Juillet/Août 2010 : Aquitaine

  • Lundi 19 Juillet : Villenave d’Ornon – Cadillac – 38 kms –
  • Mardi 20 Juillet : Cadillac – La Réole : 48kms
  • Mercredi 21 Juillet : « La Réole » – Damazan – 52kms
  • Jeudi 22 Juillet : Damazan – Villeneuve-sur-lot : 65 kms
  • Vendredi 23 Juillet : Villeneuve-sur-Lot – Martignac : 55kms
  • Samedi 24 Juillet : Martignac – Martignac : 0km
  • Dimanche 25 Juillet : Martignac – Douelle : 46kms
  • Lundi 26 Juillet : Douelle – St-Cirq-Lapopie : 50kms
  • Mardi 27 Juillet : St-Cirq-Lapopie – Assier : 49kms
  • Mercredi 28 Juillet : Assier – Loubressac : 30kms
  • Jeudi 29 Juillet : Loubressac – Gouffre de Padirac – Loubressac : 22 kms
  • Vendredi 30 Juillet : Loubressac – Rocamadour : 25 kms
  • Samedi 31 Juillet : Rocamadour – Carsac Aillac – 50kms
  • Dimanche 01 Août : Carsac-Aillac : 0 km
  • Lundi 02 Août : Carsac-Aillac – Siorac en Périgord : 44 kms
  • Mardi 03 Août : Siorac en Périgord – St Nexans : 65kms
  • Mercredi 04 Août : St-Nexans – St-Antoine-de-Breuihl : 53 kms
  • Jeudi 05 Août :St-Antoine de Breuihl : 0km
  • Vendredi 06 Août :St-Antoine-de-Breuihl – Ste-Terre : 30kms
  • Samedi 07 Août : Ste-Terre – Villenave d’Ornon : 55 kms
  • Epilogue : Gallerie photos, vidéo et trace complète du circuit

  • Lundi 19 Juillet

    Villenave d’Ornon – Cadillac – 38 kms – Et c’est parti pour le chaud (show)

    Départ 10:30 de Villenave après une bonne nuit et un bon petit déjeuner. Martin sent qu’il y a quelque chose qui se passe et n’arrête pas de brailler. Finalement, tout le monde est casé dans la carriole pour sortir de la ville. 1Ère hésitation sur l’itinéraire et nous voilà abordé par le vieux de la vieille en vélo qui fait ses 200kms par semaine. Un professionnel quoi ! En fait , il voulait savoir ce qu’on envisageait de faire , où on allait et d’où on partait …. et après , on dit que les femmes sont de vrais concièrge. Bref, après 10mn, on largue les amarres pour longer la voie ferrée, la route est super bien goudronnée, on crée quelques bouchons lors des passages des ralentisseurs, car on dirait qu’en gironde , ils en ont eu un prix de gros, et en plus avec la cariole , je suis obligée de passer bien au milieu de la route. Mais personne ne râle, c’est les vacances, il fait beau et chaud. Pas mal chaud même ! Les prévisions annoncent 31 ° aujourd’hui.

    Sorti de la ville, direction Cadeaujac, on longe la voie ferrée, et le passage des trains agrémente notre journée, enfin surtout pour Clément, qui fidèle à ses habitudes décident de tracer ses lettres dans la carriole. Il faut donc s’arrêter pour sortir les crayons, s’arrêter car on a perdu le bouchon et s’arrêter pour ranger les crayons et le livre.

    Passage par Eyran , le long du château du même nom, et qui aura droit au premier batême pause pipi. Le paysage des vignes sous le soleil est magnifique.

    Ayguemorte les graves, pause déjeuner non loin du monument au mort, seul endroit paisible , hors de la route et à l’ombre. Nos 2 trolls , finissent le déjeuner par une bagarre de plaid, et de cache – cache. 13H40 et il nous faut repartir; Quelques minutes plus tard, à Castres sur Gironde, alors que tout le monde dort et que nous nous débarassons des poubelles, nous croisons un autre cyclo-campiste qui effectue la traversée de la France, du Sud-Ouest vers Strasbourg, le long de la route de l’amour : la routequ’il suit trace les lettres « amour » , étonnant et original, comme nous , il vient de partir et compte finir son périple début Octobre. La route se poursuit tranquillement, ça roule assez bien, le revêtement est bon et la ballade oscille le long du rail. 15H30, nous arrivons à Cadillac, quelques courses et direction le camping qui, bonne surprise est voisin de la piscine communale. Une fois la tente plantée et notre première blonde descendue, direction piscine.

    Martin découvre la vrai piscine et il n’aura fallu que quelques instants pour qu’il se familiarise avec l’eau , plus fraiche que dans le bain.1h plus tard, tout le monde est prêt pour l’apéro et Martin et Clément font les fous dans la tente, surtout Martin d’ailleurs, Cl ément, lui effectue ses galipattes !

    22:22, compte-rendu de la journ ée avec Martin sur les genoux, trop excité pour dormir !

    Départ Villenave
    Pause déjeuner
    Superman !
    Aujourd'hui c'est moi qui fait la cuisine
    Test de solidité du montage de tente

    La trace du jour :
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    J2 : Mardi 20 Juillet

    Cadillac – La Réole : 48kms – « Vous avez l’autorisation ? »

    Dans les vignobles
    Chez la vieille ronbière
    Pause déjeuner à Toulenne en bordure de Garonne
    Les melons de Langon (ça rime ! c'est uniquement pour çà !)
    La voie verte du canal de Garonne
    Camping de La Réole (lieu dit "La Rouergue")
    3 saucisses !
    Les jeux du camping
    Trop génial les vacances
    Nez bon ces petits pois-carottes
    Le couché du Martinus Diplodocus n'est pas évident à faire , surtout avec des roulés-boulés

    Aujourd’hui, levé 8h15, tout le monde se réveille en même temps. Le réveil de Martin est un peu laborieux, la nuit ne fut pas complètement réparatrice puisqu’il s’est mis à chanter au début de nuit et à chaque fois que je le remettais dans le bon sens alors qu’il se déplaçait et se coinçait au bord de la tente.
    Un petit dèj plus tard et le camps est levé à 10h30, pas mal pour la première nuit, on va peut-être pouvoir pédaler 2h00 !
    Mais ça c’était sans compter sur le fait de devoir retirer des sous, changer la pile du compteur vélo. Résultat : départ 11h00. Bon, ben demain on devrait en toute logique faire mieux !
    L’itinéraire d’aujourd’hui nous fait découvrir le vignoble Bordelais et ses multiples chateaux. C’est impressionnant le nombre qu’il y a , avec tous la possibilité de déguster , par ce temps chaud un petit coup de vin frais , je ne dirai pas non, mais je pense qu’au final, le monté de côte s’en ressentirait. Parce que le monté de côte , cette fois-ci se fait pas trop mal, à des vitesses décentes , enfin moins tortuesques. Il reste juste quelque démarrage en côte qui restent un peu délicat, surtout quand il faut traverser la départementale.
    1er arrêt … pour ? Un bouchon ? Non, Un arrêt pipi ? Non plus ? Un Martin en vrac dans la carriole pour cause de harnais insuffisamment serré ? Et ben non, c’est les freins qui font des leurs , mais pas les miens, chez moi tout fonctionne parfaitement bien, même pas de déraillement ou de béquille toute cassée , ben non, rien à signaler coté vélo couché – remorque trollienne. C’est donc les freins de Nico qui sont mal réglé , sans doute du au fait du chargement supplémentaire des sacoches, ce qui me soulage grandement , il faut bien le dire. On s’arrête donc à l’ombre à l’entrée d’un château vignoble. Le temps que la réparation se fasse, tout le monde se dégourdi les jambes à l’entrée du château, assez joli par ailleurs, un peu du style Moulisart. Les 2 garçons se dégourdissent donc les jambes quand tout à coup , nous entendons « vous avez l’autorisation » ? , ben non, on est en panne , « parce que si il y a un portail, c’est que c’est privé » , une vieille bique châtelaine , bourgeoise bordelaise qui nous chasse de ses terres , même pas venue s’inquiéter si on avait besoin de quelque chose avec Martin. Bref, n’achetez pas le vin du château Myrat, y a une veille ronbière qui veille sur ses terres !
    On repart donc, et vers 12h00, nous passons à coté d’une réception non loin de Toulenne, dont je me serais bien contentée pour le pique-nique de midi, zavait l’air bien avec les tables à l’ombre !
    C’est pas pour nous ? Non ? Dommage , on reprend donc la route, ou plûtot , je pars à la recherche de Nico parti pas par la bonne route et tellement concentré sur son pédalage, qu’il ne me voit pas faire des grands gestes, l’appeler, siffler pour lui dire qu’il n’est pas sur la bonne route. Donc résultat , ben Maman, elle met toute la gomme pour rattraper son chéri qui finalement s’est arrêté ! Ouf ! Car j’avais le casse-croute mais pas les couverts !
    Bon, le convoi à nouveau au complet repart vers Toulenne pour la pause de midi. A l’arrière , c’est calme, les enfants sont un peu fatigués de la veille et dorment !
    On traverse la ville en espérant trouver une aire de jeux, mais sans succès, donc pause pique-nique au bord de la Garonne. Enfin, on y est. Le coin y est très calme et très sympa !
    14h00, c’est l’heure de mettre les voiles. Martin se trouve tellement bien à vadrouiller dans l ‘herbe qu’il ne veut plus repartir et la remise en chariot se fait difficilement.
    Quelques râleries plus tard et ….. tient, ça se calme, Martin ne dit plus rien et Clément non plus. Sont fatigués nos 2 comiques , on dirait. On va pouvoir rouler . Passage par Langon, puis nous nous dirigeons vers Castets-sur-Dorthe pour rattraper la voie verte. Mais là, ho, ho, y a une barrière et ça semble fermé. Va falloir faire un détour. Et quel détour, en s’éloignant de la rivière , c’est le four et en plus la route est passante, me fais même engueuler par une automobiliste ! Et alors ma bonne dame, la route est à tout le monde ! Mais il est vrai , que j’étais moyennement rassurée sur ce tronçon en virage et en montée. On atteint le bled et la voie verte nous est indiquée ! Ça y est, on y est !
    Quelle voie verte ! Bou diou ! Une autoroute, c’est plat, bitûmé , on frise l’excès de vitesse : 20kms/h presque atteint ! Heureusement qu’il y a des passages de ponts avec leur raidillons associés pour nous faire ralentir.
    Ce soir le journal du tour , de notre tour se fait à « La Réole », après étude de la route théorique, nous faisons une petite variante en prolongeant le canal jusqu’à « Fontet » où un petit vieux très sympatique « qui marche à l’ombre », je cite, nous réoriente vers « La Réole ». Rien à voir avec le ronbière de ce matin.
    Nous nous approchons de la ville, enfin de la capitale au vu du nombre de véhicule (faut dire que cela fait un petit bout de temps qu’on en a pas vu beaucoup), et nous traversons la Garonne pour aller au centre ville de « La Réole ». Hé , bé, ça monte dit-donc à « La Réole », on en chie un peu pour atteindre la superette du coin. Et ben , puisque c’est comme ça, je me prendrai une bouteille de Coca, histoire de compenser la perte hydrique dans la montée !
    Que du bonheur ce Coca, il nous sert de carburant pour monter la tente …. à coté de nos anglais, déjà nos voisins de camping à Cadillac.
    Montage tente, préparation nuit, bain des enfants dans leur baignoire gonflable , au soleil (même que Clément a infusé quelques instants), repas Martin et douche et lessive avant de pouvoir apprécier notre bière.
    Clément s’éclate en arrosant le voisin de son pistolet à eau, et en plus y a des jeux au camping. Bref, c’est génial, il s’éclate. Martin est sage, un peu râleur comme d’habitude et finalement s’endort assez rapidement dans la tente. Il est rejoint quelques instants plus tard par Clément, un peu fatigué lui aussi, mais super content d’être au camping (même si il a visité de coin du camping, comme hier d’ailleur) !
    Voilà donc une super journée, bien remplie et très agréable !

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    Mercredi 21 Juillet

    « La Réole » – Damazan – 52kms – « Paul c’est mon copain »

    Mettez donc votre poncho Môsieur Ouille
    Pique-nique à l'écluse
    Le lancé du noyau d'abricot dans l'eau
    Paul me montre ses photos de son nouveau cousin Raphaël
    Trop canon la voiture à pied, demain je pars avec !

    Aujourd’hui, il pleut, pas le petit crachin breton tout gentil, non, la grosse pluie qui mouille. En fait, il pleut depuis hier soir, une demie-heure après mon compte rendu, une petite pluie qui s’est transformée en grosse pluie d’orage , toute la nuit. Donc , ce matin, 07:00, il flotte à donf ! De quoi ne pas avoir envie de sortir.

    Mais à 07:00, il y a aussi mon petit rayon de soleil de Martin qui se réveille tranquillement et qui ma gratifie d’un énorme sourire, trop mignon. Il essaie de m’arracher le nez et m’assomer avec ma frontale avant de commencer sa séance de roulé-boulé dans la tente.

    Au moins, on n’aura pas trimbalé la bâche pour rien ! Le petit déjeuner se fait donc sous la bâche, un sac plastique sous les fesses, les sièges étant restés dehors, sous la table, mais au vue de la pluie, tout est mouillé.

    Martin, lui reste enfermé dans la tente et attend son biberon pendant que je commence à plier les sacs de couchage et matelas !

    Nos amis anglais rigolent dans leur tentes, et vu les conditions , il y a de quoi, en tout cas mieux vaut prendre ça avec le sourire !

    Un petit dèj plus tard et Martin et Clément sont enfermés dans la tente , le temps de plier les affaires, d’autant que de nouvelles averses arrivent, et même si une accalmie nous permet de ranger les affaires, à Clément de sauter à pied joint dans l’énorme flaque d’eau, ben on préfère mettre tout le monde au sec.

    Le gros fou-rire est quand on démonte le toit de la tente et que l’on voit Martin qui essaie de sortir, le visage collé contre le filet de la chambre , trop drôle !

    Les affaires sont pliées relativement rapidement : 10:30 et tout est prêt, on part dans l’accalmie ! De courte durée, car à peine franchis la barrière du camping qu’un déluge s’abat sur nous !

    On est trempé en un rien de temps, même l’abri des gros arbres est inefficace et nous décidons donc de continuer pluie ou pas pluie.

    Finalement, ça se calme, on est en régime « averses » comme annoncé par Météo-France. Sont bons Météo-France pour la pluie !

    Donc , si on se fie aux prévisions, c’est pluie ce matin, averses cet après-midi et sec ce soir ! On verra!

    On rejoint les berges du canal de Garonne assez rapidement et poursuivons notre route à bonne allure. Nous y croisons d’ailleurs pas mal de cyclo-campistes, ou du moins cyclos itinérants ainsi que de nombreux scouts ! pourquoi des scouts ? alors là, mystère et boule de bubble-gomme

    Le paysage est un peu toujours pareil et nous rattrapons nos anglais partis 30mn avant nous. Petit chassé-croisé car ils nous dépassent alors que nous nous arrêtons pour pique-niquer près d’une écluse et sous les arbres !

    Un peu de circulation sur le canal, les bateaux n’y avancent pas très vites car nous les dépassons à vélo. Et ceux-là même que l’on a doublé se retrouvent à passer l’écluse du déjeuner. De quoi faire découvrir le système des écluses à Clément et à nous aussi puisqu’on s’est fait expliquer le comment du passage de l’écluse :

    Depuis que l’on suit la canal, nous avions remarqué de grandes perches qui pendouillent au dessus de l’eau, de quoi jouer les tarzans, mais vu le nombre, doit y avoir beaucoup de Tarzan !

    En fait ces perches servent à déclencher le système de l’écluse : on signale l’arrivée en bateau et le système des portes fonctionne quasi automatiquement : ouverture quand le niveau d’eau est bon, puis le plaisancier s’avance dans l’écluse et appuie sur un bouton pour déclencher l’ouverture de l’autre porte, fastoche quoi !

    Ce matin, rien à signaler dans la remorque trollienne, ça joue, ça se dispute un peu, ça braille un peu mais pas trop. L’arrêt à l’écluse fait du bien à tout le monde et les garçons se dégourdissent les jambes et Clément, une fois de plus s’amuse à sauter dans les flaques et à courir le long de l’écluse.

    Déjeuner assez rapide, on ne s’éternise pas étant donné l’incertitude du temps. On repart donc pour un nouvel arrêt à « Le Mas d’Angenais » pour enlever les ponchons tant le temps est lourd. On roule toujours direction Monheurt, rien à signaler si ce n’est une gaufre lors d’un passage de pont en épingle à cheveux et un déraillement plateau avant, va falloir bientôt nettoyer la chaine !

    Sortie de la voie verte en mode pousse-pousse , tellement le raidillon est fort et pas trop aménagée b

    (faut s’y mettre à deux et sur les 2 carrioles), au niveau de Monheurt.

    1,5kms plus loin et nous atteignons le centre-ville, via les plantations de pommiers, où devrais-je dire le mini-centre bourg ! Y a un peu rien, si ce n’est un camping municipal 1 étoile qui n’enchante pas Nico !

    Petite étude de cas et , décision est faite de poursuivre jusqu’à Damazan pour essayer de trouver une chambre d’hôte. On a fait nos 45kms et il est seulement 15h30, on peut donc envisager cette solution, si ce n’est qu’à l’arrière ça n’ pas trop dormi et que ça commence à râler!

    Nous décidons de rejoindre Damazan par les petites routes , car l’inconvénient du canal , c’est que le paysage est toujours le même, alors que là, nous découvrons les plantations : de Maïs (arrosés !), de pommes, de tabac, de tournesol, de fraises, choses que nous ne voyons pas en restant en bordure de canal. Le canal , c’est facile en vélo, mais je préfère les petites routes pour la découverte du paysage !

    Damazan : pas mal, assez joli comme ville, un peu plus grosse que Monheurt mais avec une seule chambre d’hôte. On appelle : il y a de la place et en plus un lit bébé à barreau et le repas du soir est possible ! Génial, c’est la fête, on y court, vole, pédale.

    Le site est superbe : une vieille battisse, immense , un manoir, château en quelque sorte , et nous sommes accueillis par une gentille petite dame à l’âge de la retraite mais très sympatique et qui craque de suite pour Martin et Clément.

    Clément n’ose pas sortir de la carriole car il a peur de Paul. Comment , vous ne connaissez pas Paul ? Un solide gaillard de 5ans qui vient de gagner une épée à la kermesse de l’école et dont le Papa a un vélo et un siège pour le transporter !

    En tout cas Paul, très gentil , un peu collant au début, le temps que Clément se décrispe, possède un trésor fabuleux : une collection impressionnante de petites voitures et une voiture à pied de l’ancien temps ! De quoi dérider notre petit Clément qui quelques minutes plus tard regardent les DVD de Oui-Oui de Paul, tranquillement assis à coté de son nouveau copain, avec un plaid sur les jambes, comme les petites grands-mères.

    Nous le retrouvons quelques instant plus tard, l’épée à la main à la recherche du géant méchant dans le château puis dans le jardin.

    Ah, ça fait de l’animation tout ça !

    Pour les autres clients du gîte, 2 hollandais, le repas est plutôt animé, entre Martin qui crapahute à 4 pattes sous la table, Paul qui vient nous montrer son album photos de Raphaël son cousin et Clément qui joue à la petite voiture avec la dame hollandaise !

    Finalement les vacances c’est pas nul ! Dixit Clément ! On y fait de niveau copain et chaque jour est différent : d’abord la piscine, puis les jeux et les jeux d’eau et ce soir Paul …. c’est la découverte !

    La trace du jour
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    Jeudi 22 Juillet
    Damazan – Villeneuve-sur-lot : 65 kms –
    « La route du pruneau »

    Chateau Balou, notre gîte pour une nuit au sec
    Mme chateau Balou, extra , gentille et super avec les enfants
    Pause déjeuner, champêtre
    Photo de famille, champêtre elle aussi
    ça pionce sec , là dedans
    Incroyable, y a même une aire de repos pour les vélos !
    Nous suivons la route du pruneau
    Ste-Livrade-sur-Lot : photo vélo Maman
    Ste-Livrade-sur-lot : photo vélo Papa

    Aujourd’hui, c’est la plus grosse étape du circuit : 55kms sur la papier. Et en plus , ce matin, il pleut à nouveau. « C’est exceptionnel, ici, l’été d’habitude, il ne pleut jamais 2 jours de suite. Cette année , c’est la première fois en 37 ans que j’habite ici, que je vois du vert. D’habitude tout est grillé début Juillet », nous raconte la dame du gîte. Ah ? Évidement, c’est exceptionnel ! Évidemment, quand on lui dit que par chez nous il pleut fréquemment plus de 2 jours de suite l’été, elle rigole !
    Trop gentille cette dame. Une adresse à retenir : le gîte de Damazan : « château Balou», allez-y, vous y serez super bien accueilli et la cuisine est très bonne (magrés de canard, miam, miam, trop bon, c’est sûr qu’on aurait pas eu ça en camping !
    10h30, nous partons sous une petite pluie qui cessera définitivement quelques kms plus loin. Direction Aiguillon pour quitter la Garonne et rejoindre le Lot. Passage de la ville assez désagréable, beaucoup de camions , les voitures roulent vites, on ne se sent pas super en sécurité, du coup Nicolas roule derrière moi pour les portions de routes vraiment dangereuse. Nous traversons Aiguillon, essayons de la traverser car la ville est en sens unique ce qui complique l’accès au pont et nous fait visiter la ville et ses petites rues. Gentillement un monsieur nous oriente vers le pont et ouf, nous atteignons immédiatement la voie verte qui y part.
    C’est beaucoup plus tranquille mais rapidement il nous faut à nouveau prendre une route assez passante pour rejoindre Clairac.
    A l ‘arrière, rien à signaler , Clément a été briefé sur le fait que l’étape allait être longue et est très sage, il a ressorti son ordinateur, Martin qui a fait la bringue hier soir en chantant et dansant dans son lit jusqu’à 22h30 et qui a été réveillé par Clément à 07h30 est un peu en manque de sommeil et roupille donc. Il semble s’être habitué à la carriole car y parle beaucoup, ne râle plus quand on l’y met et fait le fou avec son frère !
    Clairac et nous retrouvons la voie verte , assez peu fréquentée par les cyclistes puisque depuis le début de la matinée nous en avons vu : 2 ! dans l’autre sens.
    Le temps devient plus lourd et exit les capes de pluie, même dans la carriole il commence à y faire bon : 21 degrés. Nous continuons par les petites routes le long du Lot et découvrons « La route du pruneaux », idéale comme pèlerinage pour Olivier. Nous circulons au milieu des plantations de pruniers, mais aussi de maïs et de tournesols.
    La pause de midi se fait un peu au milieu de nulle part, peu après Castelmoron-sur_lot. Au bord de la route, dans un champ ! On se serait bien mis au milieu des plantations de pruniers, mais partout, des clotûres, les champs semblent protégés comme des coffre-fort et même les bâtiments agricoles ont tous leur gros chien méchant, vaut mieux pas s’aventurer à gouter aux prunes sous peine d’autres prunes au derrière. D’ailleurs, sentiment étrange lors des passages en ville, certes, on est atypique mais assez peu de bonjour de la part de la population locale, on fait un peu bête curieuse et il faut forcer le bonjour pour obtenir un sourire ou bien un commentaire gentil.
    Les kms défilent assez vite et nous atteignons déjà Ste-Livrade-sur-Lot pour une petite pause avant les 15 derniers kms. On commence à sentir les cuisses, et pour cause, on en est à nos 40 kms journalier. Les garçons sont content, Martin est tout sourire et Clément nous chante « 1,2,3,4,5,6,7, violette la bicyclette », très sympa , puis c’est la concours de surnom : « toi tu t’appelles bibiche », « moi je m’appelle pomme de terre », oui Clément, monte dans la carriole alors patate !
    Petit gouter à Bias à 5kms de notre arrivée. Clément nous ramasse des pissenlits qu’il fait mettre sur les vélos. Au passage, 3 nenettes sur un malheureux scooter 50cm3 (le pauvre) et sans casque ! Pas bien !
    Allez, c’est le dernier tronçon pour la journée : 5kms de voie verte pour atteindre Villeuneuve-sur-lot. Beurk ! C’est la ville, faut se manier pour démarrer au feu, petite course au casino du coin puis direction la piscine puisque Nico a vu que le camping était situé auprès d’une piscine. Mais raté, le camping est de l’autre coté de la ville , rapidement atteint, nous choisissons notre emplacement.
    Comme d’habitude, Martin teste la solidité de la tente puis fait ses roulés boulés dedans avec Clément, complètement excité et qui visitera donc son coin favori du camping !
    Finalement, tout le monde se calme, Martin nous fait une petite poussée de fièvre à 39 et va direct au lit et s ‘endort immédiatement. Clément est super sage et joue avec ses voitures, trop super le gars !
    On a vraiment 2 supers petits gars qui adorent vivre dehors et Martin s’éveille et se dégourdi énormément depuis le début du voyage, on le sent heureux et nous fait de gros calins !

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    Vendredi 23 Juillet

    Villeneuve-sur-Lot – Martignac : 55kms

    «  »Qu’est-ce que c’est ce bruit Maman ? c’est des grillons mon chéri ! ah oui! on dirait le hibou « 

    Camping Villeneuve-sur-lot
    Grands tournesols
    Vieux moulin de Penne-d'Agenais
    Pause déjeuner et jeté du plan de maïs dans la mare aux canards (va être content le paysan !)
    Ballade au milieu des vergers
    Le fameux passage de Fumel
    Ayé, première barrière franchie
    Fumel
    Tuning : Clément's Touch
    Gouter sur la route de Puy-L'évêque
    Les hauteurs de Puy-l'évêque
    Fatigués les petits loulous
    On a retrouvé la route de Montcuq !

    Il est des jours où tout se passe idéalement, genre hier Jeudi, étape longue mais sans problème. L’étape d’aujourd’hui , elle fait théoriquement 45kms et on fini par en faire 55 !
    Déjà, le lever se fait une demie-heure plus tard que les autres jours : 8h30, après un premier réveil de Martin à 6h00 sanctionné par un suppo pour cause de fièvre. Il finit par se rendormir 40mn plus tard , et tout le monde reste à dormir jusqu’à 8h30.
    Résulta : départ 11h00. Le temps est correct, nuageux mais pas trop chaud ni trop froid !
    On quitte Villeneuve par le Sud-Est de la ville et les petites routes au milieu des tournesols.
    Première ville à rejoindre : Le-Penne-d’Agenais, par le Sud contrairement au plan initialement prévu qui devait passe au Nord du Lot au cas ou on rejoindrait le camping sur le route de Fumel. Cet itinéraire par le Sud oblige à faire une portion de départementale très passante qui nous obligera à mettre Nico en queue de convoi pour raison de sécurité. Heureusement, cette portion ne dure par longtemps et nous bifurquons vers le bord de la rivière , assez éloigné malgré tout de la route car nous ne voyons quasiment pas le cours d’eau. Au bout d’01h30, les estomacs crient famine et il nous faut trouver un endroit pour nous arrêter.
    On est bien sur la voie verte, mais ici pas d’aire de repos pour vélo, il n’est donc pas facile de trouver un coin éloigné de la route et avec un peu d’ombre. Nous effectuons quelques kms avant de trouver une mare aux canards sans canard pour notre repas du midi.
    Martin est toujours à 39°4, mais l’appétit est bon, peut-être un peu de fatigue, il a dormi ce matin dans la carriole et semble assez en forme, suffisamment pour réclamer sa petite marche.
    14h00, on repart toujours sur la voie verte avant de rencontrer la première difficulté du jour : un méga côte qui nous obligera à poser pied à terre et à commencer le jeu du pousse-pousse. Ça ne dure pas, mais ça tire sur les mollets, bou diou, c’est sévère, juste après manger !
    Nous rejoignons assez vite St-Vite, sans problème , toujours en serpentant au milieu des champs de maïs, tournesols et des vergers de pruniers et de pommiers.
    St-Vite, aucune minute d’arrêt, traversée du Lot par le pont pour atteindre la banlieue de Fumel, toujours en suivant les panneaux de la voie verte qui nous emmenent dans les dédales des rues de Fumel. Quand tout à coup, pof ! Plus de panneau vert, au beau milieu de Fumel, plus rien. On tourne, on vire autour des ronds points pour les retrouver un peu par hasard, près de l’ancienne voie de chemin de fer. Chouette, se dit-on, sauvé, on va pouvoir continuer ! Mais c’était sans compter sur le fait que les gars de la voie verte de Fumel avaient sûrement du fumer de l’herbe de la voie verte justement car le premier panneau que nous voyons nous indique de monter l’escalier et de passer par dessus la voie ferrée , chose impossible pour nous. On décide alors de se diriger par la route et non plus par la voie verte. Quand tout à coup, 2ème fausse joie de la journée : panneau de la voie verte , direction Cahors, tout bon quoi. Mais 200m plus loin, la bonne surprise : des barrières infranchissables à franchir : après une étude de la situation : savoir comment passer avec nos vélos et remorques, on dételle tout, les vélos passe le portillon à la verticale, car il est impossible de les faire passer à l’horizontale, les carrioles, elles passent au chausse-pieds. Incompréhensibles, pourtant, il y a un panneau qui indique aux cyclistes de prendre la piste, mais tout semble fait pour que l’on ne puisse par passer. Et qui dit barrière en début de tronçon , dit barrière en fin de portion : et bé, ça n’a pas raté : rebelote quelques kms plus loin. Et en plus la voie verte continue mais avec de gros cailloux infranchissables pour nous si on ne dételle pas et ne portons pas. On décide alors d’abandonner la voie verte pour la route. Certes plus roulante, mais qui devrait nous faire aller plus vite car dans l’histoire, on a bien du perdre une heure ! Le passage de Fumel fut décidément plus que fumeux (je sais, elle est facile)
    Au plus vite , nous quittons la grande route au profit de la petite et ô miracle, on retombe sur le voie verte. A l’arrière, tout va bien, il a fallu quand même faire plusieurs arrêts en cours de route pour Clément qui réclame à marcher. Comme il ne dort pas, le temps lui semble long !
    Quelques coups de pédales et nous nous arrêtons sous des châtaigniers qui ont déjà des fruits dans les arbres ! Dommage, il faut réveiller Martin qui s’est rendormi après avoir râlé quelques minutes avant. Clément , qui vient d’apprendre à faire pipi debout, décide d’arroser toutes les plantes et reste même le zizi à l’air en espérant avoir quelques gouttes après la première averse !
    Au moment de partir, nous rencontrons un couple avec , comme nous une carriole enfant , avec Maya une petite fille de 2ans et demi à l’arrière , toute seule. Un couple espano-belge qui effectue le trajet Belgique- Pays Basques . Sont moins chargés que nous , mais ont quand même des sacoches avant et arrière sur les 2 vélos !
    On décide donc de repartir, quand je remarque que mon pneu avant fait la gueule : crevaison ! Tout le monde re-descend, faut réparer ! Résultat, encore 30mn dans la vue, facile entre le papotage et la crevaison. Il est 17h30 , et il reste encore 15kms à parcourir avant Puy-l’évêque.
    On repart donc, mais Clément est fatigué et en a marre ! Ça râle, et finalement, tout se calme en arrivant à destination. Le centre-ville et le supermarché pour les courses : tout le monde pionce profondément, et il faut hélas les réveiller. Ça râle un peu mais les 2 trolls acceptent toujours de faire les courses, c’est un bon moment pour eux. Clément décide de ce qu’il veut manger, du paquet de bonbons nécessaire pour la route et Martin aime bien être trimbalé dans le caddie.
    19h00, le magasin ferme et il nous faut partir pour le camping en hauteur de la ville. Et quelle hauteur. Une erreur d’aiguillage au départ nous fait prendre la rue la plus pentue (du département au moins !) On se rend compte de notre erreur et prenons cette fois-ci la départementale, moins pentue mais qui oblige à faire des pauses régulières. Le camping est à 5kms de la ville et c’est les 5kms les plus longs que j’ai pu faire en vélo : 1h pour les faire.
    20h00, enfin, arrivée au camping. Et petite surprise pour Clément et nous, la visite du camping se fait en voiturette électrique pour choisir notre emplacement. Ce sera près de la piscine et des jeux ! Jeux que Clément inaugure de suite, il l’a bien méritée car cette étape fut éprouvante pour tout le monde.
    Demain, jour de repos, on souffle un peu ! On recharge les batteries , on nettoie les vélos et on fait la lessive et mise à jour du blog car pas le temps ce soir !

    La trace du jour :
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    Samedi 24 Juillet

    Martignac – Martignac : 0km – « Papa, on va à la piscine ? »

    Trop cool ce trampoline !
    Notre testeur de tente
    Camping de Martignac
    Au jeux
    Après la tente, je teste la porte de la cabane
    Au restau
    Nuggets et frites
    Enorme ! les pizzas
    C'est l'heure der l'apéro : hips ! hic !
    Miam, la glace à la vanille !

    Aujourd’hui , normalement, c’est grasse mat’ …. normalement, car à 07H30 : « Papa, on va à la piscine ? », résultat, lever 08h00, Martin est à nouveau en pleine forme et ne fait plus de fièvre. En plus ce matin, croissants et petit pain au chocolat. Ajourd’hui, un peu de boulot quand même : lessive et réparation et entretien des vélos. 2 crevaisons à signaler, car ce matin, ma roue avant est à nouveau à plat ce qui est signe qu’il y a quelque chose de coupant dans le pneu. Faut donc tout nettoyer et inspecter. Et le résultat fut positif : petit caillou coupant dans le pneu et en effet les 2 trous du pneu sont identiques et au même endroit.
    Après-midi tranquille au bord de la piscine, qui est décevante car froide ! Même Clément ne s’y baigne pas complètement. Juste la bataille de pistolets à eau !
    Le parc de jeux est très bien et Clément y passe plusieurs heures : y a un méga top trampoline ! En tout cas il s’éclate, dit beaucoup de gros mots qu’on ne répètera pas ici avec les petits gars du camping !
    Ce soir c’est pizza , au restau du camping ! Trop cool !
    Tentative de coucher des enfants à 21h45 : c’est la foire dans la tente jusqu’à 22h30 : Martin s’assure de la solidité de celle-ci, comme tout les soirs !



    Dimanche 25 Juillet

    Martignac – Douelle : 46kms

    « T’es fatigué mon chéri ? non, moi je suis fatigué que le Jeudi (Clément) »

    ça ne vous rappelle rien ?
    Le lot vu des berges
    Les noix (après la route du pruneau, la route à la noix !)
    On est dans le pays du canard ici
    Sur la route de la plage

    Et qui fait la java dans la tente ?

    Aujourd’hui , ce fut l’une de mes étapes préférées concernant le paysage. Le temps a été sec , mais couvert et lourd. Magnifique cette vallée du Lot et ses petits villages. La route est moins plate que sur les étapes d’avant ce qui nous donne du 5kms/h en montée et 50 en descente !

    Ce matin , levé 8h00 même si Martin a fait une tentative pour lever tout le monde à 07h00, à coup d’arrachage de mon nez , de doigt dans mon oeil, de roulé-boulé par dessus Maman par les jambes, par la tête, donc, on attend le levé de Clément à 8h00, pour bouger. Le camping propose l’achat de viennoiseries, donc on profite encore ce matin des petits pains au chocolat et des croissants. Le temps de déjeuner et de tout plier, on est prêt à l’heure habituelle : 10h30. Le temps d’aller payer et que Clément profite une dernière fois des jeux du camping et nous donnons notre premier coup de pédale de la journée à 11h00. Programme théorique : 42kms + les 5 pour aller du camping à Puy-l’évêque ce qui n’était pas prévu, donc total : 47kms. Encore une étape assez importante en fin de compte.

    Comme on est Dimanche, il nous faut faire les courses ce matin,on entame donc notre étape réellement à 11h45 .

    On trouve immédiatement la voie verte qui nous emmène sur les berges du Lot par les toutes petites routes, au milieu des vignes et des champs de tournesol. Nous retrouvons les paysages des Châteaux Bordelais mais sans les grandes bâtisses.

    Tout se passe bien , ça dort même à l’arrière, on avance donc gentillement , tranquillement et agréablement vers Pescadoire puis Lagardelle tout en serpentant à coté du Lot. Magnifique ! Le temps est couvert mais sec, dommage qu’il n’y ai pas le rayon de soleil pour éclairer tout ça. Pause déjeuner à 13h00 au bord de la rivière et des arbres qui a un étranges fruits verts. Clément se dévoue pour aller en chercher un tombé par terre et nous découvrons qu’en fait il s’agit de noix !

    Sandwich avalés et nous repartons vers Anglars-Juillac puis direction Ablas, toujours par la voie verte. Aujourd’hui , c’est calme, les garçons se sont à nouveau endormi, nous poursuivons la route qui est en réalité un sentier qui se transforme en piste pour VTT et nous oblige à reprendre la route. C’est à Albas que les choses se corsent si l’on peut dire, en fait que notre moyenne s’écroule car la route est une succession de côtes que l’on monte à 6kms/h et de descentes beaucoup trop courtes à mon goût. A notre allure tortuesque nous atteignons Luzech et traçons direct pour Douelle. Ttrès belle ballade aujourd’hui , aucun soucis technique, pas de râlage à signaler , bref un étape oû tout baigne !

    Et à propos, le camping est près d’une ancienne écluse et un petit chemin donne accès à une mini plage où Clément et nous aussi d’ailleurs profiterons pour aller mettre nos petits petons dans l’eau. Assez bonne d’ailleurs, dans les 22, 23°

    Retour au camping, qui bonne surprise comporte une aire de jeux, idéal pour les enfants. Très mignon ce camping de l’écluse, simple mais parfait

    La trace du jour :
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    Lundi 26 Juillet
    Douelle – St-Cirq-Lapopie : 50kms –
    « Oh Hisse, la saucisse »

    Douelle
    Le mot pour qualifier la matinée
    Cahors, Pont Valendre
    Zauriez pas une petite pièce pour 2 malheureux roumains ?
    Pause déjeuner à Cahors

    A "La Gacille", on en chie !

    Théoriquement l’étape est à 41kms, on voit que la pratique en rajoute , des kms.
    Bon, aujourd’hui, ce fut il faut bien le dire, une étape assez difficile, surtout l’après-midi , mais les paysages, absolument grandioses !
    On entame donc la journée par un lever à 07h00 de Martin qui nous mène vers un levé officiel à 8h00. Les garçons ne sont pas de très bonne humeur : Martin car je crois qu’il aurait bien aimé se rendormir mais sans y parvenir , une nuit un peu agitée car n’arrêtant pas de bouger et de se déplacer dans la tente (déjà la veille au soir, alors que j’allais me coucher, Martin s’est retrouvé coincé entre le matelas et la porte de la tente), et Clément parce que Martin l’a réveillé!
    Et par-dessus le marché, le temps est incertain, en plus typiquement breton. On arrive quand même à prendre le petit déjeuner dehors entre 2 crachins. Avec les braillages de Martin qui réclame des bras pour marcher, on part à 11h00 et en plus il faut faire des courses pour se midi à Douelle. Sur le trajet de 10mn qu’il faut pour aller à la boutique du coin, Martin s’endort. Comme quoi, c’est bien du sommeil qu’il lui manquait !
    Nico ressort de la boutique avec les victuailles et un « ballon », car , horreur, nous avons oublié notre ballon à Quimiac et Clément était tout malheureux de ne pas l’avoir. Là, c’est réparé , il va pouvoir se défouler.
    Départ donc à midi pour Cahors. La voie verte nous dirige vers le Lot et la descente vers le fleuve est sanctionné par une remontée sévère. Je me fais aidé par une petite dame qui me tape la discute sur les enfants dans la carriole. Merci Madame ! On ne s’y fera pas prendre à 2 fois pour se genre d’écart de route. C’est très joli aussi vu d’en haut !
    On atteint assez rapidement Cahors sous le crachin et le pont Valendre, pour la petite halte touristique et les photos. On poursuit au Sud de la ville et nous arrêtons dans un petit parc, sous les arbres qui nous servirons de parapluie, pour le déjeuner. Finalement , le temps se dégage et nous repartons sous le soleil et la chaleur. Direction Arcambal , quelques passages en côtes , mais cela reste raisonnable. Une petite photo du château Boursque, et hop on repart. Nous décidons de changer un peu l’itinéraire pour s’éviter des montées trops longues , mais finalement, une erreur d’aiguillage nous fait quand même partir sur la route initialement prévue. Et quelle route, interminable cette montée vers « Les Mazuts », en plus on crève de chaud, enfin surtout nous car derrière, ça dort. Une petite chute en arrivant vers la Gacille (pédale automatique coincée !) et on repart en montée. Le plan B est de se diriger vers Vers, de traverser le Lot pour passer de l’autre coté pour prendre la départementale plus plate ! En fin de compte, ce sera le plan C , direction Pasturat. La route en valait vraiment le coup avec une vue splendide sur la vallée (300m d’altitude). La route redescend , le temps de sécher les maillots cyclistes et nous voici déjà en bas, à l’heure du gouter au bord de l’eau, sous les arbres. Très agréable. Martin continue à se taper l’incruste : je veux des bras pour me faire marcher et il escalade tout ce qu’il trouve et joue avec tout ce qu’il sous la main… enfin surtout avec le jouet de son frère. Mais ce qu’il l’intéresse surtout c’est l’ordinateur de Clément!
    De gros nuages noirs nous font craindre un bel orage et nous repartons au plus vite, car il est déjà 17h00 et il reste 13kms à parcourir. La route est plate, ça roule bien, jusqu’à ce qu’on entende subitement ! « Maman, j’ai perdu le bouchon du crayon, il faut s’arrêter », mais Maman n’a pas trop envie de s’arrêter sur une départementale avec un muret à sa droite, faudra donc attendre ! Et 2ème annonce quelques kms plus loin : « Maman, j’ai retrouvé le bouchon  du crayon » , Ouf, j’ai failli avoir sur la conscience la mort du crayon. Nous atteignons Bouziès où nous décidons de traverser par le pont à voie unique ! Pour prendre une petite route vers St-Cirq-Lapopie, après avoir échoué à une tentative de chemin de halage, de 500m !
    Mais la route est difficile et monte assez sévèrement. Il ne reste que 5kms me direz vous mais, là c’est les 5kms de trop. On décide de faire demi-tour , de repasser le pont de Bouzies pour reprendre la départementale plus plate, mais qui rajoute du km. Peu importe, nous arrivons bien content de notre étape au camping de St-Cirq-Lapopie. Clément repère tout de suite les jeux et les trampolines (et pas des trampolines de tapette ceux-là, ils sont énormes !). Nous profitons de notre soirée, un peu tardive et discutons sur l’itinéraire de demain qui va être modifié pour essayer de partir sur des routes moins difficiles !

    La trace du jour :
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    Mardi 27 Juillet
    St-Cirq-Lapopie – Assier : 49kms

    « Maman, pourquoi ça monte ? je préfère quand ça descend ! »

    Auto-portrait
    Trampoline du camping "La Plage" de St-Cirq-Lapopie
    St-Cirq-Lapopie
    Le Célé
    J'veux pas sortir
    Pause déjeuner au bord de la rivière : Clément jette des cailloux sur les anglais qui passent
    Mouais, ça va pas trop mal , là !
    Nos 2 trolls surveillent la voie fluviale
    Pas facile de changer les fesses de Martin avec un Clément sur le dos
    La route des cigales
    Foot au camping

    A nouveau une étape imposante tant au niveau kilométrage qu’au niveau des paysages, du dénivelé et de la chaleur. Bref, on est dans le jus et c’est magnifique. Journée un peu difficile car Clément a été un peu tout énervé pour on ne sait quelle raison, et il a fallu gronder, simuler de partir sans lui, ou bien de le laisser au bord de la route. Arguments imparables pour le faire obéir.

    On ne lui en voudra pas, car malgré tout il s’amuse avec tout ce qu’il rencontre, se fait des copains et des copines dans les campings : il a même réussi à trouver une jeune fille pour le mettre et le pousser sur la balançoire. En plus chaque camping est bien et veut y rester.
    Pour reprendre tout ça dans le bon ordre, ce matin : grasse mat’ : Martin ouvre un oeil à 8h30 et de bonne humeur : grand sourire dans la tente et part (toujours avec sa douillette) réveiller son frère qui fait lui aussi un grand sourire. Il fait chaud dans la tente, signe de soleil. Et oui : grand ciel bleu ce matin. Mon petit Clément m’aide à préparer le petit déjeuner ! Tout va bien.
    L’itinéraire prévisionnel prévoyait de monter plein nord vers « Le Bastit », mais après étude de la carte topographique, nous décidons de partir le long de la rivière de Célé. Route plate et panorama très joli, on traverse de petits villages accrochés à la roche. Avec en plus quelques maisons troglodites. Nous longeons le « Célé » via les petits villages de Cabrerat, Marcillé-sur-Célé puis St-Sulpice et enfin Brengues. La rivière est le terrain de jeu des canoës et nous observons plusieurs embarcations effectuant la descente de la rivière. La pause déjeuner se fera d’ailleurs au bord de la rivière. Martin s’essaye à ses 2 nouvelles dents, car , on ne vous a pas dit, mais la poussée de fièvre qu’il nous a fait était probablement due à la sortie de 2 nouvelles dents en bas. Il les utilise donc parfaitement bien, puisqu’on se fait mordre par notre troll ! Quel diablotin celui là. En plus trop content d’être avec nous , voilà qu’il se met à danser sur ses jambes tout en rigolant ! Trop drôle. On reprend les vélos, direction Brengues pour la fin du trajet le long du Célé. Nous devons quitter la rivière pour l’intérieur des Causses. Et l’entrée en matière se fait difficilement, car impossible de monter pour moi : trop pentu et trop de chargement. Faut dire que les 2 loustics ont pris du poids depuis Pâques (au moins 2 ou 3 kgs à eux 2), plus les réserves d’eau qu’il nous faut car il fait chaud, et le reflex que je trimbale pour rien car il vient de tomber en panne. Résultat : un bon petit chargement. On doit donc pousser les chariots sur la montée qui fait 2kms. Clément descend du chariot pour l’alléger et pour qu’il fasse un peu d’exercice. On lui a bien demandé de pousser , mais « c’est trop dur ». N’empêche, on espère que ça va le fatiguer un peu car il n’arrête pas d’embêter Martin qui du coup ne peu pas faire sa sieste et râle à chaque fois que Clément l’embête « Je fais rien, Maman », quel coquin ce Clément, ça , ça veut dire qu’il vient de chicaner avec Martin ! Enfin, faut bien qu’il s’occupe …
    « Le Causse de Brengues » signe la fin de la montée à 313m d’altitude et un arrêt gouter un peu plus loin , sous les arbres et au son des cigales. « C’est quoi ce bruit Maman ? »
    Notre destination est Livernon quelques kms plus loin, où, normalement un camping est ouvert, normalement, dis-je car une fois sur place, on apprend que celui-ci est fermé et qu’il faut continuer jusqu’à Assier 5kms plus loin. Camping municipal, sous les arbres , pas d’emplacement délimité et 5 euros la nuit pour tout le monde, ce sera à mon avis , le camping le moins cher du circuit ! Hélas pour Clément, pas d’aire de jeux, mais il s’éclate avec son ballon et Martin qui essaie de l’attraper (le ballon)
    Une belle étape , un peu difficile pour moi musculairement car manque de récup de l’ étape de hier + cumul des étapes à 50/60kms au lieu des 40 initialement prévu.
    Demain, direction Loubressac : d’après nos calculs , 34kms …..

    La trace du jour :
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    Mercredi 28 Juillet
    Assier – Loubressac : 30kms –
    « Il était un petit homme, pirouette, cacahuète »

    Ce matin, grasse mat’ jusqu’à 9h00. Et Martin fait même du rab jusqu’à 9h30 et il faut le réveiller pour le petit déjeuner. Nuit un peu agitée au camping avec les voisins qui sont revenus de leur soirée en ville à 02h00 du mat’ et pour constater , pour l’un d’entre-eux, qu’il avait oublié ses clés dans sa voiture, voiture qui lui sert de lieu de couchage. Tout les copains étant morts de rire et le propriétaire de la voiture étant obligé de déjointer une de ses fenêtres. On aura tout suivi. Aujourd’hui, c’est donc Clément qui nous réveille, et ça fait du bien de dormir jusqu’à cette heure là ! Pour un lever à 9h00, le départ s’effectue à 11h15. Pas trop mal. On quitte donc notre camping à 5 euros pour Loubressac , destination finale de la journée.
    Martin s’endort immédiatement, et Clément démarre en chanson , « pirouette, cacahuète, un avion à réaction , pirouette, cacahuète, une vache à réaction, pirouette, cacahuète, un bonhomme à réaction, pirouette, cacahuète ….. » . Tout ça sous un grand beau soleil.
    Le circuit d’aujourd’hui est nettement moins difficile que celui de hier, c’est une succession de bosses assez courtes. Les jambes sont dans un meilleur état, moins fatiguées et il est donc possible de rouler sans trop de difficulté. Je constate même que dans les descentes, je suis plus vite que Nico en roue libre (poids, aérodynamisme, pneu) et il me faut même parfois freiner dans les descentes ! Un comble quand on voit qu’il y a une montée ensuite !
    La pause déjeuner de fait à Aynac, sur le terrain de foot, ce qui permet à Clément de s’amuser avec son ballon et de se défouler. Cest pas très sexy comme lieu de casse-croûte, mais de toute façon l’étape ne l’est pas non plus. Cela pourrait tout à fait être en Bretagne , si ce n’est le bruit des cigales et malgré tout un petit arrière goût de provence par moment avec les petits murets de pierre le long de la route. Assez agréable , mais sans plus, surtout comparé aux 2 jours précédents. On est dans les champs de blé, quelques vaches, chevaux et canards ! Ce qui est pas mal malgré tout.
    L’arrivée à Loubressac se fait assez rapidement, vers 16h30 alors que tout le monde dort. Les petites courses de la journée et direction le camping « La Garrigue », camping 3 étoiles avec jeux et piscine. La fin de la journée s’effectue dans l’eau (assez fraiche), mais qui fait du bien à tout le monde , même à Martin !
    Demain: journée off et direction le gouffre de Padirac pour la visite !


    Jeudi 29 Juillet
    Loubressac – Gouffre de Padirac – Loubressac : 22 kms

    « C’est quand qu’on est sur le bateau ? »

    Notre petit Dada sur son dada
    A 2 c'est mieux
    L'entrée du gouffre
    Dans le gouffre
    Vu d'en bas, l'ouverture est impressionnante
    Avec notre porte-bébé de fortune
    Soirée restau : repas sain et équilibré ! de bonnes frites !
    Clément aime bien embêter son frère

    J’espère que l’épisode 10 de hier soir est bien passé, car des problèmes réseaux m’ont empêché de mettre les photos et après impossible d’accéder à l’internet ! Bouh ! J’espère que ce soir ça ira mieux !
    Aujourd’hui donc est notre jour de repos ! Et nous décidons de visiter le gouffre de Padirac, puisque nous sommes tout près : estimation Nico : 7,5 kms, en pratique : 11 kms (aller) soit une journée à 22kms , quand même ! Petite marge d’erreur, mais bon, on connait puisqu’aucune de nos étapes ne matchent avec le kilométrage préparé.
    Le plan A , la veille au soir est donc de se réveiller au clairon des enfants, soit à 08h00, de petit déjeuner et de prendre la route à 8h45 pour être à l’ouverture du gouffre à 09h30 pour éviter la foule. Ca , c’était donc le plan A. Vous voyez donc venir pointer un plan B, puisqu’il y a un plan A.
    Gagné ! Car le réveil s ‘effectue à ……. 09h00 ! Tout faux donc ! Puisqu’on est sensé pédaler à cette heure là.
    On échafaude donc le plan B : prendre la route dès qu’on est près avec les piques-niques car on va être dans la foule des gens qui veulent voir le gouffre !
    Nous partons donc à …. 11h00 … comme d’hab quoi et arrivons sur place à 11h45 (estimation kilométrique un peu …. que dire …. optimiste )
    Nico se tape 01h30 de queue pendant que je donne à manger à Martin et met Clément à l’aire de jeux, puisqu’heureusement il y en a une à l’entrée. Bien vu.
    Nous entrons dans la gouffre à 14h00 avec un Clément tout excité à l’idée de prendre le bateau (il en a même fait des cauchemars la nuit en rêvant qu’on partait sans lui.
    3 ascenseurs plus tard, nous sommes au fond du gouffre, au frais avec Martin dans un porte-bébé de fortune puisqu’ayant oublié le notre, il a fallu faire avec les moyens du bord. Pas si mal, même si Martin était un peu , lui aussi tout énervé. Le gouffre est magnifique, il a du halluciner de découvrir ça à l époque. C’est tout bonnement époustouflant, les dépôts de calcaire créent de formes incroyables, assez bien mises en valeur. Le contraste entre le vert de l’eau et le blanc des roches donne un effet magnifique. La hauteur de la grotte est incroyable : 150m avec seulement 9m d’épaisseur de roche en tant que plafond (écroulement prévu dans quelques …. milliers d’années)
    Petite ballade en bateau à fond plat puis à pied pour approcher des divers plans d’eau et roches, puis retour par le même chemin. Clément est émerveillé , surtout de la ballade en bateau, c’est le moment fort de la journée.
    Quand on ressort, il est déjà 16h00 et il est temps de rentrer au camping pour la piscine non sans avoir fait un tour à nouveau au jeux du gouffre. La route du retour est agréable, petite route avec de belles bosses , en est en repérage pour demain ou nous repasserons par là mais avec tout notre barda. Trop facile pour moi aujourd’hui car c’est Nico qui traine la carriole.
    Soirée apéro-Pizza au restau du camping , puis les loulous au lit (après testage de la tente).
    Un petit mot sur les campings. Jusqu’à présent nous oscillons entre les campings 2 et 3 étoiles, mais il faut savoir que tous ne se valent pas. Par exemple, le camping où nous sommes est mis comme 3 étoiles …. comme celui de Puy-l’évèque qui est pourtant une classe au dessus, donc au final , on s’attendait à une prestation identique , ce qui n’est pas le cas. Celui de Puy-l’évèque devrait en réalité être classé en 4 étoiles, puisqu’offrant un service nettement plus riche !

    La trace du jour :
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    Vendredi 30 Juillet
    Loubressac – Rocamadour : 25 kms

    « Pourquoi le vélo à Papa il est cassé ? »

    Aujourd'hui, c'est moi qui pédale ! oui mon chéri, grimpe donc dans la carriole
    Loubressac
    Loubressac
    Je fais comme les grands en sortant de la douche, ou plutôt du bain

    Bon, les inconditionnels de nos aventures, et ben , pas d’épisode hier soir pour cause de débit trop faible – Impossible de se connecter au réseau.

    Aujourd’hui, l’étape est courte, ce qui devait compenser la semi-journée Off de hier qui faisait quand même 22kms. On trace donc , direction Rocamadour.

    Patataya-tentor (Martin de son petit nom), nous fait à nouveau une belle grasse mat’ jusqu’à 9h00 et c’est Clément qui réveille tout le monde. Notre petit Martin, après un grognement de circonstance, nous gratifie quand même de magnifiques sourires et de fabuleux « dada » tout en nous escaladant dans la tente , par dessus nos sacs de couchage, et lui dans sa douillette, ce qui ne semble point le gêner !
    Clément et Nico partent chercher les pains aux chocolats et hop, 2h00 plus tard, nous voilà prêt à partir.
    Un petit tour , sous le soleil dans le village de Loubressac, petite cité médiévale très fleurie et très jolie. A voir ! Avec en plus de superbes panoramas sur la région. Je vous recommande de vous y arrêter et de marcher dans la petite ville.
    Nous reprenons la route de hier soir pour Padirac, petite route de campagne , très étroite, comme nous les aimons, avec des bosses que l’on gravit à ….. ben toujours pareil : 5-6 kms/h, tranquillou quoi. Martin dort et Clément pipelette comme une vrai fille : « et pourquoi ça monte » , « et ou il est Papa », « et pourquoi ci , et pourquoi ça », plus les chansons , le tube de l’été étant incontestablement « pirouette, cacahuète », dans le top 10, se trouve quand même « petit Papa Noël »
    Tout se passait bien, quand tout à coup, en traversant le village de « Miers », clac, Nico casse sa chaîne. Et sur un vélo, si il y a bien un truc emmerdant à réparer, c’est bien ça. Notre trousse à outil embarquait des maillons supplémentaires (surtout pour le vélo couché) et forte de mon expérience de changement de chaîne sur un vélo (une fois), on arrive à réparer la chaine. Tout du moins jusqu’à la côte suivante, car re-clac, le maillon n’a pas tenu. On revient donc à pied vers le centre bourg pour pique-niquer et effectuer une 2ème réparation. Nico décide de carrément supprimer les maillons cassés et replace le rivet de la chaîne. Pendant qu’il teste la solidité de la réparation, je me renseigne auprès du boucher du coin de la liste des vélocistes , car étant dans un coin complètement paumé, ben pas de réseau mobile et donc pas d’accès aux pages jaunes pour avoir l’info !
    Très gentil ce monsieur, si vous passez par Miers un jour, allez donc lui acheter quelques saucisses de notre part !
    Forte de la fameuse liste , qui indique d’ailleurs qu’il n’y a pas de vélociste à Rocamadour mais à Gramat et Gourdon, nous poursuivons notre route.
    Un petit passage par la ville d’Alvignac, qui nous permet de suer notre coca de la veille avec une merveilleuse montée puis après la ville, une bonne descente pour sécher notre maillot. Le reste de la route se fera sans encombre, la circulation devenant plus dense au fur et à mesure de notre arrivée vers Rocamadour.
    Clément, très gentil, se propose de porter le panier des courses et en passant aperçoit un beau Kinder Surprise qu’il réussira à négocier avec Nico ! Sacré Clément.
    Direction le camping « Des cigales » tout près de la superette et miracle, il reste de la place pour une nuit. Fin de la journée au bord de la piscine ou Clément y restera jusqu’au dernier moment, jusqu’au moment ou il grelottera de froid. Martin effectuera aussi son bain et apprécie de plus en plus la piscine, il y resterait bien plus longtemps et il faut presque se battre pour le faire sortir de l’eau.
    Demain, modification de l’itinéraire : direction Gourdon pour acheter une nouvelle chaîne , car malgré tout, on n’est pas super confiant sur la réparation et vu qu’il reste encore quelques étapes, on préfère en avoir une sous la main

    La trace du jour :
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    Samedi 31 Juillet
    Rocamadour – Carsac Aillac – 50kms

    « Ici Gro-Hollande »

    Rocamadour
    Elevage d'oies
    Gavage des oies programmé
    Chateau de Belcastel
    Pique-nique sous les noyers
    Puni au fond du champ
    Chamailleries de frères
    Champ de blé
    Entrainement de jonglage à 1 pomme

    Ce matin, beau temps, il fait même chaud et le réveil est à 07h30. Comme d’habitude , on est prêt à partir à 11h00, le temps de faire un dernier stage de jeux du camping. Direction : la Dordogne. Le carnet de route est modifié, car nous souhaitons passer par Souillac pour acheter une chaine de vélo, au cas où.
    Un petit tour pour voir le panorama sur la ville de Rocamadour, très jolie d’ailleurs, mais nous ne ferons pas la visite (peu intéressante pour les enfants , et en plus il fait trop chaud). Nous partons donc pour rejoindre la Dordogne, car le circuit devrait être plat ! Hum ! Hum !
    La route pour rejoindre Souillac est magnifique, de belles bosses mais aussi un panorama superbe. Le château de Belcastel est construit en bordure de falaise et semble pouvoir être vu par tous les cotés.
    Tout à coup, nous entendons des sortes de « coins, coins » mais en plus moche , difficile de décrire le cri de l’oie, mais du bord de la route, nous nous arrêtons pour voir l’ élevage. Même Martin trouve cela très intéressant. Nous voyons également des pancartes qui indiquent les horaires de gavage des oies. Pour nos 2 petiots , âmes sensibles (quoique !), nous nous abstiendrons !
    Pour le parcourt plat, on repassera, on oscille entre du 45 kms/h et du 5 kms/h.
    12h00 et ça râle, on s’arrête sous les noyers, car c’est également le pays de l’huile de noix.
    Après étude de la carte de la part de Nico, c’est sûr, le reste du parcours sera plat (2ème hum, hum)
    14h00, nous rejoignons Souillac. Horrible, une circulation épouventable, des touristes à la pelle en sortie et entrée d’autoroute. Bref, vivement qu’on en sorte. Le magazin de cycle est trouvé assez rapidement (« Carrefour du cycle », semble pas mal comme boutique) et on essaie de sortir le plus vite possible de la ville, ce qui ne fut pas aisé sans carte de la ville. On s’orientera à la boussole du GPS : plein Sud. Finalement la route est trouvé, une petite route toute fraichement bitûmée, ce qui n’est pas des plus agréable par des chaleurs à 30° (33 dans la carriole).
    Direction Saint-Julien de Lampon. Le début est finalement assez agréable , le long de la Dordogne, c’est plat et nous apercevons même devant nous une biche traverser la route, magnifique.
    La route est à l’ombre ce qui permet de rouler sous une température agréable. Et pis tout à coup, alors que le compteur indique que nous atteignons St-Julien, un petit virage à gauche et une côte en plein soleil, plein cagnard, avec la chaleur qui remonte de la route ! Pfffuit, on en bave encore !
    Un arrêt gouter est demandé, et quelques kms plus loin , entre 2 champs de maïs, un champ de noyers, à l’ombre desquel, nous ferons notre pause et que Clément perfectionnera son lancé de noyau d’abricot.
    Il reste 10kms pour rejoindre Carsac-Aillac, et à nouveau, la petite ville de Veyrignac, me fera pester contre les montées : l’année prochaine , on part en Hollande. En plus, après 2 semaines de circuit, je viens à peine de remarquer qu’à vitesse équivalente, Nico mouline beaucoup plus que moi dans les côtes alors que je suis sur ma dernière vitesse ! Va falloir étudier de près la cassette de la roue arrière et basculer sur une cassette VTT.
    Nous nous approchons de la ville, il fait toujours aussi chaud, Clément, devient un peu plus dur à gérer. Il faut faire une journée Off, sans carriole, car , même si il ne le dit pas , il commence à être fatigué et à vouloir se poser un peu. C’est donc décidé, on vise le camping 3 étoiles de Carsac-Aillac pour une journée de repos.
    Le camping est assez difficile à trouver et après avoir un peu tourné, on fini par le débusquer , près de la rivière. Mais au moment de s’installer, horreur, c’est Gro-Hollande ici, zont dû avoir un tarif de groupe les hollandais, il y en a partout ! C’est donc ici qu’ils dorment tous les hollandais que l’ont voyait sur la route !
    La camping est décevant. A nouveau, tous les 3 étoiles ne se valent pas. On aurait du rester à celui de Rocamadour, nettement plus sympatique. , mais il n’y avait pas de place pour 2 nuits. Ici , l’aire de jeux est un peu minimaliste et la piscine bien qu’elle puisse être couverte est nettement moins bien que celle des « Cigales » et surtout les emplacement sont assez petits et pleins de familles hollandaises. Tant pis , pour Clément, ça ira !
    Montage de tente pendant que Clément et Nico profitent de la piscine (fallait y aller sinon , il y aurait eu une crise), puis comme d’habitude, apéro , repas et dodo ! Demain est un autre jour et nos cuisses ont aussi besoin de repos !

    La trace du jour :
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    Dimanche 1 Août
    Carsac-Aillac : 0 km –
    « Pourquoi il pleut ? »

    Jeu de cartes , sous l'abri anti-pluie

    Pas facile de donner à manger dans ces conditions

    Elle aura bien servi , cette bâche
    A la bouffe !

    Nous espérions une grasse matinée ce matin, vu que Martin a fait la foire toute la soirée, jusque très tard, et ben il n’en fut rien. Réveil 07h00 pour un levé à 8h00. Dommage !
    Petit dèj puis petite ballade près de la rivière pour explorer un peu les lieux et voir les canoës partir pour la journée. Ensuite, direction piscine, pour une série de plouf-plats pour Clément et de patouilles dans l’eau pour Martin qui semble apprécier de plus en plus ces bains. Quand on sort de l’eau, on remarque d ‘énormes nuages noirs signes d’orage imminent.
    Vite , on rentre à la tente pour placer notre bâche de pluie, et à peine fini, que , gros orages avec grosse pluie. Ce sera journée tente, repos, jeu de cartes et mise à jour du site si réseau !
    Notre journée Off se fera sous la tente, entre Martin et Clément pour qu’il y en ait au moins un qui puisse faire la sieste. Clément ne tarde pas à s’endormir, puis Martin, au bout d’une dizaine de remise à sa place (et de râlages à chaque fois)
    Le réseau est très lent et la mise à jour de la veille prend pas mal de temps : 01h00 alors qu’en temps normal, en Edge, cela prend environs 40 mn pour télécharger l’ensemble du texte plus photos. (20mn en 3G !)
    Fin de la sièste et il semble y avoir une petite accalmie au niveau météo, on file donc vers l’aire de jeux puis Clément et Nico vers la piscine pendant que je donne le bain à Martin , au milieu des braillages et baragouignages hollandais.
    On se fait même un petit apéro au snack du camping avant d’y repartir avec notre repas diététque : une pizza 4 fromages chacun, frites et nuggets pour Clément, le tout accompagné de bière et pour finir, en dessert : la glace. La totale quoi !
    Et en plus, on commande pour demain matin des petits pains au chocolat ! Na ! C’est les vacances, on en profite !


    Lundi 02 Août
    Carsac-Aillac – Siorac en Périgord : 44 kms

    « C’est quoi une église ? »

    En prison le temps de plier
    Libérez nous !
    1,5kms et on dort déjà
    La Roque Gageau
    La Dordogne
    Les chevaliers du guidon
    Château Sayrac
    Le chevalier de la prune fait tomber ses prunes sur lui
    Coca-cola oui c'est ça !
    Je crois que j'ai une idée lumineuse !
    Chevalier Clément

    Flic, floc, floc, ce matin il pleut ! Alors là , bravo météo France, je consomme mon forfait internet pour voir , hier les prévisions qui nous annoncent du gris sec, et voilà qu’on a du gris tout mouillé. Résultat, pas envie de se lever et en plus les garçons font la grasse mat’ jusqu’à 08h45.
    Une petite accalmie, permet aux 2 gars (Clément et Nico) d’aller chercher les petits pains au chocolat , qu’ils prendront sous la bâche pendant que je donne le biberon à Martin dans la tente , entre 2 pliages de matelas et sacs de couchages. Que le premier qui connait une méthode rapide et facile pour faire rentrer ces p….s de sacs de couchage décathlon dans leur sac lève le doigt. J’en suis même à me demander si il vaut mieux commencer par faire rentrer le bas du sac ou bien d’abord le haut ! Y a pas à dire, les vacances, ça soulève des problèmes existentiels importants !
    Bon, trève de …. de rien , d’ailleurs. A mon tour de prendre mon petit pain en tenant Martin , qui avec son beau pantalon blanc à raillures, n’a qu’une envie, c’est d’aller là ou il ne faut pas : à 4 pattes dehors sous la pluie. Pour ranger les affaires, les 2 garçons seront enfermés dans la tente !
    11h30, on quitte le camping ! Pas très efficace ce matin !
    Direction : la Dordogne.
    Aujourd’hui, journée médiévale avec découverte de plusieurs châteaux , que l’on ne visitera pas , on a trop peur que les garçons veuillent faire les fous sur les lits des châtelains et en plus on a quand même un timing d’étapes à tenir un peu !
    Premier château : celui de Montfort. Bien visible de loin et de la route. Nous nous arrêtons à un point de vue pour la photo sous la pluie, peu après avoir remis en catastrophe la capote de la carriole, car étant optimiste et avec une accalmie, j’ai à nouveau fait confiance à Météo France en croyant que l’averse de ce matin allait être la seule de la journée . Erreur ! La leçon est de ne jamais faire confiance à Météo France. Résultat : c’est le drame, en pleine côte : « il pleut dans la carriole », on aurait cru que Clément avait été brûlé !
    Nous continuons la route très touristique, un peu trop à notre goût : c’est l’invasion de hollandais (encore !) , d’anglais (on ne les avait pas chassé eux ? Jeanne d’Arc ? Ou es-tu ?) et de belges.
    La circulation est donc dense , et on sent que notre convoi énerve un peu car pas facile à doubler. Certains automobilistes manquent de se faire des collisions frontales avec ceux arrivant en face . Tant qu’ils ne nous mettent pas dans le fossé, nous , ça nous va.
    Nous approchons du petit village de « La Roque Gageau », magnifique village médiéval, avec ses maisons accrochées à la falaise et son fort troglodite , qui semble-t-il n’est plus visitable. Le village est très touristique mais vaut le détour. Avec en plus la Dordogne à ses pieds, c’est grandiose !
    Les 2 châteaux suivants sont ceux de Castelnau et Milandes. Ce dernier , nous est visible par une petite route un peu moins fréquentée. Alors que nous prenions des photos du château de Sayrac, sur notre route , et voilà qu’une jeune fille vient nous voir avec un plateau de toast au foie gras ! Miam, un régal auquel on ne dira pas non !
    Midi, enfin, 13h00, c’est l’heure du casse-croute, sous le préau d’une école : mieux vaut assurer par un temps pareil. Mais en fin de compte, le temps semble se calmer et même se dégager ! Cool !
    Nous repartons pour St-Cyprien, lieu qui nous sauvera de notre quête de la cartouche de gaz. Car arrivant sur la fin de nos bouteilles, cela faisait plusieurs jours que nous cherchions leur remplaçant , en vain : pas la bonne taille, pas le bon modèle ! On commençait à s’inquiéter.
    Passage de St-Cyprien, puis arrêt gouter près d’un funérarium ! Au moins , on ne sera pas embêté par les occupants !
    Initialement, la fin de l’étape devait se faire à « Le Buisson de Cadoin », mais un rapide calcul au niveau horaire nous fait nous décider de nous arrêter à Siorac en Périgord, camping 2 étoiles , en bordure de rivière, très agréable, très calme et sans famille hollandaise. (Quand j’y pense, même au snack du camping, ils servaient de la saucisse hollandaise ! Faut le faire de venir en France pour manger de la saucisse hollandaise !)
    Les garçons, sages dans la journée sont maintenant tout excités pour on ne sait quelle raison, et surtout Martin qui ne tient pas en place et s’évertue à aller là où il n’a pas le droit d’aller : sur la route : escalade de la table de Clément, cramponnement de la table où le réchaud chauffe son plat ! Impossible de la tenir en place ! Il a fallu s’y mettre à 2 pour changer sa couche tellement il gigotait. Et en plus, plus on le gronde et plus ça le fait rire …. un vrai zébulon ce Martin

    La trace du jour :
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    Mardi 3 Aout

    Siorac en Périgord – St Nexans : 65kms

    « Pourquoi Papa, il est tombé ? »

    Camping Siorac-en-Périgord, au bord de la rivière
    Clément , en plein travail de construction de barrage
    C'est moi la star !
    Arrêt à Limeuil pour le déjeuner
    Pourquoi on s'embête à chercher des aires de jeux, en voilà une !
    Un petit bout de canal après Lalinde

    Alors là, le 65 kms n ‘était pas du tout prévu au programme et il faut féliciter les 2 garçons d’avoir été super patient pour la longueur de l ‘étape. Le mot d’ordre du jour : vérifier l’existence des campings 1 étoile et les camping à la ferme avant de prendre la route !

    Mais commençons par le commencement.
    L’étape s’annonçait bien, le temps était gris , mais , optimiste je mets mes lunettes de soleil de vélo. Notre départ : comme d’habitude , vers 11h15, le levé s’étant fait à 9h00, petite grasse mat’, on est prêt 2h00 plus tard.
    Clément joue au bord de la rivière , le camping 2 étoiles étant situé au bord de la Dordogne, il peut s’amuser à jeter ses cailloux dans l’eau. Camping du port, tout à fait acceptable hormis le manque d’aire de jeux alors que signalé sur le panneau de l’entrée et dans le bouquin.
    L’itinéraire d’aujourd’hui est improvisé de la veille, avec quelques passages un peu « chaud » tant au niveau de la circulation (route passante), que par les bosses à venir. Mais comme visiblement je n’arrive toujours pas à estimer où sont les bosses, ben je ne sais pas trop à quoi m’attendre, ce qui n’est pas plus mal, même si Nico m’a averti que ça allait monter !
    Je porte donc mon maillot blanc à pois rouge, histoire d’être dans l’ambiance.
    A midi , nous atteignons la ville de notre fin d’étape théorique de la veille : « Le Buisson-Cadouin », il fallait bien rajouter 45mn de pédalage avec quelques côtes, cela aurait effectivement fait beaucoup ! Le camping, visible de la route semble être également agréable et situé près de la rivière. On a bien fait de s’arrêter avant. Ce qui nous a permi d’ailleurs de discuter avec des hollandais qui sont venus vers nous pour parler vélo puisqu’ils avaient fait la Thailande à vélo et tout notre barda leur rappelait leur précédente vacances. Ils nous ont également venté les mérites de la côte Nord de la Belgique et de l’Allemagne pour un futur circuit ! Sympa ces hollandais , la dame s’amuse avec Clément et le monsieur, vendeur de vélo discute de vélo couché , un bon moment de rencontre .
    Mais revenons à nos moutons …. tranquillement nous continuons à suivre la Dordogne, la route est trop fréquentée à mon goût, mais bon, on n’a pas le choix , et nous nous arrêtons pour la pause de midi à Limeuil, petite ville des canoës et des touristes !
    Repas au bord de l’eau où Clément empière la rivière dont le niveau est assez bas.
    Et c ‘est là que les affaires se corsent : il nous faut prendre une petite route pour rejoindre l’autre méandre de la rivière car il n’y a pas de route longeant la falaise et ben , les côtes à 4% , ça ne passe pas, faut pousser ! On commence donc la digestion par une séries de pousse-pousses pour rejoindre Trémolat, la ville de l’autre coté.
    Trémolat, on traverse de l’autre coté et pour des raisons de timing décidons de prendre la départementale roulante et passante sur 6,5kms. Pour des raisons de sécurité Nico passe à l’arrière du convoi et on trace le plus vite possible jusqu’à Lalinde. Itinéraire sans grand intérêt, peu agréable, ce bout de route nous sert juste à rejoindre au plus vite le petit bout de route qui nous mènera à notre destination finale.
    Enfin Lalinde, on dit ouf car on se fait doubler par de gros camions lancés à pleine vitesse, qui heureusement s’écartent tous de façon assez large ce qui n’est pas toujours . En tout cas , pour ma part, je trouve qu’il roule vite et assez près.
    Bref, on effectue un arrêt devant l’église où Clément se demande qui habite cette grande maison, suffisamment grande pour accueillir un trampoline et une piscine. A vrai dire, on n’a pas trop expliqué à quoi servait les églises ! Trop compliqué, surtout après 6kms à serrer les fesses qui du coup se retrouvent toutes endolories, même en vélo couché !
    Après étude de la carte, nous décidons ce soir de nous arrêter à Mouleydier qui dispose, d’après le livre d’un camping 1 étoile ! On s’y dirige donc, ce qui devrait nous faire une bonne étape de 50kms. On fait nos petites courses et direction le camping, qu’on aura mille difficulté à trouver et pour cause : il est fermé ! Sglurp, il est 18h30, et Clément est en train de jouer sur le stade de foot ! Va falloir lui annoncer qu’il y a encore 45mn de route avant d’atteindre le camping de St-Nexans que nous visions initialement. Et tout content d’avoir marqué son but ! Il remonte tout fier de lui dans la carriole ! Plan Loose no 1 .
    On reprend donc la route, Nico déraille et tombe en plein centre ville, heureusement, plus de peur que de mal …. mais dans la carriole, on a droit au commentaires en direct « Pourquoi Papa il est tombé » ?
    Faut dire que toute la journée ça a papoté dans la carriole, que ce soit Clément tout seul ou bien avec son frère qui s’amuse à l’embêter. Même dans les montées, on est obligé de dire à Clément de se taire car pourquoi ci, pourquoi ça dans une côte à 4%, ben on ne peut pas répondre (poussage oblige). Me souvient même pas de quoi ça parlait tellement ça a pipleté !
    Heureusement, il fait beau, c’est déjà ça. On arrive à St-Nexans , 2 pousse-pousses plus tard (on s’en souviendra de l’arrivée à St-Nexans !), pour demander au troqué du coin si ils connaissent le camping à la ferme « le relai des cyclistes », et là, ben ça sent pas bon car personne ne connait et le no de tel que l’on essaie de joindre nous raccroche au nez. Hum, hum, où c’est qu’on va dormir ce soir , alors ?
    Heureusement, les propriétaires du troqué sont des anglais très sympathiques, installés depuis 3 mois et qui nous propose de téléphoner à une chambre d’hôte tout près , et là ! Miracle, il reste de la place. Merci bien les rosbeefs, super sympas ! « l’étoile » à St-Nexans , allez-y , les proprios sont super sympas ! Par contre , ça monte pour y arriver.
    Nous arrivons à 20h00 au gîte. La dame un peu pète-sec mais le monsieur très gentil. Les enfants sont tout énervés, et on n’essaie même pas de coucher Martin avant nous tellement ça gigote, rampe et grimpe partout. D’autant que faute de lit bébé, il devra dormir par terre sur un matelas de camping.
    23h00, tout le monde est enfin couché et dort (après plusieurs batailles pour maintenir Martin sur son matelas , alors qu’il avait décidé de monter sur le lit !)
    Bou diou, quelle journée ! Se rater 2 fois sur les campings, faut le faire !

    La trace GPS du jour
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    Mercredi 04 Août
    St-Nexans – St-Antoine-de-Breuihl : 53 kms

    « C’est quand qu’on arrive au camping ? (Clément 11h00 du matin) »

    Notre gîte "La Borie" , sauveur d'une nuit !
    Les 2 occupants du gîte ... c'est quoi un épouvantail ?
    "L'étoile" à St-Nexans
    Un petit coup de pompe ... crevaison lente probable !
    Le pays du canard et de l'oie
    Mais où trouve-t-il des noms pareil ?
    Aujord'hui, je suis Clément Buzz-l'éclair
    Pause déjeuner dans les vignes (enfin, pas trop près !)
    Pique-nique

    Désolée pour les fans de la série, mais pas de compte-rendu hier soir . Vu l’étape : arrivée trop tard et un peu fatigués …
    Ce matin, on rejoint le circuit théorique. On en a donc, en théorie pour 42 kms !
    Par contre, alors qu’il faisait beau hier soir, ce matin, il pleut ! En fait il fait un beau crachin bien breton ! Mais notre hôte nous dit « pluie du matin n’arrête pas le pèlerin » , bon ben on verra, en tout cas, nous , qu’il pleuve ou pas , on y va !
    Une fois tout rangé, d’ailleurs, la pluie s’est arrêtée, mais il va falloir garder la veste de pluie sous la main !
    On se repaluche la côte de St-Nexans comme entrée en matière et petit échauffement de la journée avant de poursuivre un peu plus loin par une méga côte à 10%, impossible à monter, même en poussant c’est très difficile et Nico doit venir m’aider sans quoi je risque de repartir en marche arrière . Martin, lui , ne remarque rien : il pionce ! Faut dire qu’avec la soirée qu’il a fait, doit avoir un peu de sommeil en retard le gars ! Clément lui a tout le temps d’admirer les magnifiques étalons qui viennent nous dire bonjour au bord de la route ! Magnifique chevaux !
    Aujourd’hui, retour dans les paysages de vignes et nous croisons la route des vins (Bergerac, Montbazillac et tous les bleds en « ac »). Le temps est super incertain et nous alternons entre éclaircies et averses plus ou moins fortes.
    12h30, ça râle ! Il est temps de s’arrêter , mais dans ce paysage de vignes, il est diffcicile de trouver un coin pour s’arrêter. Et en plus , on a l’impression que si on s’arrête dans un champs de vignes, on risque de se retrouver avec une volée de plombs dans les fesses, d’autant que certains se sont visiblement entraînés sur des panneaux !
    En plus , beaucoup de maisons sont complètement clôturées et gardées par de gros molosses, sûrement très méchants, donc on y réfléchi à 2 fois avant de trouver un coin à pique-nique !
    Finalement, on trouve un endroit et on passe entre 2 averses..
    Clément joue au chevalier avec un bâton (et détruit tous les arbres aux alentours, Et Martin, comme à son habitude se retrouve aux endroits où il ne faut pas aller (près des vélos pour mettre ses doigts sur la chaine bien grasse, près du réchaud à gaz encore chaud ….)
    14h00, on repart, pour s’arrêter quelques kms plus loin, car à nouveau : « il pleut dans la carriole », on remet donc la capote !
    A nouveau, on s’arrête, car c’est le drame dans la carriole : Martin a ouvert la trousse de Clément et sorti 1 crayon, drame rapidement soigné par 3 fraises Tagada , ouf ! Et vive les fraises Tagada.
    Finalement, tout le monde s’endort et nous remettons nos capes de pluie alors que nous atteignons Ste-Foix-La-Grande sous un bon crachin bien dense et bien mouillant ! Heureusement, ça ne dure pas et une fois la ville traversée, nous reprenons le bord de rivière par les petites routes qui nous ravissent pour une fin d’étape à Ste-Antoine-de-Breuihl, où nous espérons que le camping 3 étoiles visé existe !
    Après vérification, il existe, il faut juste aller faire les courses au Leclerc du coin atteignable par une portion de route encore très roulante et dense en camions et voitures. A nouveau , position de sécurité avec Nico à l’arrière. Heureusement, le bout de route ne dure que 2 kms pour rejoindre le supermarché.
    On arrive au camping à 18h00, camping avec piscine chauffée normalement (on testera demain) , aire de jeux et terrain de foot, bref , le camping idéal pour Clément.
    On choisit donc d’y passer une journée Off et de commander pour demain nos petits pains au chocolat et notre baguette, ce que l’on a pas vu depuis notre départ car pour des raisons pratiques et de conservation, nous carburons au pain de mie.
    Et comme d’hab nous finissons la journée par notre triathlon : apéro – repas et dodo !
    Demain est un autre jour (paraît même qu’il devrait faire beau !), en attendant, ça crachine encore un peu et j’écris ces lignes à l’intérieur du auvent de la tente !
    Demain, grasse mat’ … sauf si à 07h30 on entend « Papa , on va à la piscine ? » on parie ?

    La trace du jour:
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    Jeudi 05 Août
    St-Antoine de Breuihl : 0km

    « Regarde Papa, je mets ma tête sous l’eau »

    Aujourd’hui est jour de repos au camping. Réveil par les cloches du curé du coin qui s’excite pour on ne sait quelle raison. Ai même cru à un moment donné d’une alerte quelconque ! C’est pour dire !
    On se fait nos petits pains au chocolat du matin avant de se préparer pour une journée riche en activité : piscine, jeux , repos et réparation crevaison pour Nico car l’alerte de la veille s’est confirmée !
    Clément profite à fond de la piscine et Martin est obligé d’être sorti au bout de 30mn et râle car voudrait bien y retourner ! Bref, il adore !
    Ce soir, apéro – restau ! Histoire d’être regonflé pour demain et pour les 2 dernières étapes

    Regardez moi cette petite gueule d'Ange, notre Patataya !
    Et une crevaison , une !
    Papa pompe ! comme les Shadocks
    On a sorti la bâche pour avoir un peu d'ombre
    Tous à la piscine
    Clémen barbotte , infuse, profite à donf jusqu'à grelotter de froid
    Super coquins les 2 frangins
    Après une belote de 7 familles, Clément range les cartes
    Coucou, je suis là !
    La foire avant, boum par terre ! (sans gravité)

    Vendredi 06 Août

    St-Antoine-de-Breuihl – Ste-Terre : 30kms

    « Papa, on peut se baigner dans la rivière ? »

    Pessac-sur-Dordogne

    La Dordogne
    Attachez-vos ceintures, prêt au décollage ?
    Après les champs de vignes de hier, les champs de pommiers
    Martin aux jeux et sur le toboggan de son frère, exprès au bout
    Martin au bain
    Au tour de Clément

    Une petite étape me direz-vous, et bien oui, car il n’y a pas de camping plus près de Bordeaux hormis celui de Sadirac qui se trouve à 20kms de Bordeaux.
    Nous partons donc ce matin sous un soleil radieux et caniculaire, à 11h45. Heure du lever ? Zavez deviné ? Et oui, 09h00, c’est comme ça, en journée Off, les 2 gars sont réveillés à 07h30 et en journée pédale, à 09h00. Le temps de tout plier, de discuter avec un groupe de cycliste qui effectue globalement la même boucle que nous mais en sens inverse, d’aller faire les jeux du camping avant de partir et nous voilà fin prêt à …. trouver le bled le plus proche pour les courses de midi.
    Chose faite à Pessac à 7kms du camping. Le boucher fait alimentation générale, mais quand même pas de plat bébé, Martin aura donc droit à sa purée-jambon, plat dans ce genre de circonstance.
    Comme on est au bord de l’eau et à l’ombre, on fera notre pause de midi à cet endroit. Petite matinée de vélo donc !
    On repart à 14h00 pour rejoindre notre destination du jour Ste-Terre, tout en longeant la Dordogne. Martin dort et Clément raconte des histoires de chevaliers et de camping et est tout désolé d’avoir oublié ses pissenlits fraichement cueillis du matin, au camping précédent.
    L’étape est vraiement courte car nous atteignons Ste-Terre à 15h30. Comme la boutique du coin n’est pas ouverte, on se dirige vers le camping, idéal à mon goût, pour notre dernière nuit en camping.
    Camping « La plage », au bord de l’eau, plat , super bien ombragé avec des jeux pour enfants et bar-restau juste à coté. Ch’suis super content de finir notre circuit par un camping 2 étoiles de cette qualité. Par contre, interdiction de se baigner dans la Dordogne pour des raisons de sécurité. Et en effet, en arrivant au camping, le niveau de l’eau était très bas, et en revenant des courses, 02h00, plus tard et le niveau de l’eau est monté avec inversion du courant (dû à la marée)
    Les 2 trolls ont droit à un bain au soleil dans notre baignoire gonflable et nous profitons d’eux le reste de la soirée !
    Demain, dernière étape , un peu de nostalgie quand même, mais profitons donc à fond de cette dernière étape.

    La trace :
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    Samedi 07 Août
    Ste-Terre – Villenave d’Ornon : 55 kms

    « La boucle est bouclée ….. « quand est-ce qu’on arrive chez Tata Lolo ? » »

    Notre petit camping sans prétention, idéal à mon goût
    C'est marée haute, La Dordogne est à son plus haut niveau
    LA fleur de tournesol pour Tata Lolo
    Départ de la voie cyclable
    Pause déjeuner sur la voie verte
    Les fameux noyaux d'abricots
    Les 2 gnômes , près au départ
    L'ancienne gare de Créon

    Ce matin a un goût un peu particulier puisqu’il s’agit de notre dernier réveil en tente pour la dernière étape de la journée. Les garçons se réveillent tous les 2 à 08h00, de bonne humeur, Martin avec son petit sourire coquin de Popeille et Clément avec son sourire de Buzz l’éclair.
    Nous prenons la route à 10h45, direction la voie verte pour nous ramener vers Bordeaux. Quelques petites côtes gentillettes, histoire de se rappeler comment ça fait quand ça monte.
    La route serpente au milieu des champs de mais et de tournesols. Nous profitons d’un stop pour cueillir des fleurs pour « Tata Lolo », puisque c’est l’évènement de la journée : « on retourne chez Tata Lolo, et c’est bien chez Tata Lolo, y a plein de jeux et on peut faire la course » (Mario sur WII).
    Nous tombons sur la voie verte, ancienne voie de chemin de fer, toute plate, et avec plein de cyclistes.
    Nous roulons jusqu’à 13h00, puisqu’à l’arrière, tout le monde dort , même Clément, ce qui est rare de sa part de dormir le matin.
    Pas mal de cyclistes, et même le groupe que l’on a croisé à St-Antoine-de-Breuihl et qui devait se rendre à Sarlat ! Me demande bien quelle route ils ont bien pu tracer : partis de Brive-La-GAillarde, nous les croisons à St-Antoine-de-Breuihl puis sur la vélo-route de Bordeaux ! Étrange !
    Ça roule bien puisque nous avons parcouru 30kms ce matin , soit autant que hier dans la journée. Ça se tourne bien, on devrait comme ça arriver assez tôt malgré les 50kms prévus pour rentrer.
    Nous déjeunons à Créons, au bord de la voie verte avant de repartir à 14h00.
    La voie verte est super roulante, bitûmée et en descente, ce qui nous permet de rouler entre 20 et 25 kms/h, de quoi passer sur le grand plateau plus de 50m, jamais il n’aura servi autant !
    20 kms plus loin et nous apercevons Bordeaux de l’autre coté de la rive. Il nous faut monter plein nord pour prendre le pont François Mitterand, doté d’une piste cyclable nous permettant de passer de l’autre coté. La fin de parcours se fait en ville, dans la chaleur, pour arriver à 16h30 chez Lolo, très contents de notre virée !
    Le GPS nous donne un total de 752kms , contre 680 initialement prévus. Une super expérience, pas de tout repos certes, mais inoubliable.
    C’est certain, l’année prochaine , on remet ça !

    La trace du jour:
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    Le début de la fin – Epilogue de la saison 1

    Et voilà, les vacances sont finies et il sera bientôt temps de songer à la saison 2 concernant la série « Les MARCE en vélo »
    En attendant, voici la galerie complète des photos de la saison 1 ainsi qu’un petit montage vidéo
    http://babeth.110mb.com/RandoVelo/2010-Circuit/2010_0708_Aquitaine/album/index.html


    Et voici la boucle complète du circuit

    Le circuit complet de 752 kms

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