Eté 2013 : France Sud

Lundi 15 Juillet : J01 – Castres – Albi – 55kms « Il est étranger le Monsieur ? Non Clément , il a l’accent du Sud »

C’est sur un « Bonneu vacanceu » que nous a souhaité un Castrais, que Clément s’est posé la question. Et oui, nous sommes dans le Sud de la France, son accent, son soleil généreux, et pour généreux il l’a été aujourd’hui ! Nous dénombrons 2 coups de chaud ce soir au camping ! Heureusement que celui-ci a une piscine pour ressusciter tout ce petit monde, car il a fait chaud, très chaud même !

Mais revenons au départ de cette journée. Une journée qui débute à 8h30, et encore, il a fallu réveiller nos 2 comiques qui avaient un peu de sommeil de retard suite à la fiesta du 14 Juillet.

Ceci dit, Maman (moi-même), je n’étais pas fraiche non plus mais pour d’autres raisons, et notamment une sciatique que je me traine depuis 10, le tout ponctué par une journée d’inactivité dans la voiture et une mauvaise nuit (toujours la première en camping ! Car pas de pédalage dit généralement mauvaise nuit sur mon matelas que je suis obligée de regonflée à 05h00 du matin , au moment du pipi nocturne dans le camping, car il ne supporte pas la pression de mon corps ! Flûte, comment voulez-vous trouver par où ça fuit si en plus il faut être allongé dessus (pas pratique dans la baignoire !), bref, j’ai donc un matelas qui ne fuit pas si on n’est pas allongé dessus :-)

Bon, tout ça, tout ça , on cause, et on s’égare . Je disais, levé 08h30 pour un petit dèj au soleil avec du pain et des croissants, car Nico a croisé la boulangerie ambulante en allant faire son petit pipi ! Génial ! Bon, c’est pas aussi beurré que par chez nous (même les garçons l’auront remarqué), mais ça fait du bien quand même. Le temps de ranger tout ce petit monde et nous sommes prêt pour les 11h30 ! Pas terrible comme score : 03h00 pour tout ranger , on a trainé ! En plus faut aller faire les courses pour les sandwich du midi, donc , on dérive vers l’après-midi et on va le regretter.

Aujourd’hui, openrunner nous dit que l ‘étape est plate , et Nico me confirme qu’on va suivre une voie verte, une ancienne ligne de chemin de fer, donc on devrait se taper de longs faux plats montants et descendant, pas de quoi fouetter un chat, surtout après les triathlons que je viens de me taper et leurs côtes à 15 et 19%, mais ça c’est une autre histoire.

Malgré tout, à peine sorti du camping et voilà qu’il faut déjà pousser, non seulement parce que ça monte mais aussi parce que le réglage de mon petit plateau est mauvais, et que donc impossible de le mettre, ce petit plateau. Résultat : arrêt pour régler tout ça ! Et on repart …. on repart ? Non, faut s’arrêter à nouveau ! Et oui, comme Clément a grandi, il a fallu rajouter la baume sur le tandem et y fixer le pédalier enfant ! Pédalier qui prend du jeu et qui donc tourne sur la baume. Faut donc refixer tout ça en mode Mac Gyver : une feuille de papier pliée en 4 ou 8 pour y faire une sur-épaisseur, de façon à ce que le serrage se fasse ! Résultat satisfaisant mais nécessitant de remettre le pédalier dans l’axe en cours de journée ! Fixation revue et refaite ce soir avec du gros scotch ! Na !

Finalement, on reprend la route et la direction de Castres pour les courses, en y allant au pif pour trouver un magasin. Pourtant, on a un beau fichier kml avec la liste des superettes sur notre trajets, mais là, à Castres, non, donc on y va au petit bonheur la chance, ce que je n’aime pas top car on peut vite y passer du temps, surtout quand on est en vélo. Finalement, on se trouve un petit Carrefour market pour les courses du déjeuner ! Ouf !

On ressort de Castres (en travaux ) pour retrouver la trace du trajet ! Et à nouveau une belle côte ! Ouch, de quoi se mettre dans le bain ! On souffle, on tousse, on crache nos broches, car je vous le rappelle, sur les 4 que nous sommes, il y en a 3 qui tousse (Nico qui revient de pneumopathie , Clément et moi qui n’avons que les bronches de touchées). Bref, on décrasse. Et finalement , nous arrivons sur la piste cyclable (précédée d’un beau Centre Leclerc, juste à coté , histoire de nous faire enrager de notre détour à Castres !)

Et là, enfin, c’est le bonheur ! La piste est en stabilisée, nous mangeons donc un peu de poussière, mais la route est agréable, un peu barbante à la longue quand même !C’est long mais animé par les bavardages incessant de Clément qui parle et parle et chante et pose des questions « et combien de kms on a fait » et « combien il reste à faire » …… je crois que Nico n’écoutait même plus à la fin ! Mais bon, c’est notre Clément et il est comme ça et c’est très bien !

Pas beaucoup de cycliste sur cette voie, pourtant elle est parfaite, facile, au milieu des champs de blé et d’ail rose, et en plus il y a de petits panneaux qui nous indique le noms des arbres sur le bord de la piste. Bon , évidement, Clément aura préféré la moissonneuse-bateuse dans les champs à la bonne odeur de l’ail coupé !

13h00, nous nous arrêtons au bord de la piste pour le casse-croute. Il fait encore bon, on est bien au milieu des arbres , des fourmis et des araignées ! On casse la croute, les enfants font pipi sur les arbres et hop, c’est l’heure de repartir, il y a encore des kms à faire : 40 à la louche !

On pédale, et soudain, les premiers signes de coup de chaleur apparaissent : Nico commence à souffrir de crampes ! Aïe, pas bon , va falloir boire plus maintenant, et de l’eau tiède en plus car, on a bien fait le plein ce matin, mais il faut se rendre à l’évidence, plus rien n’est frais ! Même la mousse au chocolat de ce midi c’est transformée en Danette ! Et oui, conclusion, la Danette, il n’y a que ça de vrai, même quand il fait chaud, on peut en manger et ça fait toujours plaisir, alors que la mousse au chocolat, non seulement elle retombe dans son pot et en plus on se rend compte qu’il n’y en a que la moitié (du pot !).

Nous nous arrêtons donc régulièrement pour nous hydrater et pour que Nico s’étire. La température monte aussi dans la carriole : 35 degré et Martin semble avoir chaud , et en plus interdiction de mouiller son tee-shirt sous peine de drame ! On sort donc le gant de toilette pour essayer d’apporter un peu de fraicheur dans cette chaleur ! Chaleur qui fera somnoler Martin en fin de compte, pas très bon au final car il aura eu un coup de chaud le pauvre à la fin de la journée (41 degré au thermomètre de la carriole !)

Un petit gouter à l’ombre plus tard et les troupes sont prêtes à repartir tant bien que mal. Finalement, je supporte plutôt bien la chaleur d’aujourd’hui (peut-être grâce à mes précédent triathlons effectués sous le cagnard !), et Clément aussi , mais je crois que c’est parce qu’il n’a pas eu le temps de penser au fait qu’il faisait chaud (et pourtant, on a eu droit au râlage des 15h00 ! « les vacances c’est nul ! C’est trop long ! » , discours tout autre ce soir dans la piscine , étonnant non ?)

Albi, pointe le bout de son nez, et la fin de la voie verte également, nous reprenons donc la route « normale », avec son flot de voiture. Je suis la trace au GPS et profite de la belle ligne droite en descente avant de me rendre compte que derrière, ça ne suit pas. J’attends donc que Nico me rejoigne et me fasse signe qu’il fallait tourner à droite, ah ? ben non , j’ai pas ça moi ! Faut continuer tout droit ! Finalement, je suis Nico qui s’écarte de la route passante pour une belle petite route toute en montée ! 4,5 kms/h c’est la limite pour ne pas tomber du vélo ! Donc il a fallu pousser et surtout s’arrêter en pleine montée, Nico étant en mode surchauffe ! Que ce soit au niveau température que musculairement (avec les crampes). Péniblement, nous atteignons enfin le haut de la route , « la route des crêtes » c’est marqué ! Ah ben oui, on l’aura remarqué !

Bon, il ne reste que 5kms, on est tout en haut, ça devrait descendre maintenant ! Et oui, une belle descente et ensuite , après un petit arrêt au Carrefour du coin pour le repas du soir , le petit dèj du lendemain et surtout l’apéro du soir, nous atteignons le camping et sa belle piscine.

Martin est KO , même la vue de la piscine semble ne pas faire grand chose ! Il est temps de rafraichir tout ça.

Le camping est super sympa, plein de hollandais (d’ailleurs nos voisins de chaque coté de sont, ceux de gauche font brûler de l’encens, tandis que ceux de droite nous offre un verre de vin rouge pour notre repas du soir !)

19h00, direction la piscine et la tout le monde revit : Martin qui faisait triste à voir est complètement ressuscité , il saute, nage et profite de la piscine. Il faut dire que l’eau est au moins à 28 et c’est très dur d’en sortir !

Apéro et diner et il est urgent de mettre les enfants au lit, ils tombent de sommeil, d’autant que pour éviter les coups de chaleur, nous allons nous lever plus tôt demain : réveil à 07h00 pour espérer nos premiers coups de pédale à 09h30 ! À voir car ce soir, nous nous sommes rendu compte que parmi les affaires oubliées, nous avons laissé derrière nous nos tupperwares que nous utilisons pour faire nos salades de pâtes pour le déjeuner du midi ! Résultat, on a de quoi faire la salade mais rien pour les stocker ! Au final , qu’est ce que ça signifie : ben qu’il faut passer en mode sandwichs et faire des courses demain matin !

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Mardi 16 Juillet – J02 – Albi – St-Izaire – 65kms – « Featuring Vomito »

Évidement, c’était 48kms sur le papier, mais tout ne s’est pas passé comme prévu, vous vous en doutez bien.

D’abord et comme je m’y attendais, notre petit Martin a été malade pendant la nuit. On pensait au coup de chaud mais pas au coup du Vomito de 04h00 du matin dans la tente.

La tente igloo, c’est parfait pour la famille, la convivialité et le rapprochement comme se veut ce type de vacances; Mais alors, un Martin qui y vomit dans la nuit et vous êtes parfumés jusqu’au petit matin. Alors quand Clément s’est réveillé à son tour à 05h00 du matin en prétextant un mal de ventre, il a eu droit à sa dose de doliprane , même si ce n’était que pour aller faire pipi.

Quelle nuit ! Non reposante !

Et quand la montre a sonné à 07h00 du matin pour se lever, ce fut laborieux, tout le monde s ‘étant rendormi profondément !

Action-Réaction, sacs emballés, matelas plié, Martin dopé au doliprane comme un coureur de tour de France et nous voilà prêt à partir à 09h00 … non, en fait 09h07 , le temps de discuté avec un couple étranger qui compte faire la voie verte avec leur fille de 07 ans sur son propre vélo et venant donc à la pêche aux infos …. 09h07 disais-je ….. non en fait …09h15 …. le temps de répondre aux questions de nos amis hollandais …. pas ceux qui nous ont offert les verres de pinard hier soir , non, d’autres, car il y en a plein d’autres ! Comme d’habitude !

Finalement, après 2 faux départ, c’est le bon ! Aujourd’hui, le but est de pédaler le plus possible le matin et d’arriver assez tôt au camping le soir pour éviter la chaleur de fin d’après-midi qui cumulée avec la fatigue de la journée, rend la fin d’étape pénible tant qu’on ne sera pas acclimaté.

Et Martin me direz-vous ? C’est moyen, toujours de la fièvre, donc tant qu’il est sous médicament tout va bien, par contre dès que l’effet s’estompe, il est KO. On est donc bon pour refaire le stock de médicament ce matin, nos réserves étant dangereusement entamées. Un petit tour en plus au Géant du coin pour les fameux sandwiches du midi et nous sortons de la ville en travaux. Miam, alors la DDE c’est sympa de faire les travaux l’été : les routes sont déviées, le trafic est donc surchargé sur les voies qui restent, y a du bruit et de la poussière ! Je déteste ! Déjà que je n’aime pas trop la ville, mais là avec les travaux, c’est le pompon. Heureusement, assez vite nous rejoignons la véloroute du Tarn. Voie verte qui suit la rivière et donc sensée être plate ! Sensée, car maintenant, nous savons qu’il ne faut pas faire confiance à Openrunner, tout est beigne donc pente inférieure à 5%, tu parles, on se tape (enfin à pied pour moi) une belle à 13% ! Je pousse donc ,mais ce sera la seule fois de la journée !

La route est tranquille et nous nous acheminons dans un décor fabuleux le long du Tarn, les couleurs sont belles, la rivière est d’un vert absolu , comme la nature tout autour. De nombreux kayaks naviguent et nous donne envie de faire trempette ! Car , comme hier, il fait chaud !

13h00, pause déjeuner dans un coin à pique-nique. A l’ombre, il fait bon. Martin ressuscite avec son médoc et nous arrivons à lui faire grignoter une tranche de jambon, un kiwi et une tomate, chose qui n’était pas gagnée au début du repas.

Nous reprenons la route à 14h00, le temps est lourd mais légèrement couvert, donc moins de soleil direct même si certaines portions de route sans vent nous assomment littéralement et nous scotchent à des vitesses de tortues.

La route est curieuse , de nombreuses fois , visuellement la route semblait descendre, alors qu’en réalité celle-ci montait, étrange effet d’optique sans doute.

Ensuite, logique implacable : si ça descend, ben, c’est que ça va remonter ! Méfiage donc ! Et étrangement, on ne pense jamais dans l’autre sens : si ça monte , ça va sans doute descendre ! Non , non!

Et pour finir, revoici nos gars de la DDE qui viennent de refaire la route de la vélo-route sur plusieurs kms. Bonne nouvelle me direz-vous, sauf qu’on ne parle pas d’un beau goudron bien lisse et tout beau , comme les aime les cyclistes ! Non, ici, on goudronne et on met par dessus une bonne couche de gravillons et on attend que les voitures fassent le ménage ! Tout ça combiné avec la chaleur, ça tue. Heureusement , enfin, nous retrouvons une route normale, qui monte , qui descend, agréable, le long de la rivière on sentirai presque un peu de fraicheur humide qui fait que les passages à l’ombre sont super agréables. Quelques arrêts photos, pipis et compagnie et enfin, le panneau du camping apparaît.

Le camping est adossé à un château, le long de la rivière . Le château est bien là, mais ….. et c’est là que la journée aurait du se conclure …… mais là, le camping est à l’abandon ! Ah ben non mon petit monsieur ! Alors qu’au niveau timing c’était parfait, voilà qu’il faut se faire un plan B.

Des gens du coin nous renseigne sur un camping à 7-8 kms de là. Mappy le trouve mais nous donne 18kms ! Soit mappy se gourre, soit les kms des gars du sud sont différents de ceux du Nord !

Alors ? Qu’en dites-vous ? Et bien, de façon assez inattendue , c’est Mappy qui a tort, celui-ci se trouve bien à 7-8kms comme indiqué.

Très serviables les gens ici. Déjà hier , ça m’avait marqué. Alors que je m’étais arrêtée au bord de la route pour réajuster la carriole, mon vélo tombe et la voiture arrivant en sens inverse s’arrête pour me proposer de l’aide. Aujourd’hui, alors que nous devons passer dans un tunnel, sans que nous ayons de lampes suffisante, un automobiliste se propose de nous escorter en voiture suiveuse le temps de passer le tunnel ! À nouveau, en faisant nos courses, les garçons ont droit à un petit cadeau (un sifflet multi-fonction bulle-crayon ! Trop contents les gars). Alors que nous étions arrêté au bord de la route à refaire le plein de nos bidons, une dame se propose de nous offrir l’eau.

Il y a des leçons à prendre !

Arrivée au camping à 18h45. Les garçons sont tout de suite hypnotisés par la partie de pétanque qui se joue à coté, mais Martin revient à la tente et demande à dormir. Pas encore la grande forme !

Petit camping simple, pas chèr, pas grand, pas d’eau chaude, tenu par des hollandais très gentils ! De quoi passer la nuit simplement mais sans piscine ce soir !

Au moment d’aller se coucher, Martin reprend un peu du poil de la bête et les 2 garçons s’entre-aide aux coloriages du livre de Martin , et ça c’était le meilleur moment de Martin, et c’est génial !

Total : 63.4 km en 6:16:28 (10.1km/h)

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Mercredi 17 Juillet – J03 – St-Izaire – St Rome du Tarn – 38kms « j’ai mal au pied, j’ai mal au ventre »

Une nuit enfin calme ! Nos mises-en-route sont difficiles sur nos grands périples. Déjà l’an dernier, on y avait eu droit avec Martin ou Clément la première nuit en Slovénie ! Faut croire que le changement de rythme entraine quelques petits désagréments dans notre aventure ! Quoiqu’il en soit, ce matin les montres sonnent à 07h00, l’heure où la pluie choisi de se mettre à tomber. Ah, zut ! On reste donc emmitouflés de longues minutes dans notre duvet ! D’un coté si il pleut c’est qu’il ne devrait pas faire trop chaud ! Finalement , la pluie s’estompe et on peut se lever pour petit déjeuner dans la tente quand même car le temps est quand même incertain !

Ce matin, Martin semble mieux. L’appétit n’est pas encore revenu, mais le dynamisme semble de retour ! Il se chamaille avec son frère.

Pendant que nous plions les affaires, les 2 frérots sont au troqué du camping à faire leur coloriage pour Martin et lire ses livres pour Clément. C’est agréable de les voir comme ça !

10h00, départ ! On a effectivement du trainer pas mal au lit.

On reprend la route le long du Tarn, et pour éviter les multiples tunnels, Nico a pas mal joué de la carte IGN pour nous trouver de petits chemins qui les contournent, car ceux-ci (les tunnels), ne sont pas très large (1m80) et peuvent être relativement long (allumage des feux de voiture obligatoire), je ne vous fait pas un dessin pour vous dire qu’en vélo, le passage de ces fameux tunnels est relativement périlleux, surtout pour un convoi comme nous (large, long et lent !)

Le petit chemin commence par une belle côte à 10% au moins.

Je commence à avoir l’habitude des côtes ! Et même des pourcentages ! Je suis capable d’identifier si celle là est à 5 ou 10%. C’est pas compliqué , si je peux la monter à une allure de 5km/h , c’est qu’elle est aux alentours des 9-10%. Sur un pourcentage plus élevé, pas possible pour moi d’avancer, donc > 10% : faux pousser !

Ici, je pousse, d’autant que le chemin étant en gravillon, faible adhérence sur la roue avant et donc, ça patine d’autant que tout le poids se situe sur l’arrière du vélo contrairement à Nico qui a Clément sur la partie avant !

On se prend donc une bonne suée pour bien commencer la journée et se mettre direct dans l’ambiance. S’ensuit une partie technique en pilotage qui en temps normal sur un VTT passerait sans problème ni sans se poser de question. Ici, faut bien étudier ou on pose ses roues, bien pédaler rond pour éviter les ac-coups et les risques de dérapages et maitriser sa vitesse, ni trop lent ni trop rapide car on a quand même dans les 50kgs entre la remorque et le vélo. Rajouter les 65kgs du cycliste et on arrive à pas loin de 130kgs à maitriser sur les chemins VTT.

6kms en 45mn, sacré moyenne !

On retrouve la route et on continue à longer le Tarn et ses barrages EDF. Et justement du fait des barrages, la route n’est pas aussi plate que ce qu’on croyait, de vrai route de montagne par moment, car les barrages, c’est bien, mais les anciennes routes qui elles longeaient la rivière initiale, sont sous l’eau. Il ne reste donc plus que celle pour aller au village au dessus de la rivière et qui donc grimpe ! Chouette !

Ça monte : on sue , ça descend : on souffle, on sèche et refroidit.

Truhel : petite bourgade le long de la rivière nous servira de lieu de pause-déjeuner car ils ont une belle aire de jeux, des tables de camping et des sanitaires ! Tout ce qu’il faut pour se poser et discuter avec des cyclistes allemands qui font la route du Tarn mais dans l’autre sens. C’est aussi à Truhel que des cyclistes hollandais nous questionnent (en français s’il vous plait), sur notre périple. Des hollandais en quête d’authenticité qui en sont au pain-vieux fromage qui pue , et qui font le circuit des plus beaux villages de France ! Tout un programme.

C’est également en discutant avec eux qu’ils nous préviennent de ce qui nous attends pour cet après-midi : ça va monter et pas qu’un peu !

En route , psychologiquement on est prêt à en découdre : première côte montée à 04kms/h, tiens donc, en deça de 4,5kms/h on ne tombe pas ? C’est la découverte de la journée !

2eme difficulté , le plat de consistance, je pousse, en fait tout le monde pousse et Clément marche, ou plutôt essaie de marcher car ça râle « j’ai mal au ventre, j’ai mal au pied » et il faut s’employer en ingéniosité pour le faire penser à autre chose. Sur le parcourt, petite halte au barrage EDF, au moins les garçons auront vu quelque chose de nouveau !

Enfin, l’altitude cible est atteinte : 480m, maintenant c’est tout plat (ou presque) jusqu’à l’arrivée.

Initialement, nous avions prévu de continuer et mordre sur l’étape de demain ,car hier soir nous avions mordu sur celle d’aujourd’hui. Seulement, je suis cuite, ça chauffe sous le casque et en plus de gros nuages d’orage s’amoncellent. Une fois les courses faites à St Rome , nous décidons de rester sur place car il est déjà 17h00 et l’orage menace et je sens trop le bad trip venir en continuant le trajet sous l’orage avec Clément qui râle tout mouillé !

Et on a bien fait, aussitôt le camping payé, de grosses gouttes de pluie commencent à tomber. Vite on monte la tente pour s’y réfugier et finir la soirée à nouveau dans la tente !

37.7 km en 6:01:48 (6.2km/h)

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Jeudi 18 Juillet : J04 – St Rome de Tarn – Nant – 55kms « Viaduc dans la brume »

Jeudi 18 Juillet : J04 – St Rome de Tarn – Nant – 55kms « Viaduc dans la brume »

Après un démarrage en fanfare, plus rien ne peux se passer me direz vous ! Et en effet, l’étape d’aujourd’hui est « normale » si on peut parler de vacances « normales ».

Tout d’abord, « bip, bip » fait le réveil …. « ron pich .. ron pich » fait Martin , complètement endormi et ne voulant pas sortir de son sac de couchage tellement qu’on est bien !

Debout 07h17 exactement . Aujourd’hui ‘hui, il ne pleut pas, mais il y a du brouillard. On sort donc notre petite laine pour le petit déjeuner qu’on peut quand même prendre dehors ….. enfin, Clément et moi car les 2 autres jouent aux saucisses endormies qui ne veulent pas se lever !

09h17 , on est quasi prêt à partir, soit pile poil 2h00 après le lever. On va donc commencer à rouler relativement tôt !

Enfin , ça c’est ce qu’on croit, car notre camping , « camping de la cascade », fort agréable mais alors tout en pente et les emplacements en terrasse, original mais faut avoir de bons mollets pour aller faire pipi aux toilettes au milieu de la nuit (enfin au petit matin … je pensais trouver un petit coin pas loin de la tente, mais la voisine est déjà levée pour donner le biberon à son petiot), donc direction les sanitaires plusieurs mètres plus haut.

Et pour sortir, ben, faut pousser et pas qu’un peu, la pente est tellement raide qu’il faut s’y mettre à 2. Mais on s’en doutait hier soir au vu de la descente !

Résultat, on commence réellement à pédaler à 09h45, direction Compregnac , l’étape qu’on avait visé hier mais incapable de l’atteindre !

Aujourd’hui c’est 60kms, et si on se tape la moyenne horaire de hier (6kms/h) …. on va y passer des heures en selle (ou bien à coté à pousser !)

Mais c’est ça qui est bien avec nos voyages, c’est que les jours s’enchainent et ne se ressemblent pas Autant hier, l’étape sur le papier ne semblait pas si difficile, autant aujourd’hui le début d’étape est plutôt roulant (une petite côte mais rien de bien difficile : 6kms/h, fastoche). Le temps reste au gris , mais ça ne nous empêche pas de mouiller notre tee-shirt, sauf Clément qui « moi je ne transpire pas , moi » ….. « ah ben non, ça c’est sur ! Mais tu dois quand même transpirer un peu de la langue non ? » . En tout cas, faut sortir le coupe-vent de Clément car Monsieur a froid dans les descentes.

Nous atteignons Compregnac au bout d’1 heure de route , et il y avait bien un camping (ce dont on n’était pas trop sur !)

On continue notre route en traversant Peyre, le plus beau village de France à flan de falaise et il est vrai qu’il est magnifique avec ses maisons en pierre et le long du Tarn. Et en plus , qu’apercevons nous au loin, dans la brume ? Le viaduc de Millau, majestueux , gigantesque ! Et le passage au dessous de celui-ci ne fait que renforcer cette impression d’ouvrage titanesque, des piliers énormes, une hauteur impressionnante ! C’est énorme ! Bou diou, sacré construction ! Dommage qu’il soit encore un peu dans les nuages !

Millau, nous la traversons, et comme à chaque fois qu’on arrive en ville, c’est horrible ! Trop de voitures , de circulation ! Tout ce qu’on espère c’est sortir au plus vite et retrouver notre rythme d’escargot !

Aussitôt dit, aussitôt fait, en sortie de ville on trouve un petit espace au bord de la rivière « la Dourbie » pour pique-niquer !

Et oui, « La Dourbie » …. nous allons quitter le Tarn pour cette rivière plus petite mais au décor tout aussi majestueux !

Nous profitons pleinement de cette pause pour de bonnes parties de foot et de jeter de cailloux dans l’eau !

La route est plutôt plate, enfin une route digne de ce nom qui longe la rivière ! Enfin la route espérée et imaginée sur le papier ! Ça roule bien, pas mirobolant la moyenne , dans les 12 kms/h ! et ça tombe bien car il y quand même pas mal de kilométrage à faire .

On enchaine donc au rythme de bonbons oeufs et oursons ! Et à 5kms de l’arrivée, voici Clément Rolland qui s’empare du maillot à pois dans la montée de l’Alpe Duez et poursuivi pas Kintana et Christopher Froome …. et victoire …… de qui à propos ? ….. nous on est bien arrivé à destination : « le camping gro-hollandais » . Oui, après discussion, nous avons décidé de nous accorder une journée off dans un camping sympa et celui qui est sur notre route est une chaine de camping hollandais, et comme il y a une super piscine, ben tant pis ! On en profitera quand même !

A nouveau, le camping est en mode terrasse et il faudra pousser pour atteindre notre emplacement .

Ce soir, c’est restau avec animation en hollandais, mais les garçons en auront profité quand même.

Demain, journée off : au programme grasse mat’, lessive, cartes postales, blog, piscine … une bonne journée bien remplie donc.

Total : 53.3 km en 5:11:12 (10.3km/h)

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Vendredi 19 Juillet – J05 – Nant – Nant – 0km – « Journée OFF »

Piscine, lessive, restau !

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Samedi 20 Juillet : J05 – Nant – Lodeve – 60kms « La traversée de l’Ecosse .. pardon des Causses »

Comme d’habitude depuis 3j, le lever s’effectue dans la brume et par 15 degrés. Clément a froid et demande son pull ET son manteau. Mais c’est surtout parce qu’il n’est pas très réveillé. C’est sûrement la fête karaoké sauce hollandaise de hier soir qui nous a mener assez tard et donc le réveil à 07h00 du matin est laborieux (même pour nous)

Il faut dire qu’on s’attendait à être réveillé par la chaleur du soleil sur la tente (qui devient très vite une cocotte minute – surtout à 4 là dedans), mais non.

En fait la météo est un peu curieuse. Le matin est dans la brume, puis ça se lève , laissant place à un soleil très généreux de part ses rayons mais aussi de part la chaleur, puis l’après-midi, ça se couvre et l’orage menace une bonne partie de l’après-midi, jusqu’au coup des 17h00 ou une petite averse ne vient même pas rafraichir l’atmosphère mais juste nous arroser. Puis à nouveau, le ciel se dégage pour la soirée. 3 jours comme ça , avec peut-être aujourd’hui un ciel plus voilé, ce qui n’est pas pour nous déplaire , surtout pour gérer la chaleur au niveau de la remorque de Martin (mais j’y reviendrai)

Ce matin donc , petit dèj dans la brume et départ 02h00 plus tard sous le soleil. Une belle descente pour sortir du camping suivie d’une belle remontée en mode pousse-pousse pour rejoindre la route.

Le programme du jour semble être assez costaud ! Je mets donc ses jogging à Clément, pour éviter la tirade « j’ai mal au pied » de l’autre jour quand il faudra pousser , car il faudra pousser !

1,5 km après le départ, nous nous faisons doubler par un petit groupe de cyclistes (mode route eux, avec des vélos de 8kms et non pas 40kgs). Clément , motivé comme jamais depuis ce matin et sa bonne résolution « aujourd’hui , je vais transpirer ! » , ouh là !

Clément , disais-je appuie donc comme un Christopher Froome en plein ascension de l’Alpe Duez , pour essayer de suivre le petit groupe (il n’y a bien qu’un Clément pour croire que ce genre de chose est possible, menfin, on ne va pas le lui dire, pour une fois qu’il s’y croit en plein tour de France)

Donc Clément appuie comme un bourrin et arrive à faire dérailler son pédalier, ce qui normalement n’est pas possible (pas de changement de vitesse), et bien si ! La tension de la chaine était un peu faible, son pédalier légèrement desserré , celui-ci s’est mis de biais provoquant le déraillement. Il nous aura fallu sortir la grosse pince pour légèrement écarter le pédalier du cadre pour réussir à remettre la chaine !

Bon, c’était la parenthèse technique du jour, rien d’autre à signaler coté mécanique (à part un porte-bidon cassé, les embouts de béquilles qui fatiguent, un oreiller HS et un matelas qui se dégonfle en cours de nuit, mais tout ça est plutôt insignifiant)

Bref, nous poursuivons notre route jusqu’à Nant, en y faisant un petit arrêt pour course Coca. C’est aussi l’endroit ou nous allons laisser les gorges de la Dourbie, puisque la rivière s’arrête là, et poursuivre vers le pays de Causses, le pays des Templiers !

Une grosse ascension de plusieurs kms nous y attend. C’est d’ailleurs là qu’on est sensé pousser et je dis bien sensé, car pour l’instant, ça monte à allure régulière , sur le dernier pignon, à 5,5kms/h.

Les réserves d’eau baissent à vue d’oeil (d’ailleurs, nous avons également appris à gérer l’eau en Slovénie : nous avons en tout 8 litres d’eau au départ de notre journée)

Finalement , au bout de 03h00 de montée et 20kms, nous atteignons le sommet, à une allure moyenne de 7kms/h.

La route devient plus favorable et Clément est chargé de trouver un coin pour pique-niquer et ça urge car la climatisation de la carriole fait des siennes. Comment ? Il n’y a pas de clim ? Ah non ? Mais qu’est-ce qui fuit alors ? Arrggghhh bou diou, c’est Martin, il roupille depuis un bon bout de temps et n’est donc pas sorti faire les multiples pipis que fait son frère !

Bon, ben on va attendre la pause de midi pour changer ce petit monde !

Pause de midi que Martin fera de bon coeur et de bonne humeur (ce qui nous change de ce matin , au vu du réveil de Mr Grognon qui n’a en plus quasiment pas pris de petit déjeuner). Il dévore donc sa salade de pâtes et ses nectarines. Ouf, ça fait du bien de le voir comme ça, pour un peu je commençais à m’inquiéter du peu qu’il mange.

La route qui suit est étonnante, le paysage changeant depuis qu’on a quitté la rivière, un peu de steppe, un peu de paysage celtique avec de la roche jaune, couleur de la route d’ailleurs, ce qui donne un paysage tout à fait original est très joli.

Il nous reste encore 2 bosses à monter et atteindre le sommet à 435m. Ce que l’on fait à nouveau sans pousser (ce qui nous étonne encore : soit on a largement profité de cette journée de repos et on est en super forme, soit après les 3 premiers jours d’adaptation, nous avons trouvé notre rythme et bénéficié de l’entrainement de cet hiver, soit les % d’openrunner sont complètement farfelu ! Choisissez votre option, pour nous on opte plutôt pour un mélange de tout ça !

Mais une fois là haut, la vue est superbe, on voit loin toutes ces collines qu’on pourrait gravir mais qu’on ne fera pas. D’ailleurs, en admirant cette vue, nous sommes accosté par un cyclocampeur qui lui a décidé d faire la route des cols. Cela fait déjà 2500kms qu’il roule et il a largué une bonne partie de son matériel (trop lourd et non utile : il avait pour lui tout seul une remorque, comme nous alors qu’on est 4, et en plus il ne fait pas la cuisine !) Il était parti avec 3 paires de chaussures et finalement se rend compte que les tongs lui suffise, même pour pédaler (ouaih, ben moi je ne serais pas super fier de faire du vélo avec des tongs, j’ai déjà choisi mes sandales de vélo précautionneusement avec une partie protectrice sur les orteils !)

Nous passons de petits villages puis de loin, voyons en haut de la colline de grands drapeaux, mais qu’est-ce donc ? En fait c’est un lieu de recueillement pour les moines bouddhistes. Plus moin nous voyons la même chose pour l’église orthodoxe ! Ah ben ça ! Y a des ondes spirituelles par ici ou quoi ?

Ayé, nous atteignons le sommet de notre dernière difficulté du jour, maintenant, c’est 15kms de descente vers Lodeve. Mais …. arrgghh zut, la route qu’on devait prendre est barrée et nous devons continuer sur la départementale. Pas grave, un léger détour avec 5kms de descente à 8%, 50kms/h de moyenne , les voitures n’osant pas nous doubler vu notre vitesse, et la capote de la cariole de Martin ouverte (pour cause de chaleur), même pas peur et que du plaisir ! Trop bon ces pointes à 58kms/h et encore il faut quand même freiner car certains virages sont assez serré.

16h30, nous atteignons Lodève, lieu de notre camping. Un petit tour au Super U pour les courses et direction le camping et sa piscine !

Le camping est sympa, pas beaucoup de monde et une belle piscine … juste quelques insectes qui m’embêtent ce soir pour le CR.

Demain, à nouveau profil difficile : on va mettre des chaussures à Clément !

Total : 58.4 km en 6:20:35 (9.2km/h)

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Dimanche 21 Juillet : J07 – Lodève – St Martin de Londres – 53kms « je cigale, tu cigales ….. vous cig alez, ils cigalent, enfin elles (les cigales !)

Cette nuit, mauvaise nuit pour Martin et en plus le suis fait attaquée par toutes les bêtes du camping qui passaient de notre coté de notre tente, étant donné que l’on dort avec les portes de la tente entre-ouvertes !

En plus il fait chaud, puis frais , puis trop chaud, bref la gestion du sac de couchage est compliqué (on en a des problèmes quand même !)

Réveil 07h00 au réveil… enfin par là car je n’ai pas entendu la 1ère sonnerie et la 2è arrive bien trop tôt ! Quand à réveiller les garçons, cela relève de l’exploit !

Résultat, sortie de tente à 07h37 et il fait un super grand ciel bleu, pas l’ombre d’une brume ni d’un nuage. Ça va donc cogner fort aujourd’hui, d’autant que l’étape sur le papier est difficile, rajouté une mauvaise nuit et une chaleur à mourir et vous aurez le départ de cette longue journée !

09h45, départ , les réserves d’eau sont pleines, on est tartiné de crème solaire des pieds à la tête (surtout que nous avons le bronzage cycliste) et prêt à en découdre ! Mais finalement, comme hier les montées les plus pentues se font à 5,5kms/h, au train, en prenant son temps !

En réalité ce qui va sans doute nous faire souffrir le plus c’est la chaleur. Prenez donc une Babeth toute fraîche sortie de son sac de couchage, une pente à 10% sous le cagnard et mélangez le tout et vous aurez une Babeth transpirante du casque aux sandales, guettant le moindre souffle d’air ou la moindre descente, car tel l’aigle majestueux, nous adoptons la technique de l’aigle dépliant ses ailes pour redescendre en température car transpiration + vent = frais. Vous ne voyez pas : en réalité n, vous gardez les mains sur le guidon et remontez vos coudes à l’horizontale de façon à les dégager du corps et là vous vous dites que c’est le bonheur. J’aurai pu prendre l’exemple du canard , d’ailleurs cela correspondrait plus à notre convoi : pataud , lent , remuant des fesses (en fait non, ne remuant pas des fesses) , mais pas très glorieux le canard, alors que l’aigle donne une impression de finesse, de majestuosité , tout nous quoi ! (Clément , arrête de péter !)

Les petites routes s’enchainent bien au gré des arrêts bonbons bouteilles de coca, qui eux aussi semblent avoir chaud !

Le paysage a complètement changé entre les gorges du Tarn et de la Dourbie , et du pays des Causses. L’ambiance se fait plus méditerranéenne avec les cigales, les plantations de vigne et les oliviers dans les champs. Le relief se fait moins vallonné également, nous sentons que nous sommes dans le Sud !

Sur l’heure de midi nous atteignons un petit village pour faire le plein d’eau et sommes accueillis par la célébrité locale qui nous parle de nos vélos évidement et commence ensuite à raconter sa vie qu’il a commandé son attache-remorque pour 9 euros sur le site bikester …. bon Nico , on y va là !

12h50 : le haut lieu touristique du coin , « the place to be », le pont du diable ! Impressionnant il est vrai au dessus de l’Herault ! Un d »jeun’s ‘sans capuche (tout les d’jeun’s ont des capuches d’habitude, mais là il fait trop chaud, le d’jeun’s est donc torse-nu avec des lunettes d’aviateur), nous demande si nos vélos sont fait sur mesures et d’où on vient. On lui répond qu’on habitude Rennes, « Rennes ? Ah ben moi je suis de Mante-la-Jolie », genre c’est à coté de Rennes ! Heu bon, vite fuyons , trop de d’jeunes beauf de Paris et essayons de trouver un coin à pique-nique.

Avec cette agitation, nous nous sommes trompé de route et pour rattraper la trace initiale, nous continuons sur la départementale, affreuse , large et inondée de chaleur, sans coin à pique-nique. Finalement à 13h00 , il est temps de s’arrêter un peu ou on peut car ça commence à surchauffer. Les garçons sont biens, mais c’est nous qui chauffons dans ces montées sans air !

Le coin n’est pas terrible et ne nous attardons pas même si il ne nous reste que 20kms à faire , la majeure difficulté de la journée reste à venir (5kms de montée) et ça aux heures les plus chaudes de la journée (pas glop)

L’eau de nos bidons est chaude mais il faut boire sous peine de déshydratation et surtout de coup de chaud ! Les jambes sont bien, c’est au niveau de la tête que la chaleur se fait sentir ey de multiples arrêts à l’ombre sont nécessaires pour effectuer la technique de l’aigle , car il y a quand même un peu d’air !

Enfin nous atteignons le sommet à 290m, on a fait le plus dur, maintenant , on va pouvoir profiter des longues lignes droites en descente (avec quelques petites bosses que l’on peut passer avec un peu d’élan). Le décor est moins sympa que ce matin, mais bon, il n’y avait pas trop de choix de route pour atteindre notre destination : St-Martin-de-Londres. 5Kms avant l’arrivée, mes bidons sont vides, il reste encore une bouteille d’eau dans la remorque , mais on finira nos dernières gouttes juste au panneau d’entrée de la ville, ou l’on décide d’aller trouver un troqué et chouette, malgré le fait d’être Dimanche après-midi, c’est ouvert !

Un sérieux chacun , des grenadines pour les enfants, et des glaces ! Le paradis d’autant plus apprécié après tant d’effort

Nous atteignons le camping vers 17h30, le temps de poser la tente, de faire le goûter et le reste de la journée se passera à la piscine !

Total : 52.5 km en 5:40:28 (9.2km/h)

La trace : http://www.openrunner.com/index.php?id=2726404

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Lundi 22 Juillet – J08 – St Martin de Londres – Sommières – 42kms « L’attaque des fourmis »

Ce matin, il fait beau et bon à 07h19 du matin. Tellement bon dans la tente qu’on n’a pas entendu le réveil et ce n’est que grâce à une envie pressante que je me rends compte qu’il est temps de ce lever. Dommage, vu que tout le camping était encore endormi, je pensai avoir encore une demie-heure devant moi pour lézarder dans mon sac, mais non ! Debout là dedans, car c’est bien joli de se lever encore faut-il que le reste de la troupe suive et comme tous les matins, ça grogne , ça se réfugie au fond des sacs et seuls les guili-guili viendront à bout de Clément. Pour Martin, il suffit d’attendre et de commencer le petit dèj pour que Mr Grognon du matin pointe le bout de son nez.

Heureusement , tout le monde est de bonne humeur et j’ai droit à 2 assistants pour la vaisselle du matin (si ça se trouve, à la fin du séjour , ils pourront faire la vaisselle tout seul ! Ou pas ! Ou bien en inondant le camping et surtout en prenant leur temps, car quand les 2 compères partent aux toilettes main dans la main c’est une sacré partie de rigolade , d’histoire de chevaliers, de concours de pèts , de blagues à Toto, bref , celui à qui dira la plus grosse bêtise puisque maman et papa ne sont pas là pour faire la police !

A coté de nous un couple de québècois en mode cyclocamping qui effectue une visite de la France (en ayant atterri à Bruxelles avec leurs vélos ), et qui partent eux aujourd’hui direction Carcassone et ils souffrent aussi de la chaleur , même si malgré tout ils arrivent à faire une centaine de km par jour) et également un Monsieur en solo sur son vélo. Ils n’y a jamais eu autant de cyclo-campeurs que dans ce camping et ça fait du bien de voir des gens avec le même mode de vie que nous et la même façon de voir les choses, car le plus souvent, les spectateurs sur notre passage ne s’intéresse qu’aux vélos (atypiques certes) et non à la démarche. Mais nous nous sommes les acteurs e profitons pleinement d’être tous les 4 , 24h/24 car c’est bien ça l’objectif premier c’est d’être ensemble , de découvrir ensemble , de galérer ensemble , de rigoler ensemble et tout ça à notre rythme. Pas d’horaires, d’ailleurs, nous n’avons pas de montre, seuls les compteurs vélo nous indiquent en cours de journée l’heure dont nous avons besoin, mais le soir , les enfants sont couchés, quand ils sont prêt à y aller !

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos cigales qui après une bonne nuit se réveillent tranquillement pour commencer leur concert. Grand beau ciel bleu, pas un nuage, pas d’orage, rien, du bleu , chouette on va cuire.

Mais sans doute pas tant que ça car l’étape est courte : 36kms au programme et le relief favorable à part une petite difficulté au départ au cours de laquelle nous nous faisons doubler par des cyclistes car il y a quand même des cyclistes dans le coin mais pas l’après-midi, l’après-midi il y a nous ! Et j’imagine les gens dans leur voiture climatisée qui doivent nous traiter de fous !

Mais les enfants sont bien, Clément nous fait des récitals tous les jours sur le vélo (sûrement pour s’entrainer pour le concert lors de la douche ! ) Martin fait son coloriage dans sa carriole et fini sa nuit bien confortablement sur les 3 ballons. Car évidement , on a 3 ballons : 1 ballon de foot et 2 petits ballons de piscine car il a fallu partir avec chacun le sien !

LA route est assez large et les quelques lacets serpentes dans les vignes, c’est d’ailleurs le paysage principal du coin , les vignes et le château pas la pompe qui va avec. De belles bâtisses d’ailleurs, grandes, en pierre, anciennes. Très sympa !

On roule plutôt bien : 15 kms/h de moyenne, et c’est étonnant ces grillons, on a la sensation de vagues de chants de grillons, tellement surprenant que plusieurs fois j’ai cru que c’était ma carriole qui faisait du bruit.

Assez vite, à 12h00 , nous atteignons notre ville d’arrivée : Sommières et direction l’inter du coin pour les courses et ensuite : camping avec piscine !

Mais une fois sur place : 1/ la piscine est en plein cagnard sans l’ombre d’ombre ! 2/ la réception n’est pas encore ouverte, 3/ après un tour du camping , il semblerait que les campeurs aie le droit de camper en plein soleil sans ombre ! Ah ben bravo ! Pour un camping 4 étoiles, quelle déception !

Résultat, après le pique-nique à l’ombre des arbres et des bungalows dudit camping, nous décidons de poursuivre vers le suivant à 5kms de là. Camping 5 étoiles ! Avec piscine ludique ! Le choix est vite fait même si ça change un peu les distances pour les jours à venir, il n’y a pas photo

Tente installée par nos 3 hommes , et oui, nos 2 comiques sont très serviables et veulent mettre la main à la pâte ! Et direction la piscine pour une après-midi sous le signe des toboggans !

Clément enchaine les descentes, à en user son maillot de bain, pendant que Martin s’approprie sa nouvelle bouée ! Nos 2 compères profitent à fond de cette après-midi piscine et c’est super de les voir jouer et s ‘amuser ensemble. Finalement , Martin jettera l’éponge le premier , épuisé ! Alors qu’il faudra extirper Clément des toboggans ( il y passerait la nuit si on le laissait !)

Ce n’est que le soir à 20h00, de retour à la tente que la mauvaise surprise du jour nous attends : alors que nous avions laissé nos sacs isothermes dehors par terre, à l’ombre ! On constate que celui-ci a été envahi par des fourmis, qu ‘il faut tout sortir, tout nettoyer et vérifier que ces fichues fourmis n’ont pas commencé notre diner.

Idem, lors du repas, nous nous rendons compte que notre plaid est sûrement sur une fourmilière ! Grrhhh, sales bêtes, ça gratte en plus !

Total : 44.4 km en 3:51:25 (11.5km/h)

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Mardi 23 Juillet : J09 – Sommières – Sommières – 26kms « Terraventure »

Publié le juillet 23, 2013 par

Aujourd’hui, journée semi OFF car nous campons 2 nuits dans notre camping 5 étoiles et que nous allons passer une bonne partie de la journée dans un parc « terraventure », parc proposant des énigmes à résoudre au milieu de labyrinthes végétaux.

Pour le reste , ce sera piscine, toboggans et restau (énorme côte de taureau !)

Total : 25.0 km en 1:44:06 (14.4km/h)

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Mercredi 24 Juillet – J10 – Sommières – Pont du Guard via Nîmes – 60kms « Clémentus et Martinus te s aluent ô César »

Publié le juillet 24, 2013 par

Ce matin, comme d’hab, grand soleil, réveil laborieux bien après le réveil et petit dèj dehors au soleil ! C’est bon ça !

Résultat, départ 09h45, pas très tôt et pourtant le programme de la journée est chargée. En effet, après réflexion, nous avons décider de fusionner 2 journées en 1 : Nîmes et ses arènes et la route vers le camping non loin du pont du Guard. Or le plan initial était de rouler vers Nîmes distant de 20kms , de visiter les arènes et ensuite de se poser au camping de Nîmes. Mais voilà, le parcourt étant plat, le trajet devrait prendre environs 01h30 suivi de 01h00 de visite des arènes et c’est tout. Cela signifie que l’on va arriver au camping en début d’après-midi, camping sans piscine et donc avec pas grand chose à faire et tout ça avec une bonne chaleur !

L’étape d’après étant elle aussi très courte : environs 25kms, il est donc tout à fait possible d’enchainer tout ça , ce qui devrait donner une journée à environs 60kms + la visite, bref une grosse journée quand même.

La route pour Nîmes est facile puisqu’il s’agit d’une voie verte sur une ancienne voie ferrée, facile mais un peu barbante même si le décor des vignes et des tournesols est magnifique, le tout agrémenté du chant des cigales , du chant de Clément, et des accents des cyclistes qui nous tapent la discute le long du trajet.

Les voies vertes comme celle-ci c’est bien pour la sécurité mais faut pas en faire trop longtemps ! C’est tout droit avec des faux plats interminables (surtout ceux qui montent)

La moyenne n’est pas trop mauvaise malgré les multiples arrêts qu’on ne peux pas s’empêcher de faire (pipi, bonbons, recharge des bidons d’eau), il ne fait pas encore trop chaud et il y a pas mal de cyclistes, c’est agréable !

Clément ne peux s’empêcher de se prendre pour Christopher Froome au moment où il me double et ne peux s’empêcher d’appuyer sur ses pédales ni de faire les commentaires à la Léon Zitrone quand c’est moi qui double ! Léon, on a trouvé ta doublure !

Nous arrivons sur Nîmes vers 11h30 et n’ayant pas planifié d’itinéraire pour accéder aux arènes, nous suivons bêtement le panneau « centre-ville » et là, c’est le pompon, il paraît qu’il y a une piste cyclable ? Ah ? Ben Mr le maire de Nîmes, faut changer de collaborateur concernant l’urbanisme car on ne la jamais trouvée et du coup on a du prendre une 2*2 voies qui certes n’était limitée qu’à 70, mais très peu rassurante ni sécuritaire pour un convoi comme le notre.

Nico a vu sur le forum que Nîmes avait une politique de piste cyclable inexistante et ben c’est vrai, nous accordons donc un zéro pointé au maire de la ville pour cet aspect.

En plus mis à part 2 panneaux, nous sommes tombés un peu par hasard sur les arènes. Bon point , il y a une belle place pour nous garer.

Heureusement pas beaucoup de monde dans la ville (ouf, pour la circulation !) ni à visiter les arènes. Les garçons auront droit à leur livret d’énigmes sur les gladiateurs et les toréadors et nous aux audio-guides. Ch’suis un peu déçue car le centre de l’arène est occupé par la mise en place d’un concert, on ne profite donc pas pleinement de l’arène, d’autant que celle-ci est également en rénovation, il y a donc des échafaudages un peu partout

01h00 plus tard, nous ressortons et trouvons un coin pour le pique-nique. Au moment du départ nous rencontrons un monsieur qui lui aussi effectue des voyages en cylocamping avec ses enfants en tri-proteur et dans le massif central ! Rencontre très sympatique. 15H00, il est temps de partir. La sortie de la ville s’effectue assez vite même si les quartiers traversés ne sont pas tous super agréables, nous trouvons finalement nos petits chemins et tout va bien jusqu’à la ville de Marguerites où là, nous nous faisons dévier une première fois pour cause de travaux puis une 2ème, puis tombons sur des routes barrées sans déviation et surtout sans personne ne travaillant sur ces portions qui nous obligent à faire des détours. Ce n’est donc pas 55kms que nous allons faire mais 60 à cause de ces fichus travaux. Donc après l’urbanisme de Nîmes nous décernons un deuxième carton rouge-noir à la DDE du Guard pour ces travaux commencé partout avec personne ne travaillant dessus.

Ça + la chaleur et on commence à en avoir plein les fesses et surtout envie d’arriver pour se plonger dans la piscine, surtout que Martin doit avoir un peu chaud dans sa carriole même si d’après lui ce n’est pas le cas ! De toute façon plus rien n’est plus important aujourd’hui que d’avoir hérité de la casquette de son frère (maintenant trop petite), il accepte même qu’on la lui arrose pour rafraichir la tête !

Nous arrivons finalement au premier camping non loin du pont du Guard, mais hélas c’est complet, nous devons donc poursuivre notre route pour le suivant qui heureusement peut nous accueillir. Camping 4 étoiles, dans les pins, avec piscine et hollandais. D’ailleurs nous en sommes encerclé, à tel point que si les garçons ne sont pas sages on les envoie chez les méchants hollandais qui mangent les petits garçons français pas sages ! Menace tout à fait crédible surtout qu’il y a d’énormes barbecues prèts des sanitaires avec d’énormes morceaux de viandes dessus !

Un petit tour à la piscine pour rafraichir tout le monde avant de basculer sur l’apéro et compagnie …..

Total : 58.2 km en 5:20:05 (10.9km/h)

http://www.openrunner.com/index.php?id=2739563

PS : sur une des photos , un objet mystère de 200g …… à trouver évidement !

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Jeudi 25 Juillet – J11 – Le pont du Gard – Arles – 59kms « Paf fait le pneu de la carriole…. »

Publié le juillet 25, 2013 par

……spluich fait le beurre dans la glacière, miam miam font les fourmis sur le sac plein de beurre »

Journée qui pourtant avait commencé tranquillement sur le départ de 09h44 vers le pont du Gard. Mais déjà, il faut bien le dire ce fut compliqué pour nous vélos d’y accéder. Un tel monument et rien n’est prévu pour les vélos. Ou plutôt si : il faut payer et après débrouillez vous, car depuis cette année l’accès au pont est payant pour les piétons et les vélos. Et pas qu’un peu : 10 euros pour 1 personne et 15 euros pour un groupe comme nous. Car , en effet , auparavant, seul l’accès au parking du site était payant et ce qui se passa , c’est que les bus , au lieu d’utiliser le parking , dépose tout leur petit monde au pied du pont et repart se garer ailleurs. Ce qui fait : 0 euro pour la société s’occupant du pont.

Résultat, cette année tout le monde paie !

Et pourtant , il y a une piste cyclable qui permet d’accéder au site et d’ensuite de passer par le pont au niveau du premier niveau, le niveau que l’on visite. Les 2 autres niveaux n’étant pas accessibles, il est néanmoins possible de monter jusqu’au 3 ème étage via les chemins de rando afin de bénéficier de la vue (ce que l’on ne fera pas). On ira quand même faire un tour à l’espace enfant proposé et ayant pour thème l’époque romaine ! Les garçons ont bien aimé.

Nous passons donc ce magnifique pont , grandiose il faut bien le dire en slalomant au milieu des piétons qui ne regardent pas ou ils vont ! Et quand nous partons , il est grand temps de fuir car la foule des touristes arrive.

Et comme au départ, la sortie n’est pas du tout plus clair pour les vélos. Donc nous suivons la route voiture pour finir bloqués à la barrière car nous avons un billet piéton et non voiture qui nous aurait permi d’ouvrir cette fichue barrière.

On s’entend d’ailleurs dire « ben oui, c’est pas par là qu’il faut aller, là c’est pour les voitures uniquement » « ah bon ? Faut aller où alors ? » « ben là à coté, derrière les buissons, comme les bus « « ah ? Ok ! » on ne cherche pas la non logique de la chose et on attend tranquillement que le monsieur veuille bien ouvrir !

11h00 et nous entamons notre journée qui prévoit une étape de 45kms sans difficulté au niveau relief.

Après s’être extirpé de la circulation et de la grosse départementale nous serpentons sur les petites routes au milieu des champs d’olivier et les vignes. Panorama typiquement méditerranéen, avec les cigales et la chaleur qui va avec.

12h30, pause-déjeuner dans les pins puis retour sur nos petites routes avant de se retrouver sur une grosse départementale. D’après la carte , cependant, il y aurait des chemins le long du Rhône, car nous allons le suivre. Chemin que nous trouvons et empruntons avant de ce rendre compte que c’est un peu galère avec notre chargement. Le chemin est empierré et certaines portions sont molles avec toute cette caillasse, ce qui rend le pilotage quelque fois délicat. Nous retournons alors sur la route et passons le barrage sur le Rhône . C’est ensuite que la journée s’intensifie, car jusqu’à présent, c’était calme , classique. Pas même une petite crevaison.

Nico entend alors un bruit bizarre à l’arrière de la carriole. Et en effet, le pneu arrière droit a une hernie car le pneu est en train de se déchirer et la chambre à air à essayer de sortir par là.

Nous dégonflons alors un peu le pneu pour limiter la propagation et continuons notre route vers Tarascon ou sensément il y a des magasins de vélos. Hélas, après avoir fait 3 fois le tour de la place principale, rien pas de magasin.

Après consultation des pages jaunes, il y aurait un Intersport à Beaucaire, le bled d’à coté (2kms à rajouter à l’étape)

Mais une fois le Rhône franchi (oui, encore), le pneu dit « pif paf pouf » le pneu explose devant un troqué (est-ce un signe du divin ? Car il aurait pu exploser en pleine garrigue !)

Ni une ni 2 , décision est prise de se poser là. Les garçons restent au bar à siroter leur grenadine, pendant que je me fait une contre-la-montre de 6kms (AR) direction l’intersport pour ramener 2 pneus.

Mais une fois dans le magasin : « ah ben non ma bonne dame, je n’en ai plus, j’ai vendu le dernier pneu se matin » , arrgghh quelle chance , bon et moi alors ? Comment je fais ? Faut que j’aille jusqu’à Arles ? « mais le Carrefour d’à coté a un rayon cycle , ils vendent des pneus »

Allons-y alors et là il faut bien dire que j’ai croisé les doigts quand je suis arrivée au rayon cycle …. et là mesdames et messieurs ? Quels sont vos pronostics ? Pneu ou pas pneu ?

Et bien je dois dire que ça m’a étonné , mais il y avait des pneus en 20 pouces. Pas de pneu « schwalbe marathon » pour la rando, non, de bons gros pneus basiques de VTT. Pas le choix, on prend ce qu’il y a et un 2ème en plus car le 2ème pneu de la remorque ne doit pas être beaucoup mieux et peut lui aussi se déchirer à tout moment.

On répare et on repart. Toute cette histoire nous a pris quand même pas loin d’01h30. Il reste 20kms à faire et il est 16h30, pas de quoi trop trainer quand même.

Autant l’arrivée sur Tarascon était sympa avec son magnifique château, autant la route qui suit fut , comment dire … « pratique », voilà, c’est le mot, c’est pratique car pas de grosse départementale, ni de circulation , mais de grosses usines (centre pénitentiaire, usine de traitement de fibre, casse pour voiture, quartier mal famé avec voiture explosée et caravanes louches, port fluvial) et tout ça le long du chemin de fer. Passons le coté touristique de la chose et attardons nous à l’arrivée sur Arles qui fut un peu plus intéressante. A coté du Rhône , 2 lions symbolisant sans doute la porte d’accès à la ville. Nous y ferons un tour demain.

Pour l’heure , c’est course au Monoprix du coin. Et ensuite, c’est là qu’en voulant ranger nos bières fraiches (avec le paquet de surgelés pour tenir tout ça au frais), je me rend compte que la boite du beurre s’est ouverte, et comme il ne fait pas spécialement froid, carrément 35 degré même ! Ben le fameux beurre c’est liquéfié dans notre sac isotherme. Il faut tout sortir et tout nettoyer avant de repartir avec un sac parfumé au beurre (salé quand même !)

La leçon de cette affaire : « le beurre, dans un sac plastique tu mettras ! »

19h00, nous arrivons enfin au camping (avec piscine). Camping 3 étoiles mais ne donnant pas envie d’y rester. D’ailleurs la plupart des emplacements ne sont pas occupés , et les bugalows quasi tous vides.

Le reste de la soirée est plus classique. A ceci près que pendant l’apéro , nous constatons qu’une colonie de fourmis a commencé à s’attaquer à notre sac isotherme plein de beurre . Miam,miam ! Mais heureusement , elles n’ont pas eu le temps de rentrer dans le sac !

Les garçons zappent la douche car nous préférons nous détendre de cette journée harassante, longue (levé 07h00) , dans la piscine .

Total : 57.6 km en 5:56:49 (9.7km/h)

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Vendredi 26 Juillet – J12 : Arles – Aigues-Mortes – 56kms « On a retrouvé Crin Blanc ! »

Publié le juillet 26, 2013 par

Il est des jours ou il faut avoir galérer pour apprécier d’autant plus les étapes ou tout se passe bien. Et celle-ci en fait partie. Mieux que bien, elle fut idéale, parfaite, exactement ce que l’on recherche

Mais revenons au début de la journée.

Nous ne sommes pas fâchés de quitter le camping d’Arles, qui malgré ses 3 étoiles est décevant. Seule la piscine nous a semblé bien. Pour le reste, sanitaires à perpèt, point d’eau à coté des emplacements mais sans évacuation, ce qui a pour conséquence de former une grosse marre de boue, et en plus le coin est infesté de moustiques , ce qui nous a fait nous asperger de produit et de vider le spray anti-moustique. Et cela n’a pas suffit, moi et Clément , on a servi de repas aux moustiques du coin, zont du partir sacrément repu au vu du nombre de piqûres. Même Martin n’y échappe pas avec 2 belles piqûres sur chaque joue.

9H52 , nous quittons ce fabuleux camping pour une petite visite de la ville d’Arles car vu notre heure d’arrivée de hier et la fatigue en plus nous n’étions pas en état d’apprécier la visite.

Et il faut dire que la ville est jolie comme tout. Un amphithéâtre, des arènes et surtout de toutes petites ruelles que nous avons adoré visiter avec nos vélos. Ces ruelles étant ouvertes à la circulation, il faut avoir vraiment sa voiture bien dans l’oeil. Même nous avec notre convoi devons faire attention à chaque coin de rue.

Après cette visite, nous quittons la ville, direction la Camargue. Cette fois-ci le parcours est super, au milieu des rizières, des champs de roseaux, le décor est magique et la route idéale, avec une circulation quasi inexistante, nous pouvons même rouler de front sur certaines portions de routes.

Nous roulons à bonne allure, Martin a customisé la carriole aujourd’hui avec ses autocollants de Spiderman (oui, on refait la déco même dans la carriole, quand on y passe plusieurs heures, c’est important la déco)

Au fur et à mesure que nous avançons , le décor typique de la Camargue apparaît avec ses chevaux, ses taureaux ! Bien plus vert que ce que je croyais.

Les heures passent et les kms aussi. 12H30 et il est temps de trouver un coin à pique-nique, mais entre les endroits à caca et ceux qui n ‘ont pas d’ombre, cette tâche s’avère plus difficile que prévu quand finalement, au bout de 30mn, incroyable, un centre de randonnée , point d’entrée vers les chemins de rando de la Camargue, nous permet de trouver des tables et tout ce qu’il faut pour re-remplir nos bidons.

Car ce qui est dur dans ce périple, ce n’est pas tant la chaleur que le fait de boire de l’eau tiède voire même chaude l’après-midi. Il faut donc dès qu’on peut et dès que l’on trouve des fontaines refaire le plein avec de l’eau fraiche.

Aujourd’hui, la météo est idéale à mon goût, quelques petits nuages blancs ce matin qui auront aussitôt fait de se dissiper avec le vent car il y en a pas mal, ce qui est agréable pour nous rafraichir mais qui ne doit pas faire oublier de boire bien régulièrement. Même Martin a appris a gérer son eau dans sa carriole, débrouillard le gars.

Nous abordons un nouvel aspect de la Camargue avec ses vignes plantées dans le sable, d’où toutes les appellations « Vin de sable » que nous voyons au bord de la route. Chaque « Mas bidule » a son vin qu’il est possible de déguster. Et certains Mas sont de magnifiques bâtisses au milieu des vignes.

D’autres, sont à l’abandon !

Nous filons à vive allure vers Aigue-Morte et son camping. Un petit coup de fil pour vérifier qu’il y a de la place, car le camping que nous visons est avec piscine et toboggans, il doit donc être assez demandé. Coup de chance ,il reste de la place . Nous finissons donc de nouveau la journée au frais à tourner dans les toboggans et Clément d’user son maillot de bain, et Martin qui après quelques réticences pour y aller ne peux plus s’en décrocher.

Clément pour la première fois découvre par lui-même le crawl pendant que Martin s’essaie au canard et effectue des plongées en apnée avec Nico !

Va falloir investir avant la fin des vacances, entre le maillot et le cahier de vacances qui vient de se finir ! Ça s’use, ça s’use

Soirée tranquille, une bonne douche (il était temps, cela faisait 3 jours que les garçons n’en avait pas pris …. bon certes, il y a la piscine mais quand même)

Très bonne note sur cette étape !

Total : 55.3 km en 4:34:48 (12.1km/h)

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Samedi 27 Juillet – J13 – Aigue-Morte – Sète : 53kms « Où est la suite de la piste cyclable ? »

Publié le juillet 27, 2013 par

Ce matin, réveil n’est pas coutume avant le réveil, par les moustiques. Zont faim au lever du jour au quoi ? En tout cas, concert de « clap » dans la tente par Nicolas. Nous ont traine jusque passé le réveil et Martin jusque passé le petit dèj (comme d’habitude) !

Après les « ô il est beau vot’ vélo ! », et un petit tour au jeux du camping , nous partons destinations Sète sous un beau soleil et toujours de l’air (chouette, même si Nicolas peste car ça freine, moi ça me va bien qu’il y ai du vent)

Nous entamons notre journée par un petit chemin à côté du canal et ses péniches, assez agréable ma foi même si les zones de sable sont un peu délicates à franchir avec nos 38 tonnes, c’est mieux que de se farcir la départementale avec ses voitures climatisées. Nous arrivons au centre-ville d’Aigue-Morte ancienne ville fortifiée et en repartons aussitôt direction « Le Grau Du Roi » via une future piste cyclable à l’état de chemin actuellement mais qui ne nous arrêtera pas. C’est même un des meilleurs moments de la journée comme dirait Clément, à regarder les oiseaux sans être gêné par les voitures.

Oui, mais …. tout petit mais …. mais quand même. Mr Clément boude ! Oui, ça lui arrive , même qu’il ne parle plus dans ces cas là ! Dramatique : nous ne nous sommes pas arrêté au manège d’Aigue-Morte (tellement concentré sur la circulation, là pour le coup, on regarde devant , derrière, sur les côtés de la route et non pas le manège, sacrilège, et parents indignes que nous sommes)

Le boudage continuera jusqu’à l’entrée de la « grande motte », ville suivante sur notre itinéraire.

Mais , et là c’est un grand mais, la pause-midi se profile et devinez où, le long d’un canal (mouais ! Rien de sensationnel me direz-vous), mais surtout à coté d’un magnifique aire de jeux.

Alors là, comme par magie, notre Léon Zitrone, Clément Marcé de l’équipe Sojasun de Vern-sur-seiche (pour les initiés, celle-là), se remets en route.

En 2 temps et 3 mouvements, le repas est ingurgité et hop direction les jeux, et pour nous un peu de calme, surtout qu’on est pas mal installé là sur l’herbe au pied d’un arbre.

Mais il est temps de repartir, de longer la côte et d’espérer voir la mer, car là, à cause des sens uniques, nous ne l’avons encore point vue.

Ah la Grande Motte, ses immeubles en forme de bateaux (de ferries, hein on est moderne ici à la Grande Motte, pas un petit rafiot , non du grand), en forme de vagues ou d’onde, on ne sait pas très bien. Il y en a même un en forme de Puissance 4 avec ses ouvertures rondes et ses rideaux jaunes ou vert (avec 3 alignés tu gagnes !)

Après avoir fait un petit tour sur la 2*2 voies de la Grande Motte (toujours des problèmes de recrutement des urbanistes : zont tous séchés le cour sur les pistes cyclables, car il faut deviner si il y en a et comment on les enchainent, et avec 40kgs de matos à trainer, c’est quelque fois un peu folklo : demi-tour sur des boulevards, le top ! Heureusement qu’il n’y a pas trop de circulation, même moins que ce à quoi je m’attendais, à croire qu’il n’y a pas de touristes) finalement nous tombons par hasard sur la voie verte qui longe la plage ! Enfin , nous voyons la mer, ou plutôt le sable qui vole car ça souffle, le drapeau est orange et la mer assez agitée. Nous continuons notre petit bout de chemin et prenons une douche tout habillé sur l’une des innombrables douches qui ponctues les accès la mer aux endroits surveillés. Eau + vent = fraicheur

Clément voudrait bien y aller mais en maillot de bain, on zappe donc et négocions 2 bonbons en échange (dur en affaire le gars) et Martin de réclamer aussi ses 2 bonbons (encore plus dur en négociation de bonbons le Martin, qui fait sont petits reuze dans sa cariolle et qui maintenant à chaque arrêt, nous informe qu’il a beaucoup bu ! Bravo Martin, il est prêt pour une virée dans le désert.

La piste cyclable continue jusqu’à Palavas-les-flots et son camping « Les flots bleus », c’est là non ? Mais c’est là aussi que le jeu de piste commence dans toutes ces pistes : un coup c’est à gauche de la route, après au rond point faut faire le grand tour et à chaque croisement de route laisser la priorité au voiture (je crois que c’est ça le pire moment de la journée : le passage de ses fichus rond-point où les vélos ne sont pas prioritaires) Je vous le dit, moi demain, le prochain rond point de ce style, je le prends comme les voitures ! Na !

L’arrivée vers Sète se profile, mais le camping est avant la ville, on s’arrête donc un peu avant pour les courses et le coca du goûter (ce qu’il est bon celui-là, surtout quand on a bien sué toute la journée), jamais bu autant de coca que pendant ses vacances, on tourne à 3 bouteilles par jour (petites certes mais quand même)

Piscine, comme d’hab, à ceci prêt que Martin sait maintenant plonger et faire la galipette dans l’eau (et avec des brassards c’est loin d’être évident), Clément s’essaie aussi à plonger mais c’est plutôt le saut de grenouille (doit tenir de moi pour de pas savoir plonger), par contre il continue à tenter le crawl : 5 coups de bras et après le petit chien jusqu’au bord. Bref les garçons profitent à fond des piscines, tellement à fond que les maillots de bain sont complètement usés, cuits, et ça urge d’en acheter d’autre (pas sur que ceci tiennent jusqu’à la fin !)

Conclusion de la journée : je déteste rouler en ville avec un 38 tonnes mode couché, Clément s’est pris un savon pour un coup de pied dans le ballon de son frère et l’avoir expédié hors du camping , sur la route. Il ne peut pas s’empêcher de taper dans le ballon en hauteur quand il en a un sous la main. Résultat : privé de shoot de ballon (y a que les garçons pour écoper de ce genre de punition)

Total : 51.2 km en 5:44:22 (8.9km/h)

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Dimanche 28 Juillet : J14 – Sète – Portiragne – 63kms – « Cap ou pas Cap d’Agde ? et Bonjour les voisin s »

Publié le juillet 29, 2013 par

Ce matin, pas de moustique mais un ciel tout gris. Réveil matinal avant l’heure fatidique. Martin comme d’habitude traine et est le dernier à se lever, une fois que tout le monde a pris son petit déjeuner, Mr daigne se lever (je n’ose imaginer Martin ado, genre je me lève à 13h00 ? … sûrement du gène Marcé !

Bref, nous voilà donc près à en découdre à 09h52, après avoir dit au-revoir à notre voisin anglais , propriétaire d’un drôle d’engin : un tricycle de course : vélo de course à 3 roues (dont 2 à l’arrière). Lui est venu en bus jusqu’à Grenoble et en termine de son périple. Très sympa et très gentil. Des rencontres de cyclotouristes comme on les aime ! Et non pas des gros lourdauds comme on en a eu avec les commentaires « t’endors pas sur ton vélo » « ô , ça c’est un vélo pour ma belle-mère » … ah là là …. toujours très fins à l’image des personnages qui tiennent ces propos ….. on ne les regarde même pas !

Bon, toujours est-il qu’on n’a pas dormi à Sète mais 5kms avant. L’étape d’aujourd’hui sera donc plus longue de 5kms qu’initialement prévu (donc 55kms au lieu de 50)

Nous retrouvons la piste cyclable pour atteindre Sète. Sète bouchonnée pour cause de défilé en fanfare, mais tels des anguilles avec des gros derrière, nous nous faufilons dans les bouchons pour traverser la ville !

Et là, j’entends « ça va râler toute la journée » .. ah ? Ben pourquoi ? Ah mais bien sûr il y a un manège. Pause obligatoire donc !

Nous atteignons le bord de mer et faisons une halte aux multiples jets d’eau en face de la plage. Les garçons, un peu timides au début s’amuseront et reviennent trempés des pieds à la tête, très content qu’on leur autorise à jouer dans l’eau tout habillé (c’est pas par chez nous qu’on peut faire ce genre de chose)

Un peu plus loin, Clément qui a pris de l’assurance demande même à passer sous la douche des plage, ce qu’il n’avait pas oser faire hier quand on s’est arrêté. Et là il y va gaiement, tel un vieux briscard ! « ouaih, elle est plus fraîche que hier » … hum ! No comment !

Nous longeons alors la plage que l’on aperçoit pas moment entre les dunes et qui est plutôt agitée. Drapeau rouge : interdiction de se baigner , tout à fait d’accord au moment de mettre nos petits petons dans l’eau, nous constatons qu’en effet, il ne faut pas grand chose pour que nos petiots soient emportés par la mer. Vigilance donc mais ça ne leur a pas empêcher de sauter par dessus les vagues qui arrivaient au bord !

Pas d’arbre à l’horizon, la pause casse-croûte s’effectue donc sur la plage et son sable brûlant. Clément cherche un trésor dans la sable ainsi que des moules : « Clément, y a pas de cailloux, comment veux-tu qu’il ait des moules ! » pas grave, il creuse !

Martin, lui est plus intéressé par la mer , nettement plus rigolo de sauter par dessus les vagues.

Nous reprenons notre route et nous doublons et sommes ensuite doublés par un couple de mexicains ? En vélo, ils cherchent leur route et s’arrêtent régulièrement pour regarder la carte, ce qui fait que nous avançons à la même allure jusqu’ à l’arrivée vers la ville d’Agde, le point noir de la journée.

Bon, déjà, le tracé nous faisait prendre une grosse route rouge en 2*2 voies (je sais on commence à avoir l’habitude), mais là, ce n’est pas possible : déjà, ça roule bien trop vite et ensuite, la piste cyclable se termine en gros dans un champ et il n’est pas possible d’accéder à la route et en plus la gendarmerie est là pour flasher (non, pas nous, encore qu’il pourrait peut-être nous verbaliser pour vitesse trop lente, car il nous arrive de créer des ralentissements !), et elle nous oriente vers une petite route pour accéder au centre ville d’Agde.

Mais , c’est bien joli tout ça, sauf qu’il n’y a pas de panneau, juste un anglais qui pompe (VTT crevé, on l’aide même à pomper) et qui nous indique en gros vers où aller. Bon, déjà à gauche c’est pas possible : village de naturiste donc interdit ! Pour le reste c’est un big bordel, la ville est construite bizarrement et les grosses artères sont trop grosses pour nous. On part donc un peu au pif plein ouest puis ensuite, je guide au GPS pour repartir plein Nord pour retrouver notre trace. Sauf que derrière , on dirait qu’on doute de mon guidage et je n’arrête pas d’entendre « on va dans quelle direction ? Au Nord ? Au Nord ou bien au Nord-Ouest ou alors au Nord Nord-Ouest ? » grrrrhhhh, je râle et parviens quand même à ramener tout ce petit monde sur la trace ! Non mais alors !

Nous parvenons alors à trouver le canal du midi qu’il est prévu de suivre sur quelques kms. Mais contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre, point de beau chemin de halage le long de ce canal, non , juste une single track sur laquelle nous devons faire passer nos carrioles, en essayant de slalomer entre les pierres et les racines pour éviter que celles-ci ne se décrochent !

J’espère que Martin ne fait pas son coloriage parce que la ça saute pas mal ! En tout cas , il ne dit rien !

Finalement nous retrouvons la route et nous nous dirigeons vers le camping dans lequel se trouve nos voisins de Bruz (oui, au hasard d’une discussion nous nous sommes rendu compte qu’il séjournait dans la ville ou nous avions prévu de faire une journée OFF), on les retrouve donc pour la soirée et un apéro bien frais (avec des glaçons : chose que l’on n’a pas vu depuis maintenant 2 semaines)

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Lundi 29 Juillet – J15 – Journée OFF

Publié le juillet 30, 2013 par

Lessive, piscine, voisins, repos !

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Mardi 30 Juillet : J16 – Portiragne – Roquebrun – 48kms « Ketchup , Mayonnaise »

Publié le juillet 30, 2013 par

Réveil très difficile ce matin et pour cause , avec un coucher à 23h30 pour cause de soirée pizza avec les voisins, forcément, à 07h00 du matin, ça roupille sec et même avec les guili-guili, personne ne bouge et il faut doublement s’employer pour faire sortir tout le monde du lit.

Nous passons chez nos voisins récupérer nos bouteilles d’eau qui ont séjourner au congélateur (aujourd’hui , on devrait avoir de l’eau fraiche toute la journée !) et hop départ à 09h55, direction le Vidal du camping pour les courses de ce midi et c’est le départ pour une étape de 46kms qui va délaisser la côte méditerranéenne, pour l’intérieur des terres, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Nous roulions à peine depuis 1,5kms que « paf » la 2ème roue de la carriole explose : pneu HS. Nous mettons donc le 2ème acheté chez Carrefour l’autre fois (du no name , made in China, on verra où ça nous mène !). Remplacement rapide et hop , ça roule. Au moins la carriole a 2 fois les même pneus !

Nous rattrapons vite fait le canal du midi direction Bezier. Et ça roule , c’est le moins que l’on puisse dire ! On n’est plus du tout en single track ici mais une belle portion bitumée avec son flot de cyclotouriste en tout genre :la famille et les enfants qui ne roulent pas droit, le gars tout seul en VTT qui se prend pour Bernard Hinault, ceux qui roulent en vélo de route (mais pas trop vite au vu du trafic), ceux qui promène bobonne en vélo, des cyclocampeurs comme nous mais généralement seulement en couple , dont 2 tandems ! C’est d’ailleurs la première fois qu’on en voit autant.

Nous continuons notre petit bonhomme de chemin et sommes abordés par un cyclocampeur qui souhaite aller à Narbonne mais qui n’est pas du tout dans la bonne direction et pour cause , la seule carte qu’il a est celle de la France complète avec ses autoroutes et grosses départementales, pour s’orienter ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. On n’a pas compris pourquoi il n’a pas fait demi-tour.

Nous arrivons au Sud de Bezier et je dois à nouveau guider pour aller vers la sortie de la ville et rejoindre la D19 que l’on ne quittera plus jusqu’à la fin.

Le début du parcourt est plutôt plat mais la fin devrait nous réserver de belles montées, histoire de se rappeler notre chargement !

On roule, on roule, rien à signaler, des arrêts pipi et bonbons bananes et hop, il est déjà 12h30.On s’arrête dans une ville sans charme sur une aire de jeu .On ne s’y attarde pas et reprenons notre chemin.

Martin a enfin repris sa position de « je dors dans la carriole », on se demande d’ailleurs comment ça se fait que ce soit si laborieux le lever du matin, vu qu’il dort matin et après-midi !

Bon, là il a une excuse : la soirée de la veille

On vérifie quand même qu’il n’attrape pas un coup de chaud, car malgré le vent, ça tape pas mal aujourd’hui : 33 degrés de mesuré !

Mais non, notre petit gars est bien installé dans sa carriole : rien ne manque : vitres fumées, boissons (pas fraiche, mais bon, on fait avec à défaut de s’y faire ; encore qu’aujourd’hui nous avons de l’eau fraiche grâce à nos bouteilles congelées et la méthode NOUVEL pour conserver la fraîcheur : un papier journal et un papier alu autour de la bouteille . C’est efficace, ça ne prend pas de place ! À retenir !

Ayé , nous apercevons les collines, celles d’avant la côte et je suis plutôt contente de les voir même si ça monte plus, le décor est nettement plus intéressant que tous ces gens allant à la plage.

Ici, place au étendue de vigne avec les vieilles maisons en pierre, c’est magnifique , en plus sous un beau soleil, les couleurs sont flamboyantes !

Les premières montées se profilent et nous causons souvent des ralentissements sur certaines portions de route sans visibilité, d’autant que certains automobilistes sont un peu boulet en n’osant pas doubler alors que l’on va aussi vite que des piétons sur ces zones (chouette, ça faisait longtemps que je n’avais pas rouler à 5km/h, les cuisses se réveillent !)

Et qui dit montée ? Dit descente, une petite pointe ridicule à 52kms/h avant d’attaquer la dernière difficulté de la journée : une côte à 10 points pour le maillot à pois (barème officiel de Clément Marcé, équipe Sojasun de Vern -sur-seiche), dernière difficulté qui va nous mener vers notre destination : Roquebrun, village à flan de colline, très joli et très typique et qui sert également de lieu de départ (ou d’arrivée) des canoës sur la rivière l’Orb.

Nous arrivons assez tôt : 16h00, et le Vidal (la chaine des superettes des petits bleds, grâce à qui nous pouvons faire nos courses tout les soirs avant d’aller au camping ), n’est pas encore ouvert.

Nous devons donc nous assoir au troqué du coin et commander des bières et des grenadines sans glaçons (pas bien les glaçons !) en attendant l’ouverture, ah je vous jure , quelle plaie !

Courses vite faites car nous prévoyons un restau ce soir ! Et direction le camping qui affiche un bel écriteau : « camping complet » , aarrggghhh zut, c’est quoi le plan B ? 15kms plus loin ? On va quand même demander si il ne reste pas quelque chose ….. et ….. miracle, il reste 1 emplacement, parfait pour nous.

On plante vite la tente et descendons à la rivière pour un petit bain frais (ah on est loin des piscines à 28 degré des campings 5 étoiles ! ) . Seul Clément n’y s’y sera pas baigné (trop froid, trop de cailloux .. bref rien de bien)

Il faudra attendre le restau pour que Mr Grognon se transorme en Mr Pipelette (avec une mémorable chanson du « Bon roi Dagobert » en supprimant la lettre « R » ( ce qui donne un truc du genre « le bon oua dagobé , a mis sa culotte à l’envé » , sacré Clément !

Nos 2 compères étant maintenant familiés des frites au ketchup et mayonnaise, Clément a hérité du surnom « Ketchup « et Martin de « Mayonnaise », devinez pourquoi !

Total : 47.7 km en 5:02:52 (9.4km/h)

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Mercredi 31 Juillet – J17 : Roquebrun – La Bastide Rouairoux – 55kms – « On pédale comme une tortue alla nt à un anniversaire »

Publié le juillet 31, 2013 par

Bon, je vous laisse imaginer le réveil, c’est comme d’hab, pire même car le réveil guili-guili de Clément ne fonctionne plus ! Zut, faut chercher d’autres astuces pour les sortir du lit « ô , il neige dehors « : môrche pas « Ô le père Noël est passé « ! môrche pô « tiens le curé s’est gouré dans le nombre de coup de cloches » : hé hé un sourire, on tiens le bon bout « les gars , hier au restaurant zavez eu des sucettes , vous les voulez ? » yess , réussi ! Et en plus ils ont oublié qu’il y avait une sucette, tellement pressé d’aller voir les gens qui jouent au tennis ou encore mieux à la pétanque.

Car Clément est devenu fan de pétanque, et Martin le suit. Hier soir , en attendant de partir au restau , ils étaient tout les 2 sur un banc à regarder les gens du camping à jouer aux boules (d’ailleurs, va falloir compléter notre jeu de boules , m’a-t-on dit »

Et la partie de tennis, boules terminée, ils jouent au restaurant, car ils auront un restaurant dans un camping qui aura des piscines chauffées avec des toboggans qui fonctionneront 24h/24 (et toc pour le dernier camping ou les toboggans ont fermé à 18h30), et il y aura une piste cyclable autour du camping, bref que de beau projet en perspective !

10h20, départ, tiens on est plus tard que d’habitude (à cause du lever !) et on attaque comme hier les petites routes dans un décor et une lumière fabuleuse, et avec les petits villages à flan de colline, c’est magique, ça donne envie de faire des photos de chacun d’entre-eux. Nous roulons bien jusqu’à La Trivalle (tout petit bled) ou nous nous arrêtons pour finaliser les courses et décidons alors d’aller manger vers les gorges d’Heric, qu’on n’aura pas trouvé !

Ensuite, c’est voie verte jusque la fin de l’étape, et pas n’importe quelle voie verte, une récemment ouverte , sur une ancienne voie de chemin de fer et surtout qui monte, monte tout doucement , mais tout le temps jusqu’à l’arrivée. Et ce fut usant ! Enfin ce qui fut surtout usant, ce fut à nouveau ces fichues barrières qui sont sensées empêcher les voitures de passer mais qui au final, nous font slalomer en serrant les fesses, en espérant que la carriole passe, ou alors nous fait carrément descendre de vélo (ggrrrrhhh)

Mais le top du top, ce fut les tronçons de voie verte pour éviter la départementale : à certains endroits, la voie verte croise la départementale et pour la passer nous avons droit à un espèce de pont tunnel (qui doit être inondable), le tout précédé de descente/côte à 15%

Sans oublier le petit détour dans la montagne, car une partie de chemin de fer ne fut sans doute pas exploitable. Idem, des pourcentages hallucinants pour une voie verte (normalement, les pourcentages de pente sont étudiés pour ne pas être trop important, de façon à ce que n’importe quel cycliste puisse l’emprunter), mais là ce fut la pompon : à nouveau nous flirtons avec du 15% (nous poussons donc), et de l’autre coté , la descente est tout aussi pentue, voire même plus , car je ne me sens pas super à l’aise sur mes freins dans la descente.

C’est d’ailleurs à ce moment là que choisit Martin pour jouer au ballon dans la carriole, et que croyez vous qu’il arriva ? Hein, ben oui, évidement, le ballon s’est enfuit de la carriole et Nico a vu un truc rebondir et partir devant lui. Fort heureusement (enfin surtout pour nous, car Clément nous aurait fait tout un drame), celui-ci fut miraculeusement récupéré.

16h30, pause goûter. Et que voyons nous arriver près de nous ? Un tandem Haze, comme le notre, piloté ma un Monsieur et sa fille , et avec Madame à coté sur son vélo. Et de quoi parlent 2 tandems quand ils se croisent ? Ben des histoires de tandem évidement !

Une fois que les garçons ont terminé leur séance de « gym tonique » , (nous avons pique-niqué près d’agrés de plein air), nous reprenons nos 13 derniers kms avec toujours ces fichus 1% de côte qui n’en finissent, d’autant que nous arrivons sur notre fin de réserve d’eau (moi qui croyait être large ce midi en re-remplissant mes bidons), ben en fait on est super short, d’autant que Martin , tout fier de lui nous signale qu’il a vidé son bidon et qu’il en veut d’autre.

Un bilan des courses et des réserves, pour constater qu’en gros, à 01h00 de l’arrivée, il nous reste un demi bidon d’eau par personne ! Ouch ! Ça va être difficile !

2kms de l’arrivée, la route se met à descendre, enfin, nous arrivons, enfin les petites courses au magasin SPAR du coin , avec en prime pour cette étape une canette de bière supplémentaire pour l’arrivée au camping (avec un beau petit raidillon), qui se fait sur le coup de 19h00.

Une bien longue étape que celle-ci , même si en terme de kilométrage ce n’est pas impressionnant.

Nous arrivons au camping en même temps qu’un cyclorandonneur (en solo, lui) avec qui nous discutons d’itinéraire, d’openrunner, de coin à faire en vélo …

Soirée comme d’habitude, plus fraiche que d’habitude : ben oui on est à 400m (que l’on a pris en 40kms : soit une pente de 1%)

http://www.openrunner.com/index.php?id=2766814

Total : 53.0 km en 7:02:14 (7.5km/h)

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Jeudi 01 Août – J18 – LaBastide Rouairoux – Castres : 58kms « The final »

Publié le août 1, 2013 par

Frisquet la nuit, frisquet le petit matin. Le thermomètre de la carriole indique 15 degré et il faut sortir les pulls, chose que l’on n’a pas faite depuis …. hou là, me souviens plus même depuis quand, le début du séjour sans doute ?

Aujourd’hui, Clément est en forme puisqu’il paraît que c’est la finale du tour de France (enfin du tour du Sud de la France) avec comme participants : Christopher Froome, Maman Marcé, et Clément Marcé de l’équipe Sojasun (encore jamais vu ce genre d’épreuve , mais bon ! Hein ! On ne dit rien tant que ça fait pédaler … certes de façon binaire , mais ça fait pédaler surtout quand je double !)

Départ 09h30… hé bé , ça nous change de hier : 01h00 plus tôt, comment ce fait-ce ? Peut-être est-ce grâce aux garçons qui ont aidé à plier les matelas ? Car de ce côté là, ils sont très serviables (enfin si ils décident quoi car souvent quand on demande ….), là en tout cas ils veulent plier les matelas, donc c’est chose faite …. chouette

Direction donc la voie verte que l’on a quitté hier soir pour le camping, direction Mazamet. Et cette fois-ci , ça descend tout le temps, pendant 20kms (bon, il y a bien quelques raidillons où il faut pousser et Clément aide bien à pousser …. par moment mon vélo part tout seul devant moi ….. hé là doucement , la bête ….. tout doux, tout doux)

Rien à signaler sinon, si ce n’est un nouveau paquet de bonbons en forme de crocodiles colorés mais ayant tous le même goût (mais tout le monde s’en fiche), et un disque de frein arrière qui touche coté Cyclotin (ça nous est déjà arrivé ces problèmes de frein , et les freins hydrauliques, nous pas bien savoir comment ça marche). On tripatouille un peu la roue et tant pis pour le bruit de frottement, on repart quand même.

Notre Léon Zitrone Marcéen est très en forme aujourd’hui et nous avons droit à une étape digne de la montée du Mont Ventoux, avec des échappées rattrapées par le peloton (de 3 personnes …. tout petit peloton), des sprints pour la maillot à pois, mais qui de toute façon est déjà attribué à un certain Clément Marcé

Mazamet arrive vite du coup et nous traversons la ville pour rejoindre les petites routes qui montent longtemps (toujours et beaucoup) et qui descendent (pas assez longtemps !) avant de nous arrêter sur une aire de jeux pour le pique-nique. Finalement ces petites routes c’est quand même plus sympa que la voie verte et nous arrivons assez vite à Castres, sur le coup des 16h00. Une petite traversée de la ville au GPS avant de rejoindre le parc de Cougardes, lieu du camping.

Alors qu’il ne nous reste plus que 1,5kms, c’est la que Cyclotin décide de crever …. ah ben c’est ballot ça, si près de la fin de l’étape ….. et donc au lieu de changer le pneu, nous pompons comme les Shadocks (enfin surtout Nico, moi je fais la photo; chacun son truc !)

Nous empruntons alors un chemin qui doit nous mener droit au camping mais qui emprunte une passerelle pour piéton, avec des marches …. ah ben ça ne va pas le faire ! Nous faisons donc le tour, traversons le golf et atterrissons directement sur une méga aire de jeux pour les enfants pour l’heure du goûter.

Le camping est tout proche et arrivons pour profiter de la piscine, ce qui fait énormément de bien quand il fait chaud , et même si on n’a pas autant souffert de la chaleur que hier, parce que et d’une il y a beaucoup de vent (tellement fort que mon vélo est tombé et mon rétro s’est cassé) et de 2, on n’a pas passé 07h00 à faire du vélo comme hier, et de 3, on n’est pas tombé en rade d’eau.

CE soir dernier apéro et repas par terre, dehors, avant de tout plier et ranger et de songer à l’aventure de l’année prochaine.

ET voilà ….. c’est fini pour cette année, dernière étape aujourd’hui et toujours ce petit pincement au coeur en cours de journée ….. mais l’aventure continue ….

Total : 56.5 km en 5:54:18 (9.6km/h)

http://www.openrunner.com/index.php?id=2770417

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