m’a même pas demandé de laisser ma carte d’identité ou mon vélo en gage, ce que j’étais prête à faire.

Direction la voiture : l’herbe a bien poussé autour et ça fait floc floc partout. Je hisse comme je peux l’AZUB sur le porte-vélo (dans les 20kgs quand même) je me change , programme le GPS voiture et Zou !

Zou ! J’ai dit ! Oh oh j’ai oublié d’enlever le frein à main ? Non ! Ben alors ? Non , ne me dîtes pas ….. zavez deviné ? Ben vi ! Embourbée la 307 !

Pas de panique, on est dans un camping, y a des gens pour m’aider : ohé ? Non ? Bon réflechissage . La gadoue c’est comme le sable, faut mettre un truc devant les roues pour s’en sortir. Bon alors, qu’est-ce qu’on a ? un vieux chiffon : tentative avortée avec en plus la crainte que ça se prenne dans la roue. Quoi d’autre : ah, ça ça devrait le faire : les tapis de sol arrière en plastique. Essai devant les roues :raté ça n’accroche pas, tentative pour aller en marche arrière : raté aussi.

Au moment ou je m’apprête à aller cherche de l’aide auprès du propriétaire du camping , un couple passe par là : je leur demande leur aide, et le gars semble s’y connaître en sortie de gadoue. L’idée des tapis était bonne : à mettre devant les roues et surtout démarrer en seconde et non en première comme je le faisais. Merci môsieur, ça a marché.

En route pour Amsterdam avec 10 euros en poche, le réservoir presque vide et le GPS qui m’envoie vers l’autoroute que je sais plus si c’est payant ou non !

Finalement, arrivée sans encombre à 19h30 au camping pour retrouver mes gars enfermés dans la tente et énervés de ne pas avoir pu sortir de l’après-midi pour cause de grosse pluie.

Pas de regret à avoir, dommage que le temps ne fut pas de la partie, car les petites routes de campagne sont super chouettes.

Ce soir, rangement et démontage Cyclotin, demain route vers le bercail ! Snif ! Fin de l’aventure 2011 …… vive 2012 !

J18: la dernière trace
La voilà : http://www.gpx-view.com/gpx.php?f=Hollande_J18.gpx

  • Epilogue : la boucle complète

Total : 804 kms :

La boucle de 804 kms
La boucle de 804 kms
  • Epilogue (2) : le kilomètrage

Total :

736 kms jusqu'à Amsterdam
736 kms jusqu'à Amsterdam
804kms boucle complète
804kms boucle complète
  • Epilogue (3) : La Photo Gallery

L’album complet des photos du séjour

2011_Hollande

Laisser un commentaire

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑